lundi 14 mars 2011

L’imposture du capitalisme.

Et si l’humanité essayait de faire, au moins une fois, autre chose que le pire ?

Les origines de l’abomination.

Après avoir eu la peau du système communiste, qui d’ailleurs ne valait pas très cher, le capitalisme est devenu triomphant sous sa forme la plus cupide, la plus violente et la plus prédatrice qu’est le libéralisme absolu.

Ce libéralisme ne peut véritablement s’exprimer que s’il n’est pas entravé par des lois, règlements, entraves administratives, politiques, culturelles venant en réduire et limiter son action. C’est dans cet esprit qu’est né le Nouvel Ordre Mondial, qui n’est rien d’autre que la destruction programmée de toutes ces barrières douanières, écologiques, sanitaires, réglementaires ; exceptions techniques, linguistiques, traditionnelles, géographiques et coutumières qui font la diversité, base de toute véritable richesse, mais empêche ce que l’avidité financière considère comme la plus grande liberté génératrice de profits, la vassalisation des peuples.

Bien évidemment, comme c’est toujours ainsi que cela ce produit, le vice ne peut accéder au pouvoir suprême dans son hideuse nudité, révélant sa férocité, sa voracité anthropophage, la violence qui fonde sa domination, sa rapacité insatiable, la cruauté de ses pratiques, le cynisme et la duplicité de son langage, la malhonnêteté académique de ses moeurs et le pouvoir corrupteur de ses «principes».

Ceux qui voudraient entrainer dans leur sillage l’adhésion du plus grand nombre - sans lequel le capitalisme manquerait et de bras et d’énergie -, pour en devenir les serviteurs serviles et aliénés, n’auraient aucune chance d’y parvenir en révélant leur vraie nature qui se résume : à l’immoralité, l’infamie, la perversion, la perversité et l’obscénité des pratiques dénuées de toute conscience. C’est pour cette raison que le vice, voulant accéder au pouvoir suprême, se doit de se draper dans une toge donnant l’apparence de la vertu. La sincérité sera langue de bois ; la moralité sera celle qu’ils imposeront aux subalternes pour mieux les asservir ; l’honnêteté voudra simplement dire qu’il ne faut pas reprendre par le vol ce que l’on vous a volé ; la charité consistera à manipuler les basses émotions du plus grand nombre, afin de leur faire payer, par des dons à un CCP d'organisations humanitaires, les préjudices occasionnés par les profiteurs. Les plus gros profits seront réalisés toujours abrités derrière de nobles causes comme : la guérison des maladies, la protection des faibles, l’assurance contre les calamités, la défense de la Nation, de la famille de l’individu. Les profits tout aussi conséquents seront habillés par le plaisir et la distraction offerts aux populations laborieuses ; la sécurité pour chaque individu et la famille ; la multiplication des moyens de déplacement, dont l’essentiel n’a aucune justification utilitaire ; le bonheur de consommer d’une façon frénétique des énergies, des nourritures et des objets aux trois quarts inutiles et superflus.

Le bilan calamiteux.

Cette interdépendance entre les maîtres du capitalisme sauvage et la cohorte de serfs qui se trouve contrainte de les servir a été rendue possible grâce aux promesses illusoires d’un affranchissement d’une condition anxiogène et avilissante et d’une accession au «bonheur» terrestre par l’hyper consommation procurant une jouissance et une plénitude de toutes les facultés sensorielles.

Tout le monde sait, depuis maintenant au moins 40 ans, que ce type de société n’est pas viable pour au moins deux raisons.

La première, c’est que les ressources de la planète ne permettent pas d’offrir à chaque individu vivant actuellement sur terre, les moyens d’accéder à cette société d’hyper consommateurs.

La deuxième, que nous pouvons hélas constater chaque jour un peu plus, c’est que la production compulsive d’objets à l’obsolescence volontairement programmée pour être rapide, engendre un tsunami de déchets terrestres, maritimes, et aériens qui finit par submerger sous un flot de calamités (maintenant nucléaires) l’ensemble de la civilisation.

