samedi 18 décembre 2010

L'indignation légitime est une résistance à l'oppression.


WikiLeaks et les écuries d’Augias de la Mondialisation.

Julian Assange, dont on mettra peut-être plusieurs décennies pour découvrir l’impact réel qu’il aura eu sur la chute de l’Empire du Nouvel Ordre Mondial, a remis en lumière un des principes issus du Siècle des Lumières et de la Révolution Française, celui de la transparence.

La transparence c’est, que le veuillent ou non les tartufes qui nous gouvernent dans un état pitoyable de corruption généralisée, la base de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.

Sans cette transparence, comment établir le respect de l’égalité des droits ?

Sans cette transparence comment rendre efficient le principe du droit commun qu’instaure cette Déclaration et qui a demandé, avant que de figurer comme un droit Naturel, Sacré, Inaliénable et Imprescriptible, que soient supprimés tous les privilèges ?

Sans le droit commun, principe absolu de la DDHC, comment prétendre à la justice ?

Et sans justice que reste-t-il de la Liberté, autre droit absolu et de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, et de la Constitution de 1958 ?

La transparence est la base de la Liberté, elle est aussi la condition incontournable pour que puisse exister la séparation des pouvoirs.

Comment un pouvoir, comme le judiciaire, pourrait-il demander légitimement que lui soit rendu compte, si l’exécutif s’enferme, comme c’est hélas ! systématiquement le cas aujourd’hui, dans la pratique nauséeuse du secret ?

Comment la société pourrait-elle obtenir, que ce soit par l’un de ces membres ou de la représentation nationale, que lui soient rendus des comptes de ses agents publics ou de son administration si, comme c’est devenu la règle, il lui est opposé n’importe quelle forme de secret ?

Je rappelle, tant nos élites de tous poils (politiques, médiatiques, intellectuelles) ont une fâcheuse tendance à l’ignorer, que cette exigence de transparence, concernant les agents publics et l’administration, n’est rien d’autre que la stricte application de l’article 15, de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.

" La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration."

Droit ayant un caractère d’absolu, car, conformément aux dispositions sans ambiguïté de cette Déclaration, de par son caractère : Naturel, Sacré, Inaliénable et Imprescriptible, aucune loi, aucun règlement aucune disposition administrative ne peu ni en limiter, ni en supprimer la porté et l’application.

Autant dire que j’ai été choqué, outré, indigné, de voir nos édiles gouvernementales, mais pire encore, une cohorte de journalistes de toutes sensibilités, venir clamer péremptoirement et avec la suffisance qui sied à l’arrogance et à l’ignorance, qu’il fallait s’opposer à la prétendue dictature de la transparence.

Honte à vous âmes perverses, consciences dépravées, propagandistes
dogmatiques, agents serviles de l’arbitraire et du totalitarisme !

La «démocratie», dont chacun se gargarise, histoire de roucouler médiatiquement des tirades ampoulées du politiquement correct, ne repose que sur la transparence. Celle d’abord des urnes, comme celle du respect de son pacte fondateur : la Constitution.

Les négationnistes de la transparence, ne se rendent-ils pas compte à quel point ils étalent au grand jour leur propre état de corruption intellectuel, et leur absence d’éthique et de morale politique ?

Le secret est la base de toutes corruptions. Sans lui pas de fonds mystérieux servant à d’authentiques corruptions.

Sans le secret, pas de marchés occultes avec valises de commissions et de rétro-commissions.

Sans le secret, pas de financements occultes pour se sordides opérations politiciennes et essentiellement mafieuses.

Sans le secret, pas de minable secret défense et de corruption généralisée tant de la part des corrupteurs, que des corrompus.

Sans le secret, pas de marchés truqués et de concurrences faussés, toujours au détriment de ceux qui règlent la facture en dernier ressort : le cochon de citoyen contribuable. Et au profit des privilégiés.

Sans le secret, pas de mafias, pas de trafics, pas de paradis fiscaux, pas de magouilles.

Sans le secret, il n'y aurait pas de FED, cette Banque centrale américaine ne reposant sur aucune légitimée institutionnelle. Organisme privé, entièrement entre les mains des banques privées, et utilisant à sa guise les fonds publics dans une opacité épouvantable et avec pour conséquence : la spoliation des contribuables américains et la plus grande crise financière et économique, comme l’humanité n’en a encore jamais produit, et dont nous sommes seulement au début du pire.

Sans le secret, nous aurions une Agence française de sécurité sanitaire (AFSSA) qui ne serait pas tenue, pour plus de 80 %, par des membres issus des grands laboratoires, ce qui fait qu’étant juge et parti, elle laisse régulièrement des médicaments connus pour leur nocivité patente, contaminer une population, avec son cortège de morts pudiquement qualifiés d’involontaires, uniquement pour ne pas faire perdre une source de profits, dont une partie sert à corrompre chacun des intervenants, qu’ils soient politiques ou administratifs.

Sans le secret, nous saurions déjà tout sur les rétros commissions dont l’existence n’a rien à voir avec la protection des intérêts supérieurs de la Nation, mais bien plus à couvrir les ignobles et sordides turpitudes de caractère électoral de politiciens sans dignité et sans mérite.

La culture et le développement du secret sont les marques d’infamie des sociétés mafieuses et des gouvernements corrompus et nécessairement TOTALITAIRES. Le secret s’impose toujours par la force, l’injustice et la violence.

