mardi 6 avril 2010

Comptes et légendes à dormir debout...

Il était une fois un gentil peuple soucieux d'aider les autres peuples...

Pendant la guerre du Vietnam, la CIA a créé la base secrète de Long Cheng au Laos. Cette base militaire qui n’avait aucune existence officielle était devenue la base aérienne la plus active du monde.

Cette base avait été négociée avec le gouvernement laotien en contrepartie d'un financement à 100% de son budget militaire, afin qu’il puisse lutter contre la menace communiste venant de la Chine et du Vietnam. Mais, comme les Américains savent si bien le faire, ils n’ont pas fait dépendre l’existence d’une base secrète aussi stratégique que celle de Long Cheng, uniquement sur les bonnes volontés et sympathies politiques du gouvernement laotien, toujours sujettes aux aléas des intérêts fluctuants. Dans le même temps et sous l’apparence des bons sauveurs du monde libre, des «droits qu’ils se font des hommes», et de la démocratie, ils venaient apporter aides, appuis et concours de toutes natures à des populations dissidentes. Ils recrutaient parmi les tribus Mong des troupes locales qui constitueront une armée intérieure de plus de 30.000 membres capable de s’opposer efficacement à l’armée officielle du gouvernement laotien, et dont le chef Mong, bras droit de la CIA, a laissé l'image de la cruauté la plus bestiale.

Pour «aider» ce gouvernement laotien à lutter contre les incursions de la guérilla communiste, le pays recevra pendant 9 années un bombardement toutes les 8 minutes et il sera déversé sur ce territoire plus de bombes que celles qui auront été larguées sur l’Allemagne et le Japon durant toute la 2eme guerre mondiale.

En échange de l’approvisionnement en riz des populations, les Américains se feront payer en opium dont ils assureront le contrôle du trafic, permettant ainsi aux services secrets d’obtenir les financements occultes nécessaires aux nombreuses et couteuses opérations qu’aucun gouvernement, ayant un minimum de sens moral - et le respect de l’État de droit sans lesquels il n’est pas possible de prétendre au statut de «Démocratie» -, ne pourrait accepter de financer.

Ici, nous voyons les limites que la presse d’information peut avoir. Cette base secrète, dont l’intensité des mouvements aériens, et l’importance en hommes et matériels déplacés, n'aurait pas dû rester secrète bien longtemps pour des spécialistes de l’information. Pourtant, même de nos jours, peu de médias font état de cette terrible base qui a eu tant à révéler sur la nature des services qui en sont à l’origine, le pays qui dispose des moyens occultes pour mener si efficacement ce genre d’opération de déstabilisation et de dissimulation, et les individus sans scrupules qui derrière l’hypocrisie des apparences de la morale, de l’humanité (Humanitaire dans sa version moderne), du droit et de la défense de la veuve et de l’orphelin, se comportent comme les plus viles crapules que l’espèce humaine est capable de produire.

Derrière le secret il y a toujours un monde d’horreur de terreur et d’ignominie. C’était vrai pour le nazisme, pour le communisme, ça l’est à l’identique pour le «capitalisme», même travesti en drag queen lourdement fardée de la liberté des peuples et de la démocratie agissant pour l’avènement du Nouvel Ordre Mondial.

Si pour le nazisme l’obsession raciste était le fil conducteur qui permettait de remonter aux sources des pires turpitudes ; pour le capitalisme c’est essentiellement la cupidité des richesses et l’avidité prédatrice de la domination et de l’asservissement de ceux que l’on prétend abusivement libérer, qui seront les fils conducteurs.

L’argent officiel sera utilisé selon toutes les possibilités de corruption et astuces imaginables (voir les mécanismes vicieux de subprimes), mais il a pour principal handicap d’être justement officiel et donc facilement contrôlable, pour peu que l’on s’en donne la peine. Voilà qui est difficilement supportable pour des esprits maffieux, corrompus et sans foi ni loi. Il leur faut donc une puissante source de moyens financiers qui échappe à tous contrôles et toutes investigations qu’elles soient comptables, politiques ou historiques. Ici intervient cette source aussi généreuse qu’intarissable que sont les trafics en tout genre et surtout le trafic de drogue. Il est manifeste, que le pays qui se prétend le plus puissant de la planète, ne saurait laisser à d’autres, cette fantastique source de revenus et de financement. Partout où il y a la guerre, il y a trafics d'armes et de drogues. Et partout ou il y a production de drogue, le marché est obligatoirement contrôlé par ceux qui disposent des moyens militaires les plus puissants, visibles et invisibles aux communs des mortels.

Le trafic de drogue du Laos, et plus que probablement celui du Sud-est asiatique, étaient sous le contrôle des services secrets américain durant la guerre du Vietnam. Comme celui colossal qui se trouve actuellement en Afghanistan, et que ces services secrets tentent de ravir aux mains des Talibans. Partout où l’armée américaine s’implante, invariablement se développent tous les trafics, dont celui de la drogue. C’est vrai pour le Kosovo, pour l’Amérique du Sud longtemps chasse gardée des États-Unis, de l’Irak et de l’Afghanistan, dont le Président actuel, «élu» par des magouilles électorales qui feraient rougir les républiques bananières les plus corrompues, pour cause d’amateurisme.

Bien évidemment, comme les origines financières sont inavouables, elles ne sont et ne seront jamais avouées. Aucun élu de n’importe qu’elle Nation n’a et n’aura droit de regard, pour cause commode du SECRET DEFENSE, sur cette maffia militaro-industrielle qui a largement supplanté en puissance, férocité, brutalité, barbarie et immoralité, les petits amateurs de la maffia sicilienne. Pour la propagande médiatique et sa posture politique officielle, ce Janus présente la face d’un redoutable chasseur de trafiquants ; pour l’autre face, celle de ses services secrets et des officines occultes, c’est le Capo di tutti Capi...

N’oublions pas que les «Contras» du Nicaragua étaient financés par les services secrets américains, grâce au trafic des ventes d’armes à l’Iran. Pour une affaire qui a surgi au grand jour, combien de dissimulées ?

Le général Noriéga, ancien chef des forces armées panaméennes, et chef de cet État, était une ancienne recrue de la CIA, qui a cru pouvoir s’affranchir de la tutelle de son Suzerain en contrôlant le trafic de drogue de son pays pour son unique profit. Il a été enlevé et «jugé» par son farouche mentor qui ne supporte jamais que son autorité, sur la domination des trafics, soit un tant soit peu remise en question.

Heureusement, le gentil président Obama est arrivé à point nommé pour restaurer l’image de virginité angélique de la Bête (voir l’apocalypse) qui a une fâcheuse tendance, ces dernières décennies, à se laisser aller au niveau des apparences...

D’ailleurs si vous voulez en vérifier l’efficacité, il vous suffit de contrôler le niveau d’évolution du chiffre d’affaire du trafic de drogue dans le monde il était dernièrement à plus de 400 milliards de dollars...

Mais dormez tranquille braves gens, c’est juste un conte pour doux rêveurs....


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