La nourriture dévitalisée que nous sert l’industrie agro-alimentaire n’engendre que de futurs malades.

Les malades sont lentement et patiemment entretenus dans leurs états par une industrie pharmaceutique qui n’apporte, dans le meilleur des cas, qu’un bref soulagement, et dans le pire, hélas devenu la règle, une aggravation à long terme de l’état du malade en lui procurant des maladies qu’il n’avait pas avant que de subir les effets des médicaments calamiteux, mais hautement profitables.

Les conditions de vie qu’impose ce Nouvel Ordre Mondial, sont de plus en plus précaires, angoissantes, destructrices des individus et des familles ; asservissantes dans le vécu le plus quotidien ; désespérante pour les générations montantes ; sclérosantes pour les piégés du système productiviste sans autre foi et loi que celle du profit financier froid, aveugle et déshumanisé.

N’oublions pas que le Nouvel Ordre Mondial devait, la main sur le coeur de ses ardents promoteurs, appuyer par les rapports copieux d’experts tous plus patentés les uns que les autres dans les domaines les plus variés, nous apporter à tous prospérité, richesse et disparition de la pauvreté.

À l’heure ou la plus grave crise financière qu’a connue l’humanité, n’a pas encore fait connaître ses terrifiques conséquences, il est pourtant aisé de constater que le semblant de prospérité de nos quarante dernières années, n’est qu’une colossale imposture puisque dans le même temps s’est développé le plus considérable endettement des nations qui étaient réputés parmi les plus prospères, lorsque le libéralisme nous a refilé, avec des arguments de camelot, son escroquerie monumentale.

Entre 1970 et 2010, la pauvreté a doublé dans le monde.

La consommation frénétique d’énergie est devenue un problème tant par les pénuries auxquelles nous allons être durablement confronter, que par les énormes pollutions auxquelles elles nous condamnent pour cause de gaspillages ridicules.

L’instabilité financière, qui va se généraliser, produira une augmentation considérable de la pauvreté, pour le plus grand nombre, et une insécurité aussi bien alimentaire, énergétique et militaire, comme nous pouvons l’observer lorsque nous sortons de la léthargie de l’endoctrinement du politiquement et médiatiquement correct.

Le système en place qui repose sur le duo diabolique capitalisme et libéralisme (enfin, libéralisme surtout pour les maîtres de ce capitalisme), n’offre aucune perspective de rédemption tant l’état de corruption généralisé en a durablement, probablement définitivement, compromis le rétablissement.

Tous ceux qui voudraient aujourd’hui y porter remède, se trouveraient soit contaminer par sa corruption radiante, soit seraient impitoyablement éliminés intellectuellement et physiquement si nécessaire, il n'y a ni charité ni scrupule pour le Nouvel Ordre Mondial.

La Solution.

Dans l’état de pourrissement du système, il y a tout lieu de se demander si une solution existe réellement. Pour le communisme, la réponse a été formellement non. En dehors de sa disparition, il n’y avait aucun moyen de rémission du malade.

Pour le capitalisme-libéral, la réponse est hélas ! identique. Il ne peut que sombrer, écrasé sous le poids de ses turpitudes et de ses paradoxes ingérables.

La seule chose qui doit aujourd’hui nous préoccuper, est celle qui consiste à ne pas laisser le naufrage de ce Titanic de la bêtise humaine, entraîner l’ensemble de l’actuelle civilisation qui vaut quand même plus que cette énorme escroquerie maffieuse et cet Himalaya de fausse monnaie garantie uniquement par de l'endettement.

Sur quoi reposent cette solution, et ce sauvetage ?

D’abord sur le constat que si la terre ne peut produire autant que le nécessite la mise en oeuvre de ce Nouvel Ordre Mondial, alors c’est qu’il convient d’en changer, et ce, le plus rapidement possible, il y a urgence...