Voilà ce que défendent les partisans qui s’insurgent contre la dictature de la transparence. Belle coquecigrue que cette balourdise, car lorsque la transparence imposera véritablement ses règles (que les fumistes appellent dictatures), alors c’est que nous serons retourner à la Démocratie et l’état de droit.

Aujourd’hui, et nous pouvons remercier Julian Assange pour cet apport inestimable qu’il fait à notre civilisation occidentale, ceux qui parlent de dictature de la transparence ne sont que des agents serviles d’une nomenklatura à la moralité de pacotille et agissant comme activistes de la propagande du politiquement correct.

L’indignation est une première et incontournable manifestation de résistance à l’arbitraire. Les agents de cet arbitraire sont les défenseurs de l’opacité, du secret et des magouilles entre corrompus.

La défense des libertés passe par le respect de la transparence, il ne peut pas en être autrement !


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mercredi 1 décembre 2010

Première révélation.


La technique de manipulation des masses pour obtenir leur asservissement. 1

Ce qui va suivre doit se comprendre comme une inductance résultant d’un choc sismique. Un peu comme lorsque nos physiciens font entrer en collision des particules à la vitesse de la lumière pour tenter d’en découvrir leurs composantes.

Il en est en politique, comme il en est en physique. Certaines choses ne se découvrent que par déduction et induction intelligentes des effets et des causes. Ceux qui n'utilisent pas leur intelligence et leur libre arbitre n'ont pas accès à ces connaissances, ce qui n'est que justice.

Une des preuves les plus flagrantes - parmi tant d’autres qui échappent à la clairvoyance des individus maintenus dans l’ignorance -, de la réalité de cette manipulation systématique à grande échelle que pratiquent nos gouvernements corrompus, au-delà de ce qu’il est permis d’imaginer pour un esprit naïf et simpliste, se trouve actuellement étalée devant l’opinion mondiale par Wikileaks.

Qu’il suffise de voir avec quel acharnement l’ensemble des gouvernants de la planète tente d’en réduire la porter, de discréditer le bienfaiteur de l’humanité auquel nous devons la chance de cette brutale lever du voile, celui dissimulant les horreurs de la corruption d’États généralisée sous l’alibi fallacieux qui caractérise les mafias je veux parler du secret.

Wikileaks, par son action salutaire pour la sauvegarde de l’humanité et de la PAIX, (la guerre se prépare toujours en secret), nous offre en prime le moyen de comprendre qu’il y a bien derrière le fumeux Nouvel Ordre Mondial, non pas un orchestre rouge, mais un orchestre noir (comme le pétrole), celui de la puissance malfaisante à la bannière étoilée qui s’est donnée pour dessein la domination du monde par la force la plus brutale et la plus barbare : militaire !

Les techniques très sophistiquées qu’elle utilise pour asservir son propre peuple, en lui supprimant tous les acquis d’une Constitution qui devait préserver les droits fondamentaux de ses citoyens sont, grâce à ces révélations grossièrement visibles, devenus caducs. Il a suffi d’une élection truquée d’un G.W. Bush, pantin d’une clique financière et militaro-industrielle occulte, pour que les acquis d’une véritable liberté soient ruinés, sans que ce peuple, anesthésié et abêti par une constante propagande médiatique et éducative, ne s’aperçoive de sa totale mise en esclavage économico-judiciaire.

Le double langage de cette puissance brutale, injuste et tyrannique, est mis en évidence tant par ses actes que par ses propos occultes. Derrière ce que véhicule le discours aseptisé, hypocrite et faussement moral, à destination des foules qu’il convient de sans cesse berner, il y a celui qui révèle les véritables arrières pensées de cette organisation mafieuse qu’est la Mondialisation, concept qui a une origine Etasunienne.

Sans être particulièrement perspicace, il est aisé de constater que le langage de ces gouvernants corrompus, lorsqu’il est livré à la réalité de ce qu’ils pensent, est d’une brutalité, d’une trivialité et d’une immoralité sans limites. Si ce langage doit être tenu secret, c’est bien parce qu’il met en évidence la tartuferie et l’hypocrisie de ces dirigeants sans scrupules, ce que traduisent leurs actions et leurs politiques qu’ils masquent grossièrement par des propagandes faussement drapées dans une morale de pacotille.

Cette grossière propagande - si bêtement relayer par ses plus fidèles agents que sont les différents médias entièrement à sa solde et sous total contrôle des différents gouvernements vassalisés -, s’évertue avec une constance et une uniformité internationale, à jeter le discrédit sur tous ceux qui essaient d’éclairer l’opinion publique sur non pas une théorie du complot, mais l’objective réalité de celui-ci et qui fut dénoncé tant par Einsenhower que par Kennedy.

Malheur à Julian Assange qui deviendra rapidement l'individu le plus abject de la création à force de calomnies constantes des plus hautes autorités politiques, philosophiques et pourquoi pas : religieuse, bruyamment relayer à la une des principaux médias. Le vice et la corruption institutionnalisés savent comment détruire l'honorabilité du plus innocent des citoyens par la calomnie, le mensonge, les manipulations, les rumeurs, les accusations sans preuve et les condamnations sans justice. Et les exécutions sommaires si nécessaires.