Pourquoi produire toujours plus de choses rapidement périssables et jetables, alors qu’il est tout aussi possible de produire des choses durables sans gaspillage ni des ressources terrestres ni des ressources humaines ?

Un reportage sur la chaîne ARTE, a révélé, et ce n’était qu’un exemple parmi tant d’autres, que les fabricants d’ampoules électriques s’étaient entendus pour faire des ampoules qui ne dureraient que 1000 heures d’utilisation, alors que les premières ampoules pouvaient avoir une durée d’utilisation de plus de 100 ans, comme en témoigne une ampoule dans une caserne de pompiers aux États-Unis, et qui brule depuis plus d’un siècle...

Aurions nous besoin d’autant d’énergie, de matières premières, de raffinerie, de centrales nucléaires, d’usines, d’emballages, de transports si ce que nous achetons était conçu pour être durable, réparable et non jetable ?

Aurions-nous la moindre crainte de pénurie si au lieu de gaspiller les ressources de la planète pour en faire des montagnes d’ordures, des calamiteuses pollutions, des populations d’obèses, des réchauffements climatiques, nous nous contentions de ce qui est juste et nécessaire en prenant soin d’avoir ce que nous avons véritablement besoin, sans pour autant cultiver une véritable addiction à la consommation futile, nuisible et asservissante ?

L’écologie, enfin pas les doctrinaires qui cherchent à nous imposer un régime totalitaire au nom de cette idéologie, mais celle qui est un art de vivre équilibré, a commencée à explorer cette voie, mais elle est encore trop contaminée par l’hyper consommation du futile.

La solution à un nom simple et largement connu du plus commun bon sens, elle s’appelle : l’économie.

Pas la finance des spéculateurs et des traders, celle-là n’est qu’une perversion et un dévoiement des lois de la nature. Je veux parler de ce que recouvre ce terme et qui signifie : épargne et réduction des dépenses dans la gestion des biens et des revenus.

Avoir un véhicule qui dure 30 ans, quitte à le remettre en état pour qu’il profite des dernières recherches en matière de confort et de consommation, n’est pas une utopie ni une régression sociale. Les Cubains, par nécessité il est vrai, entretiennent des véhicules américains qui datent d’avant la révolution, et qui roulent toujours...

À quoi sert-il d’avoir des véhicules qui roulent à 200 à l’heure, alors que les vitesses seront de plus en plus limitées ?

Combien de centrales nucléaires deviendraient inutiles (probablement toutes), si au lieu de produire sans raison des objets rapidement jetables, on réorientait l’économie sur le durable ?

Combien de tonnes de pétroles servant autant à la circulation qu’à la pétrochimie (plastiques, solvants, résines, fibres synthétiques, détergents, médicaments, cosmétiques, engrais, etc...) pourraient être économisées sans que cela nuise en rien ni au confort ni à l’art de vivre d’une population, simplement en supprimant, autant qu'il soit possible, ce qui finit invariablement dans les incinérateurs, les océans sous forme de continent de déchets, et les décharges ?

Que deviendrait l’emploi, se diront certains qui se sont laissés berner par la propagande d'un plein emploi du Nouvel Ordre Mondial ?

L’emploi serait obligatoirement transférer dans des activités de proximité, tant pour l’entretien des choses durables, que leurs adaptations aux progrès de la science.

Il serait en outre plus valorisant et plus qualifiant que celui qui consiste à n’être qu’un serviteur de robot (qu'il soit ordinateur ou constructeur), poste qu’il est toujours possible de délocaliser en transférant la machine, sans son serviteur habituel, dans un pays aux salaires insignifiants et aux couvertures sociales inexistantes, ce qui est difficilement le cas pour des services de proximité, comme le réclame l’économie.

Qu’avons-nous à faire de travailler comme des abrutis, dans des conditions de plus en plus suicidaires, pour des revenus stagnants lorsqu’ils ne sont pas en nette diminution, alors que prix, impôts et prélèvements sociaux augmentent, et tout ceci pour alimenter des pollutions, des décharges à ordures, des politiciens, des milliardaires et des malades ?

Combien est plus valorisant de savoir que ce que nous produisons a un rôle social, économique et humain dans le sens noble du terme, celui de la conscience sans laquelle la science la plus avancée n’est que ruine de l’âme...

La solution pour les individus et leur épanouissement, pour le respect de la Nature, pour un art de vivre libérateur n’est pas dans le capitalisme-libéral et le pouvoir de la finance, mais dans la bonne vieille ÉCONOMIE...

C’est la solution, mais c’est aussi le seul canot de sauvetage qu’il y a sur ce Titanic du Nouvel Ordre Mondial en train de sombrer...

Pour la mettre en oeuvre il faut d'abord admettre que nous faisons fausse route en avançant uniquement sur la voie du gaspillage généralisé.

Il n'y a pas de rédemption sans repentir sincère !

La voie de l'harmonie est dans l'
ÉCONOMIE.

Ne soyons pas les derniers à croire dans son salut...


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8 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour le gaulois libre,

Même si partage vos opinions, je ne crois pas que le changement ou du moins la réorientation de notre cape socioéconomique par la pratique de l’économie ou de la consommation réfléchie serait possible. La nature humaine n’est elle pas gouvernée par la convoitise l’envie instinctive un peu comme l’écureuil qui amasse plus de noisette qu’il n’en a besoin juste pour combler un instinct un reflexe du « on ne sait jamais ».
Je crois que le capitalisme exploite la faiblesse humaine cette envie permanente de biens matériels d’idées ou de projets a vouloir réaliser. La réalisation d’un projet matériel ou immatériel nécessite une mise en œuvre pratique ou intellectuel, cette mise en œuvre prend un certain temps le temps c’est de l’argents.
Vous n’avez pas ce temps/argents ou cette argents/temps pas de problèmes le capitalisme vous le prête on connait la suite voila comment l’homme se rend esclave de ses envies.
L‘être humain a-t-il vraiment évolué intellectuellement depuis le début des premières sociétés humaine hiérarchisées ? n’enseigne t’on pas dans nos écoles la philosophie d’avant notre ère.
Quant la boucle sera t elle bouclée ? Quant la chute se produira t elle ? L’histoire humaine est un eternel recommencement.
Si nos envies nous conduisent à la souffrance souhaitons que la souffrance nous conduise à la sagesse et que la sagesse nous conduise à la réflexion et la réflexion à la correction.
Je crois qu’aucun mode sociale humain n’en vaut une autre et que l’harmonie et la liberté sont des utopies, le bonheur des un fera toujours le malheur des autres je crois qu’il faut trouver sa place et vivre sa vie au mieux. Comme la plupart d’entre nous je hais l’injustice mais que pouvons nous y faire ?

Bien cordialement.

Jeff B.

Le Gaulois libre a dit…

Bonjour Jeff,

Je suis d’accord avec vous pour dire que le capitalisme, dans sa forme extrémiste qu’est le libéralisme, exploite non seulement les faiblesses de la nature humaine, mais aussi essentiellement ses vices et ses basses émotions comme le démontre tous les messages publicitaires, politiques, religieux...

En vérité, si le communisme, avec sa promesse de lendemains qui devaient chantés était une utopie, le capitalisme avec ses propagandes de «bonheurs» factices, comparables aux paradis artificiels des stupéfiants, non seulement est aussi une utopie, mais surtout une imposture.

Je ne partage pas votre pessimisme concernant la réorientation Politique, au sens noble du terme, de la Res publica (chose publique) en direction d’une juste exploitation des richesses terrestres. Vivre en ne respectant pas les lois de la Nature, n’est pas une chose normale, ni juste. Invariablement cela se termine par des calamités et des ruines (individuelles et/ou collectives). La Nature, tolérante et patiente, finit toujours par reprendre ses droits, et ses lois finissent toujours par s’imposer. Ce fait n’est ni négociable, ni modifiable.