Il a pourtant été établi que la dernière guerre mondiale avait eu pour cause principale les accords et protocoles secrets entre différents États. Ce culte du secret si caractéristique des États totalitaires, des dictatures, organisations occultes aux desseins malfaisants et des mafias, est la marque diabolique sous laquelle s'abritent les principaux dirigeants de la planète. Par ces pactes secrets, ces petits arrangements financiers, industriels et militaires, l'ogre dominateur, telle la grande prostituée de l'Apocalypse, étend son emprise sur le monde en vassalisant les gouvernements corrompus qui viennent chercher l'adoubement militaro-industriel, les techniques et les moyens financiers de corruptions et une fausse autorité supranationnale qu'ils opposeront à celle des souverainetés populaires pour en usurper le pouvoir.

Notre actuel Président de la République était et est pro-américain. En vérité il n'est pas pro-américain (dans le sens favorable au peuple de ce pays), mais il a fait allégeance à l'organisation mafieuse qui a détourné la souveraineté du peuple américain. D'où son souhait d'envoyer un contingent français pour participer à la guerre d'Irak. Heureusement qu'à l'époque il n'était pas encore Président. D'où sa décision de réintégrer l'OTAN, dès son élection. D'où sa décision de mettre en pratique en France, la technique des subprimes avant qu'elle fasse faillite aux États-Unis avec les conséquences désastreuses que nous connaissons sur l'économie mondiale. Heureusement là encore le temps lui a manqué. D'où son allégeance non pas au capitalisme, mais à la Ploutocratie apatride avec laquelle, lui et ses frères, sont intimement et financièrement liés.

Par ces premières révélations que nous apporte Wikileaks, nous pouvons constater que les vassaux de la puissance dominatrice et prédatrice (concernant l'exploitation de la moindre richesse) ont pour feuille de route non pas de défendre les intérêts bien compris de l'État et du peuple qu'ils représentent et dirigent, mais avant tout de mettre en place l'organisation tentaculaire et occulte, ainsi que les techniques communes à cette organisation de manipulation et d'asservissement des populations. Par ailleurs Wikileaks apporte la démonstration que le monde est structuré par des réseaux SECRETS, dont un nous est accidentellement en partie dévoilé. Mais pour combien d'autres astucieusement dissimulés à la vue et aux contrôles légitimes et obligatoires sans lesquels la Démocratie de chaque pays, n'est plus qu'une marionnette activée par des fils tenus par des mains étrangères et rarement bienveillantes, comme le démontre les actualités en Grèce, Irlande, Portugal, bientôt en Espagne, Italie et, en partie, déjà en France.

Partout où le même programme est appliqué, selon l'organisme centralisateur qu'est le F.M.I., nous pouvons constater qu'il s'agit de paupériser une large part de la population ; de déglinguer la classe moyenne tout en permettant à une élite dirigeante de conforter grassement ses richesses. Une classe de pauvres reléguer à la dépendance et l'assistanat ; une classe moyenne fragilité et rendu instable tant dans ses conditions matérielles que dans son statut social et ses perspectives, voilà de quoi obliger tout ce petit monde à bosser sans trop se plaindre. Car l'astuce du système repose sur le fait que le travail leur est présenté, même lorsqu'il est sous-payé, comme une faveur qui leur est accordée temporairement et à condition de bien se tenir.

Le servage n'est plus à concevoir selon ce qui se pratiquait au Moyen-Âge, mais celui qui est sa déclinaison moderne n'a pas grand-chose à lui envier dans sa brutalité et la mise sous asservissement des populations. Vous voulez la protection du Seigneur dominant, alors il vous faudra la payer de votre sueur et de votre sang si nécessaire.

Le peuple, contrairement à ce qu'on veut lui faire croire, depuis longtemps n'est plus souverain. Il n'est pas davantage libre, ou alors juste libre d'aller bosser au point d'être révolté lorsque d'autres catégories professionnelles luttent pour défendre ses propres intérêts… Ce qui en dit long sur l'état d'anesthésie du corps social.

Relevons à ce sujet la bérézina du dernier combat des syndicats de ce pays contre une loi de réforme des retraites. Cette bérézina est la victoire sans appel du système mis en place par les organisations occultes et apatrides. L'amateurisme, pour ne pas dire l'infantilisme de ces syndicats - sauf à imaginer une certaine complicité avec ces pouvoirs corrompus, ce qui n'est pas à exclure -, se trouve caractériser par leur manque d'appréciation des rapports de force. Le soutien majoritaire du pays à lamentablement plier des genoux face à une clique d'apparatchiks d'une technostructure ultra minoritaire, mais disposant des leviers de la communication, de la force publique et militaire, et de la docilité de cette technostructure aussi corrompue que ses dirigeants.

Face aux techniques, secrètes et terriblement sophistiquées de manipulation et d'intimidation, qu'utilise le pouvoir en place, les syndicats se sont comportés comme des amateurs, des fanfarons et des fantoches. Ils se sont montrés parfaitement incapables (toujours dans l'hypothèse naïve de leur incompétence) de coordonner les puissantes forces du travail dont chaque catégorie ne demandait qu'à agir dans l'unité ce qui aurait littéralement écrasé ceux qui n'ont que l'apparence du pouvoir. Ils ont fait inutilement descendre, histoire de les balader, des millions de citoyens sans aucune volonté d'utiliser cette puissance manifestée pour un but utile. Ces mêmes syndicats, y compris étudiants, manipuler grossièrement par une oligarchie politique cramponner à ses privilèges, ont su efficacement faire descendre dans la rue des millions de Français pour faire élire un des Présidents parmi les plus corrompus, mais à ce niveau ils se valent tellement tous, que nous ayons eu : Chirac…