Alors si les lois de la Nature ne sont ni négociables, ni modifiables, la seule variable d’ajustement reste bien le comportement que chaque individu, et à fortiori les groupes qu’ils composent, aura devant ses lois. Soit il les respecte, et il peut espérer en tirer le meilleur parti et parvenir à l’harmonie, qui n’est pas une utopie, mais le dessein normal de la Création. Soit il transgresse ces Lois, et la Justice Divine, à l’inverse de sa caricature qu’est la justice humaine, s’appliquera de façon sereine et implacable sous la forme la plus explicite celle qui consiste à donner à chacun selon ses mérites.

Mon propos n’est pas de vouloir changer l’ordre souverain des choses. Depuis la nuit des temps, l’humanité évolue selon un processus intangible du mouvement en spirale et qui se traduit par l’avènement d’une civilisation sur une octave supérieure à la précédente, son apogée et son déclin, ceci est admirablement établi dans la Génèse du Sépher de Moïse et l’épisode ésotérique et profondément hermétique menant Adam au déluge de Noé.

Rappelons ici cet extrait des animaux malades de la peste de La Fontaire : ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés.

Ceci pour dire que comme pour le déluge et sa symbolique Arche, la chute d’une civilisation, ne signifie pas la chute de l’intégralité des individus qui la composent. D’où la nécessité de le dire et d’offrir aux Consciences situées sur l’arc évolutif, la possibilité de sortir intellectuellement et spirituellement d’une identification collective suicidaire.

Alors, rappelons sans cesse, nous qui avons la chance de le comprendre et de le voir (clairvoyance), que l’ordre souverain des choses n’est pas sur la voie dans laquelle nous engagent nos dirigeants corrompus et les maîtres du désordre, générateur de chaos qui est la seule condition de la pérennisation de leur règne décadent...

Après, libre à chacun d’en faire ou non son profit, mais ils n’auront plus l’excuse de ne pas avoir été avisé...

Bien cordialement à vous.

Anonyme a dit…

Bonsoir le Gaulois libre,

Merci d’avoir répondu à mon post.
J’ai médité vos propos votre philosophie m’intéresse.
Les peuples peuvent ils vivre en harmonie ? Avec la nature certainement il n’y qu’a voir les civilisations ou les peuples que le colonialisme a asservi tout au long des sicles les indiens d’Amérique, les civilisations andines, ou les peuples africains il est vrais que ces peuples vivaient en parfaite harmonie avec la nature et dans ce cas vous avez raison l’harmonie n’est pas une utopie.
L’un de vos propos que je reprends m’interpelle et je me pose des questions : si les civilisations évolue selon un processus intangible du mouvement en spirale se traduisant par l’avènement d’une civilisation sur une octave supérieur a la précédente, pensez-vous que l’époque médiéval et son obscurantisme qui ont succédé à l’époque romaine jouait les même notes à un degré plus élevé ? L’époque romaine du moins pour ce que je pense en savoir n’a-t-elle pas connu de grands philosophes ? Différentes gouvernances dont la république ? De l’art dépourvu de pensées étriquées et perverse, une liberté égal pour l’homme et la femme ?
Les conquérants du nouveau monde qui ont décimé des peuples qui vivaient en harmonie avec la nature et plus anciens qu’eux, étaient ils spirituellement plus évolué que leur victime ?
Dans ce cas y a-t-il évolution ou involution ?

Bien cordialement.

Jeff B.

Le Gaulois libre a dit…

Bonjour Jeff,

Votre vision de l’époque romaine est fortement idéalisée et ne tient compte que de ceux qui avaient la chance d’avoir la citoyenneté romaine.

La liberté égale pour l’homme et la femme ne valait que pour les individus juridiquement libres, pas pour la cohorte des esclaves.

Et que dire des peuples qui étaient sous domination ou protectorat de Rome ?