Aujourd'hui, chacun s'accroche à ce qu'il croit avoir, et qu'il a peur de perdre. Le travailleur à son emploi précaire et souvent mal payer. Le commerçant à son petit commerce. Le retraité à sa retraite qu'il va pourtant inéluctablement se faire bouffer par l'intermédiaire d'une inflation déguisée qui fait qu'avec une retraite augmenter selon un indice du coût de la vie qui ne reflète plus depuis longtemps la réalité économique, d'année en année, il ne parviendra plus à payer ses factures, et son strict minimum vital. Le propriétaire sur lequel vont peser de plus en plus de taxes, investissements écologiques obligatoires et de prélèvements pour combler les déficits sociaux. Sans compter, qu'avant d'être véritablement propriétaire, il doit payer aux banques qui lui ont fait crédit, plus d'une fois la valeur de la maison. Maison qu'il croit avoir acheté comme étant une bonne affaire, ce qu'il ne constatera pas forcément lorsqu'il sera dans l'obligation de la revendre.

Pendant ce temps, personne ne perçoit le terrible piège qui se referme lentement et inexorablement sur ce qui fonde la richesse d'un peuple, comme l'a amplement démontré le communisme, et qui est sa LIBERTÉ…

Dans un prochain article, je continuerai la déclinaison des moyens de manipulations très complexes qui sont mises en application par les frères de l'ombre.

En attendant, à chaque jour suffit sa peine...;-)


Pour compléter ce présent article vous pouvez consulter celui de Paul Craig Roberts qui est un ancien rédacteur en chef du Wall Street Journal. Il a également été Secrétaire-adjoint au Trésor des USA sous Reagan.



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mercredi 17 novembre 2010

L’aveu de corruption du Conseil Constitutionnel




La consanguinité dégénérative des membres de la technostructure gouvernementale corrompue.

J’avais, lors d’un précédent article, mis en évidence l’imposture du fumeux Conseil Constitutionnel dans sa décision aussi baroque qu’irresponsable qui consistait à dénoncer la pratique courante de la garde à vue comme contraire à la Constitution, tout en accordant (comme s’il en avait la faculté), le droit à l’exécutif en place, de poursuivre l’usage de son arbitraire jusqu’en juillet 2011...


Cette violation de tous les principes de droit et du pacte fondateur de la République n’a pas retenue l'attention de beaucoup d’hommes politiques, ce qui n’est pas fait pour me surprendre ; par aucun journaliste et pratiquement aucun juriste... Voilà qui en dit long sur l’état de corruption active et passive de notre société et de l'ensemble des membres du corps social...

Aujourd’hui, pour ceux qui viendraient encore à douter du bien-fondé de mes observations, nous avons un nouvel élément qui ne fait que confirmer la justesse tant politique que juridique de l’état de dictature qui caractérise notre gouvernement corrompu, comme j’ai eu l’occasion de le décrire, preuves à l’appui, dans mon dernier livre : La dictature à la Française.

Ce nouvel élément c’est la décision de ce jour du Président du Conseil Constitutionnel de ne pas communiquer à la justice les échanges entre les membres du Conseil statuant sur la validation des comptes de la campagne présidentielle d’Édouard Balladur. Pièces devant venir éclairer le juge Renaud Van Ruymbeke chargé de l’enquête, de plus en plus sulfureuse, visant les plus hautes autorités de l’État dans l’affaire de l’attentat de Karachi.

D’une part ce refus vient à l’encontre d’une autorisation du garde des Sceaux, Michel Alliot-Marie qui avait assuré le 20 octobre 2010 à l’Assemblée nationale, que la justice pouvait avoir accès aux débats internes au sein du Conseil Constitutionnel, et d’autre part, cela vient en violation d’un des principes de la Constitution, par ailleurs réputé Naturel, Sacré, inaliénable et Imprescriptible, je veux parler de l’article 15 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, la Loi des lois que ce Conseil Constitutionnel est chargé de soi-disant préserver contre les tentations totalitaires, comme hélas! notre pays en a connu trop souvent avant la Révolution, mais tout autant après...

L’excuse invoquée est pour le moins aussi ridicule que grossièrement stupide. Si, chaque citoyen est tenu dans ce pays de rendre des comptes à la justice lorsqu’elle en manifeste le souhait, il paraît pour le moins surréaliste d’imaginer qu’il puisse y avoir tant dans le corps de l’exécutif que dans celui du législatif, des individus ou des administrations qui puissent se soustraire à cette obligation, ce qui serait, la encore, contraire à l’article 6 de la DDHC qui impose le principe du droit commun sans qu’il puisse n’exister aucun privilège puisque, pour que la DDHC de 1789 soit applicable, il a été déclaré la suppression des tous les privilèges.

Si nous pouvons difficilement admettre une forme arbitraire du secret des délibérations et des votes vis-à-vis du grand public - bien que cela reste juridiquement discutable eu égard au fait qu’aucune loi, aucune réglementation ne peut aller à l’encontre d’un seul article de la DDHC, et dont l’article 15 évoqué ci-dessus -, ce secret de pacotille (même pas un secret défense si souvent utilisé pour camoufler de nombreuses magouilles), ne saurait être opposable au pouvoir judiciaire, indépendant des deux autres pouvoirs, de par les dispositions de l’article 16, de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, dont le citoyen Jean Louis Debré tient pour quantité négligeable avec une parfaite insolence et suffisance qui est la marque des pédants membres de la nomenklatura de cette technostructure corrompue.

Ce Conseil Constitutionnel, qui n’a jamais été autre chose qu’un artifice voulant donner une crédibilité à ce qui n’en avait pas, révèle de plus en plus sa duplicité. D’un côté il se drape, comme le vice dans les habits de la vertu, dans l’apparence de la sagesse au-dessus des contingences sordides des débats politiques, et de l’autre, comme tous ses membres sont issus de la technostructure corrompue, il se comporte comme une organisation clanique et malfaisante puisqu’il entrave le bon fonctionnement de la justice et donc porte atteinte à la LIBERTÉ, à nos libertés, car il n’y a jamais de liberté sans justice.

Le Conseil Constitutionnel est une administration liberticide, contraire à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, comme le stipule clairement sont article 2 :

Article 2 - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.

Mais reste-t-il dans ce pays quelques esprits libres et éclairés pour encore s’indigner d’une telle forfaiture ?


De plus en plus, j'en doute !
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mercredi 20 octobre 2010

La retraite en chantant...

La réforme des retraites ou la réforme des dupes.

Le gouvernement et sa technostructure qui se confondent dans un état de corruption complice et avéré, nous racontent que si leur réforme des retraites ne passe pas, ces retraites risquent de ne plus être payées.

Que l’état de déficit des caisses de retraite (dû à l’allongement de la durée de vie) impose l’absolue nécessité de cette réforme autoproclamée courageuse - ce qui induit naturellement le courage de la part de ceux qui en sont les promoteurs -, cela reste discutable tant l'origine de ce déficit reste douteux.

En vérité, tout ceci n’est que mensonge, propagande grossière et tentative de manipulation des peurs et des émotions pour imposer de plus en plus de sacrifices aux plus démunis. Une paupérisation savamment orchestrée

La réalité est beaucoup plus sordide, médiocre et cupide. À force de dépenser sans compter, comme tous les gouvernements se sont évertués à le faire ces quarante ou cinquante dernières années. Malgré l’abondance délirante des recettes grâce au pouvoir sans limites laisser - par les parlementaires tout aussi corrompus que les gouvernements dont ils ont permis l’avènement -, aux services fiscaux pour multiplier taxes, impôts, déficits et autres journées de solidarités - qui ne sont que des impôts au sens des contributions communes telles que l’entend la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 -, les dépenses n’ont jamais cessées de progresser plus vite que les recettes. Preuve que la multiplication des impôts n’est pas le remède aux déficits, mais que seule la réduction des dépenses est le vrai remède, et rien d’autre !

Il est aisé de constater la façon déraisonnable, démesurée et extravagante avec laquelle nos gouvernants distribuent les millions d’euros d’euros ( je devrais dire les milliards, tant depuis le début de la crise la mesure a changé d’échelle). Que des banques, des industries, des financiers, des états en faillites ou des constructeurs d’avions de combat manifestent un souci de trésorerie, alors la machine à distribuer des milliards se met en route et arrose copieusement toutes ces structures essentielles au maintien au pouvoir d’une pseudo élite parfaitement illégitime et d’une puissante technostructure asservissante et complice de l’arbitraire, ce qui s'appelle la dictature.

Je disais que les dépenses progressaient toujours plus vite que les recettes. Qu’importe, il suffit de détourner les sommes destinées soit à la protection sociale, ce qui maintient artificiellement la Sécu en déficit, permettant à cet illustre technocrate, Michel Rocard, de nous concocter ces diableries fiscales que sont la CSG et le CRDS, mi-impôts mi-cotisations fiscales sans être véritablement ni l’un ni l’autre... Comme toujours, ces chimères ont été conçues, parole d’honneur (de politicien) et le coeur sur la main, pour une durée limitée qui ne cesse d’être prolongé, pour finir par devenir probablement permanente.

Or, s’agissant du trou de la Sécu, dont nos brillants technocrates finiront par nous dire un jour qu’elle ne rembourse plus rien, tout en parvenant à maintenir, voire augmenter le déficit, il faut savoir que sur les 11 milliards d’euros de déficit en 2009, 7,8 milliards de taxes sur le tabac destinées à la Sécu ne sont plus reversées ; 3,5 milliards, de taxes sur l’alcool destinées à la Sécu, ne sont plus reversées ; 1,6 milliard, des primes d’assurances automobiles destinées à la Sécu, n’est pas reversé ; 1,2 milliard, de la Taxe des industries polluantes destiné à la Sécu ne lui est pas reversée ; 2 milliards de la part de TVA destinée à la Sécu, ne sont pas reversés ; 2,1 milliards de retards de paiement à la Sécu sur les contrats aidés ; 1,9 milliard de retards de paiement des entreprises...

Total de l’addition : 20,1 Milliards d’Euros !*
*Source sécurité sociale.

En réalité, contrairement à ce que nous serinent à longueur d’année tous les gouvernements corrompus, la Sécu n’est pas en déficit !

Alors pourquoi la CSG ? Pourquoi le CRDS ? Pourquoi la contribution de 1 euro sur les consultations médicales ? Pourquoi toutes ces réductions de remboursement sur les médicaments ? Pourquoi ces augmentations de plus en plus insupportables pour les plus démunis, des primes d’assurances mutuelles complémentaires ?