SI vous prenez la peine de lire mon dernier livre : La Dictature à la Française, que j’offre gratuitement en téléchargement sur le lien URL ci-après :

http://sites.google.com/site/grandoeuvre/telechargements-gratuits/la-dictature-a-la-francaise

Vous y verrez ce qu’il convient d’entendre par Liberté, soit dans le sens évolutif, c’est-à-dire en intelligence et en harmonie avec le respect de la liberté d’autrui (les lois de la Nature) ; soit en involutif, la liberté sans lois, qui n’est jamais rien d’autre que la loi du plus fort, celle de la violence, de la barbarie et de la bestialité humaine, le propre de la Rome antique.

Concernant le terme de civilisation, il me semble qu’il convient de l’entendre non pas sur l’aspect d’un épisode de quelques siècles, ce qui n’en donne qu’une idée schématique, mais sur une durée plus conforme à sa véritable manifestation qui est de l’ordre de plusieurs millénaires.

À cet égard, je m’accorde à penser que la civilisation gréco-romaine se poursuit allègrement de nos jours.

Ce qui caractérise cette civilisation, c’est son impérialisme. Depuis son origine elle finance son développement par la conquête de nouveau territoire, le pillage des richesses accumulées par les peuples qu’elle vassalise, et des ressources de leurs territoires. Voyez-vous une grande différence avec ce qui se pratique aujourd’hui par nos Empereurs d’Occident ?

La Rome antique a bien évidemment su évoluer, comme le font toutes les civilisations. Ainsi, après que l’étendue de ses conquêtes ait amené l’empire bien au-delà de cette Maré nostrum, le processus de gestion politique de cet empire s’est structuré autour de deux Empereurs, celui d’Orient et celui d’Occident. À quelques rares exceptions, les Empereurs d’Orient et d’Occident se sont retrouvés être concentré en une seule personne (comme aujourd’hui les USA). La rivalité servait autant d’émulation et de renforcement de chaque empereur et da sa partie de l’Empire. Cela a été la longue période de dualité entre Rome et Byzance. Puis entre la Chrétienté ( nouveau visage de Rome depuis l’Empereur Constantin) et les conquérants de Byzance, les musulmans sous forme de croisades. Confrontation qui se poursuit à l’identique aujourd’hui, preuve s’il en était besoin, permettant de constater que l’Empire romain (civilisation gréco-romaine) est toujours bien vivant et que nous sommes en train d’assister à son véritable déclin culturel, économique, scientifique, militaire et cultuel.

Cette civilisation gréco-romaine est l’héritière de l’antique civilisation égyptienne, par le truchement des Grecs qui se sont trouvés être les bénéficiaires des quelques richesses qui s’échappaient de leur décadence depuis longtemps prévue et programmée par les grands Hiérophantes de cette civilisation.

A suivre...

Le Gaulois libre a dit…

Suite...

En la circonstance, il convient de concevoir le mécanisme des cycles de manifestation des civilisations, non pas en tant que tel, pour savoir si une civilisation est supérieure à une autre, à cet égard nous sommes encore loin d’avoir atteint le niveau de l’antique civilisation Atlantéenne. Mais de considérer que l’octave supérieure sur laquelle se manifeste une civilisation se traduira par une plus grande évolution des consciences individuelles, à l’exemple de ce qui a différencié Néandertal de Cro-Magnon. Les cycles complets des civilisations ne sont qu’un des aspects de ce processus évolutif. Ils doivent s’intégrer dans celui plus grand qu’est le cycle de l’Humanité allant d’Adam dans sa forme glorieuse pour rejoindre le nadir de son évolution, l’arc involutif ; et de ce nadir, passer au zénith de cette évolution pour parvenir à l’état de Conscience qui transcende l’animal humain en sa véritable nature initiale : la divinité humaine.