Parce que nos gouvernants ruinent par leurs gabegies et leur incompétence, que génère toujours un état de corruption, l’effort de chaque citoyen de ce pays, ce qui fait peser sur les plus fragiles et les plus pauvres de nos concitoyens un fardeau de plus en plus insupportable, et pour les autres un constant recul de leur situation économique et sociale.

Pour les caisses de retraite, il en est de même. Le déficit à d’abord pour origine les multiples exonérations accordées aux entreprises, pour tenter de compenser les inepties qu’entrainent les conséquences d’une mondialisation imbéciles, ce qu’a toujours dénoncé notre Prix Nobel d’économie Maurice Allais :

La Mondialisation une perversion

Le plus incroyable de l’histoire c’est que toute cette gabegie financière n’a été possible que par cet état de corruption qui repose sur une monstruosité parfaitement illégale qu’est le code fiscal comme le démontre avec une implacable pertinence Maïtre Philippe FORBAT-LABATUT, avocat de Sos Justice :

L'illégalité de la Fiscalité française.

Alors, le peuple qui perçoit de plus en plus que non seulement on lui raconte de monstrueuses conneries, commence à en avoir plus qu’assez qu’on lui fasse payer les abus de pouvoir qui viennent littéralement gavés les privilégiés et les nantis d’une nomenklatura qui n’a plus rien à envier à celle de l’ancienne URSS, ou encore aux aristos de l’Ancien Régime dont ils ont de plus en plus l'arrogance et le mépris...

Le chef de l'État ne respecte plus les lois dont il est le gardien ni les principes de la morale qui fondent le pacte républicain ; le gouvernement ne respecte pas la constitution et notamment la séparation des pouvoirs ; les élus de la Nation ne respectent ni la Constitution ni la loyauté de leur engagement vis-à-vis de leurs électeurs qu'ils ne cessent de berner ; la technostructure n'obéit plus aux lois sachant qu'elle bénéficie de l'insolent privilège d'être exonéré d'avoir à rendre des comptes à la justice, ce qui remet en cause le sacro-saint principe du droit commun issu de la Révolution française ; les magistrats empêtrés dans un maelström de lois scélérates et/ou contradictoires sont incapables de dire le droit, et bien souvent sont en totale connivence avec le pouvoir corrompu. Voyant que l'exemplarité en matière de droit et de justice n'est plus la règle au plus haut niveau des responsables, les flics, depuis longtemps, s'exonèrent d'avoir à respecter scrupuleusement les lois tant au niveau de la pratique de leur profession qu'en ce qui concerne les droits fondamentaux des citoyens. l'exemple de la garde à vue censurée par le Conseil constitutionnel et la cour de Cassation en est la preuve flagrante.

Comment demander à la société civile de faire preuve d'esprit citoyen respectueux du droit lorsque les élites se caractérisent, avec l'insolence et l'arrogance qu'on leur connaît, par la vanité d'occuper un pouvoir devenu illégitime en ayant constamment triché avec les règles les plus sacrées, comme le démontre l'affaire des emplois fictifs, les financements occultes, les retro-commissions avec morts d'hommes à la clé, les fonds secrets et les insondables magouilles qui se dissimulent derrière le "secret défense" ?

Alors, les banques en font à leur guise dans les paradis fiscaux, les industriels délocalisent pour aligner les acquis sociaux sur les pays en voie de développement, les corrupteurs deviennent des exemples de réussites, les corrompus des leaders d'opinion.

Résultats : la faillite d'un système économique au niveau planétaire, qui entrainera la faillite des États, des collectivités locales et des systèmes de protection des plus fragiles. La seule cause à ces fléaux, et il n'y en a aucune autre : c'est la corruption institutionnalisée…

Le prix de la corruption généralisée c'est toujours la ruine soit économique, soit pour cause de guerre, soit, pour celle qui est en cours de gestation, pour cause des deux réunie.




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dimanche 19 septembre 2010

Le cynisme de la morale de pacotille.


Les indignations sélectives des politiciens tartufes.

Grande affaire d’État que celle de l’expulsion de Roms en situation non seulement irrégulière, mais, qui plus est, violant les principes fondamentaux de l’État de droit et du pacte républicain.

Les diablotins de la pensée fossilisée par un dogmatisme aussi caricatural que ridicule, viennent sur les devants de la scène médiatique pousser leurs cris de vierges effarouchées, de vertu outragée, de dignité irrémédiablement perdue.

L’opprobre, la calomnie, l’invective sordide, les grossières diffamations, les menaces et intimidations, rien ne manque dans l’arsenal de nos joyeux Torquemada des inquisiteurs du politiquement correct. Non seulement ils sont indignés, nos responsables politiques français, européens, onusiens, mais ils entendent laver l’affront dans l’eau pure d’une justice aussi vertueuse qu’irréprochable...

Car, et c’est là que la grandiloquence tourne à la pantalonnade, nos imprécateurs (trices), qu’ils soient de la mouvance journalistique, politique, philosophique (ce qui ne veut pas dire intelligent) et religieuse, n’utilisent leur morale à géométrie variable que selon une vision sectaire, étriquée et médiocre de l’Histoire et surtout du droit. Ils sont si peu familiarisés avec cette notion de Justice (qui se confond ici avec la vertu cardinale), qu’ils en oublient que cette véritable Justice est l’essence même de la LIBERTÉ et que la fausse est nécessairement liberticide !