Pour en revenir au sujet de l’article concernant l’imposture du capitalisme, en violant volontairement les lois de la Nature, il démontre son état d’ignorance, et devient ainsi pour chaque conscience qui s’éveille ou qui est éveillée, un champ d’expérience permettant la mise à l’épreuve soit de son ignorance, soit de ses connaissances en choisissant de s’identifier à ce système corrompu ou en procédant à son rejet tant intellectuellement que spirituellement.

Le but n’étant pas de vouloir changer quoi que ce soit à l’ordre souverain des choses, mais simplement d’apprendre à gérer notre patrimoine karmique dont l’essentiel repose non pas sur des actes, même s’ils ont leurs importances, mais d’abord sur nos pensées.

Mais ceci est une tout autre histoire puisqu’il s’agit d’évolution de Conscience individuelle et de libération de celle-ci du joug des lois de causalité, des désirs, des passions, des vices et des émotions...

Comme le dit l'adage de Thoth l'Atlante : L'homme ne devient que ce qu'il pense...

Bien cordialement à vous.

Anonyme a dit…

Bonsoir le Gaulois libre,

Merci pour vos réponses.
J’ai encore une question si ce n’est pas abuser, vous parlez de patrimoine Karmique ce qui inclus une succession de cycles ou de périodes je crois, comment se fait il que nous n’ayons aucun souvenirs des cycles précédents ? Avoir le souvenir des erreurs commises est-ce que cela ne nous éviterai pas de les reproduire ?

Bien cordialement.

Jeff B.

Le Gaulois libre a dit…

Mon cher Jeff, voilà une question qui mériterait une réponse complexe et copieuse, peu en rapport avec le mode de communication de ce blog.

Néanmoins, et de façon très sommaire, qu’il me soit permis de vous donner les quelques indications suivantes :

Nous ne perdons jamais le souvenir de notre patrimoine karmique, mais il convient de bien considérer qu’il y a deux formes de mémoire.

La première est la mémoire organique qui est éphémère et périssable. Elle fait partie des sens propres à la forme physique qui se recycle et efface son contenu superficiel à chaque régénération propre à la biodégradabilité.

La deuxième est la Mémoire qui fait partie des cinq sens spirituels. Cette Mémoire reste en sommeil tant que l’individu n’à pas atteint le niveau d’évolution qui permet sa réactivation. Cette Mémoire emmagasine tout ce qui est en rapport avec la Connaissance (ne pas confondre avec le savoir qui lui dépend de la mémoire périssable), et qu’accumule une Conscience lors des nombreuses expériences qu’elle vit pendant ses différentes incarnations.

Pythagore, ce très grand initié, prétendait se souvenir de toutes ses incarnations passées...

Avant que de retrouver l’usage de ses cinq sens spirituels, un individu non initié a la possibilité de connaitre partiellement une partie de ses expériences antérieures. Il suffit qu’il sache analyser les qualités qu’il possède et qui relèvent non pas d’un acquis issu d’un apprentissage, mais d’une disposition naturelle que le commun des mortels qualifie de «Don» ou d’aptitude... Mozart, capable de faire preuve d’un génie en matière de composition musicale, le devait à une suite d’incarnations durant lesquelles il avait développé ses talents et aptitudes de compositeur...

Nous sommes tous égaux au regard de la Divine Création, ce qui fait la déférence qualitative entre les individus n’est rien d’autre que le nombre d’expériences qui ont enrichi les incarnations de l’un, pendant que l’autre se contentait d’incarnations mineures, celle qui sont gaspillées dans l’indolence, la frivolité et la complaisance dans l’ignorance...

La loi de juste redistribution se se caractérise par la formule suivante : à chacun selon ses mérites, et nous ne récoltons que ce que nous semons. Rien de plus, rien de moins !

C’est pour cela que la Justice Divine est sans faille.

Bien amicalement.

Anonyme a dit…

Bonjour le Gaulois libre,

Merci d’avoir pris le temps de me répondre. Je me réjouis d’internet qui permet aux gens de modestes connaissances d’entamer le débat avec les érudits.

Bien amicalement.

Jeff B