Des émigrants, qui ont un pays d’origine considéré, notamment pour les Roms, comme libre et démocratique au point de faire partie de l’Europe, ne respectent pas les conditions définies par les règlements européens. Les dirigeants du pays qui les accueille sont donc parfaitement en droit, préservant en cela les intérêts des membres du corps social dont ils sont les représentants ayant reçu délégation de souveraineté, de faire en sorte qu’ils ne viennent pas délibérément enfreindre des lois, qui, par ailleurs, sont imposées avec rigueur à l’ensemble des citoyens légitimes de ce pays.

Ces émigrants constituent des ghettos caractérisés par une insalubrité et des conditions parfaitement inhumaines de vie, au regard des normes sanitaires et sociales, autres règles qui s’imposent, toujours avec rigueur, aux citoyens du pays d’accueil. De surcroît, ils occupent régulièrement et en parfaite illégalité des propriétés privées, générant ainsi de graves troubles à l’ordre public.


Qu’un citoyen de ce pays ose répliquer avec un peu de vigueur à un flic qui lui dresse procès verbal pour avoir dépasser la vitesse autorisée de 2 km heure, et le voilà rapidement mener en garde à vue. Il n’y a pas eu beaucoup de nos tartufes du politiquement correct pour dénoncer cette pratique arbitraire, comme l’a reconnu le fumeux Conseil Constitutionnel. L’Europe n’a pas lancé ses plus éminents gardiens de la moralité publique, pas plus que les instances onusiennes ne se sont émues d’une fâcheuse dérive totalitaire et liberticide touchant plus de 800.000 personnes par an, ce qui est autrement plus grave que les pratiques qu’ils dénoncent avec des cris d’orfraie volant au-dessus d’une future proie.

Alors, qu’aujourd’hui, qu'un gouvernement ne fasse respecter rien de moins que les dispositions des la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, ne devrait pas émouvoir les ignorants à l’angélisme benêt. Car c’est bien une disposition de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, qui dispose que la loi est la même pour tous. C’est toujours cette même Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, qui, toujours, dispose que tous citoyens doivent participer aux dépenses d’administration par une contribution commune. Contribution commune qui recouvre tant les fiscales que les sociales, ce qui fait que ce devoir de citoyen lui confère bien naturellement des droits, et qu’à défaut de contribution commune, le devoir faisant défaut, il prive l’individu de ses droits, ce qui n'est là encore que justice... Ce qui vaut pour l’un, doit valoir pour tous les autres, article 6, de cette Déclaration. C’est toujours la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, qui dispose que le droit de propriété est INVIOLABLE et SACRÉ. Faire respecter ce droit de propriété est non seulement une ardente obligation, mais il est l’expression même des Droits de l’Homme que nos tartufes invoquent avec tant d’ignorance et de cynisme grossier.

L’expulsion des émigrants venant des pays européens et en situation irrégulière n’est pas une discrimination, mais la simple application du droit national et européen. Un gouvernement qui s’exonérerait de faire respecter ses propres règlements ne serait rien d’autre que corrompu et totalitaire et manifestement c’est ce qu’ambitionne l’exécutif non élu d’une Europe si peu démocratique et si peu respectueuse des DROITS de l’HOMME.

Enfin, l’outrance, l’emphase, la démesure et l’exagération des propos tenus par nos autos proclamées gardien de la morale publique sont réduits à leur nullité originelle et congénitale si on les compare avec les silences accablants face à l’ignoble discrimination que pratique un État ouvertement raciste comme l’est Israël envers le peuple palestinien martyr. Cela n’empêche nullement ces dirigeants européens de multiplier sournoisement les accords commerciaux, économiques, financiers et culturels avec cet État fasciste, totalitaire et fondamentalement illégal au regard du droit international, sans qu’il y ait ni opprobre, ni protestation, ni menaces, ni évocation des DROITS de l’HOMME.

Le gouvernement israélien sait que s’il ne pratique pas la discrimination et le racisme, compte tenu de la différence de densité qu’il y a avec les populations qu’il asservit, il est condamné à disparaitre en moins de deux ou trois générations.

Si, dans le même ordre d’esprit, un État de droit laissait entrer des populations sans restriction ni respect des règlements qui fondent le pacte social d’une Nation, cette Nation disparaitrait tout aussi rapidement, l'Histoire le démontre sans équivoque !

Mais n’est-ce pas là l’objectif secret de nos élites européennes que celui de faire disparaître les Nations qui la composent ?



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mercredi 25 août 2010

Une des origines de la corruption...




Robe noire et législateur : conflits d’ordre moral et d’intérêts.

Au moment où sont évoqués de plus en plus souvent les problèmes liés à la notion « de conflit d’intérêts » il est peut-être opportun et logique d’évoquer à cet égard la présence des avocats, magistrats et autres juristes au sein de l’Assemblée nationale ou du Sénat.

En effet, les deux Chambres détiennent le «pouvoir législatif.» Elles sont le lieu où «l’on fait les lois» et le premier réflexe pourrait être de se féliciter de voir des professionnels leur apporter les lumières de leurs compétences. En effet la conjugaison de nouveaux talents avec ceux des non-initiés aux arcanes juridiques ne pouvant, en principe, que profiter à la mise en place de lois permettant de régir une Société sereine, apaisée, plus juste.

Il existe pourtant des limites à cette espérance idyllique. Elles peuvent résider dans un certain nombre de principes et de situations. Les avocats et magistrats appartiennent, au «pouvoir judiciaire» dont on dit qu’il doit «être séparé… du premier». De plus on ne peut manquer de rappeler un des principes de base du droit français, à savoir, que «nul ne peut, en même temps, être juge et partie.» (*)

Pour ne prendre que l’exemple des seuls avocats, au nombre de prés d’une soixantaine parmi les plus de 70 parlementaires appartenant au monde de la Justice, il s’agirait de savoir s’il n’existerait pas un lien entre cette attraction grandissante des hommes de robe vers le «prétoire parlementaire» et la montée permanente des «affaires politico - financières» et de la « délinquance en col blanc ? »

Cette pensée ne pourrait n’être que noire, de la couleur de leur robe, dont on sait qu’elle peut évoquer, en même temps où elle est le symbole de l’élégance, de la modernité dans la mode et d’une manière générale, de l’autorité, de la dignité, du pouvoir.

…également celle de la… menace. Et en l’occurrence, la menace pour un des piliers de la Démocratie… la Justice.

Il y a, c’est certain, quelque antinomie voire incohérence pour les « avocats-parlementaires » à voter des lois alors qu’ils seront peut-être amenés, à défendre des justiciables tombant sous le coup de ces dernières… ? Alors que leur mandat les amène à voter des « lois d’amnistie » scandaleuses, amorales au bénéfice de collègues impliqués dans des « affaires politico-financières » qu’ils autorisent ainsi à siéger, blanchis comme parfois l’argent sale, à leurs côtés et à voter à nouveau des lois ?
Par ailleurs « la notion de conflit d’intérêts est inscrite toute entière dans la parole évangélique « Nul ne peut servir deux maîtres à la fois.» Elle est au coeur même de la déontologie de la plupart des professions libérales et plus particulièrement de celle d’avocat. » (**)

Or en votant des lois, trop nombreuses et parfois liberticides, les « avocats parlementaires » ne participent-ils pas, de plus, justement à « l’inflation législative » et « de facto, » du fait qu’ils plaident à titre individuel ou au sein de cabinets d’associés, à la judiciarisation de notre Société, en la complexifiant, pour les citoyens : c’est à dire à enrichir leur « propre marché potentiel ?»

Une réforme profonde est donc à faire dans ce domaine. Comme l’UMP (***) l’a proposé en 2007 de faire obligation aux parlementaires de choisir entre « être élu ou fonctionnaire » cette réforme doit faire débat et poser la même question « être avocat - ou élu ( faisant métier de la politique )? » Ce qui ne se fera pas, certes, sans problème. Je veux, pour autant, rester optimiste.

Cela malgré ce que dit le rapport du Service Central de la Prévention de la Corruption (SCPC) du Ministère de la Justice au sujet de la réforme, également attendue de manière urgente, du financement public des partis politiques, à savoir : « la difficulté de réformer le dispositif résulte du fait que la classe politique dans cette affaire est à la fois juge et partie »…

Dans le cas présent il s’agit aussi d’un conflit… d’intérêt personnel d’ordre moral. Donc de conscience… républicaine ?

Saint-Brieuc 23 août 2010

(*) Les Maîtres du Parlement http://blanccestexprime.olympe-network.com/articles.php?lng=fr&pg=404

(**) Source Conférences des Bâtonniers : http://www.annoncesdelaseine.fr/index.php/2010/05/14/le-conflit-d’interets/

(***) Proposition de loi 1143 de Franck Gilard du 7 octobre 2008.

NDLA- L’article 115 du décret de 1991 pose un principe d’incompatibilité de la profession d’avocat avec toute autre profession sous réserve de dispositions législatives et réglementaires.


Gérard GAUTIER

Ancien Conseiller Régional de Bretagne

Président association « BLANC C’EST EXPRIME »

B.P. 330 22003 Saint – Brieuc cedex 1 Téléphone ! 02.96.33.50.34

SITE : www.blanccestexprime.asso.fr

COURRIEL : blanccestexprime@wanadoo.fr



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samedi 31 juillet 2010

Lorsque les corrompus sont juges de la corruption.


L’incroyable imposture du Conseil Constitutionnel.

J’ai dans mon dernier livre : La Dictature à la Française, évoqué la tartuferie que constituait le machin qu’est le Conseil constitutionnel d’une part, pour cause de consanguinité de l’ensemble de ses membres avec la nomenklatura des gouvernements corrompus dont ils sont tous issus - profitant au passage des largesses d’une République qui accorde à ses plus illustres apparatchiks sur le déclin un dernier hochet de vaniteux prestige et grassement rétribué -, et d’autre part, par le fait que ces charlatans du droit des citoyens se trouvent dans la situation de devoir contredire ce qu’ils avaient précédemment approuvés.

Les membres du Conseil Constitutionnel se trouvent ainsi, par cette consanguinité politique et leur incapacité à s’opposer à des lois scélérates et liberticides - car ils ne se prononcent que s’ils sont saisis, c’est-à-dire pas souvent eu égard au nombre prolifique de textes imbéciles régulièrement promulgués -, dans la situation peu enviable d’être juge et partie. Les membres de ce Conseil ayant été préalablement soit aux affaires, soit parlementaire (législatif et exécutif), il leur est difficile de ne pas avoir une solidarité clanique envers les groupes dont ils sont issus et desquels ils tirent leurs privilèges de caste.

Dans leur décision N° 2010-14/22 du 30 juillet 2010, les prétendus «sages» ont rendu leur verdict concernant une question prioritaire de constitutionnalité en rapport avec les dérives totalitaires de la pratique de la garde à vue, qui est devenue , dans ce pays, l’équivalent des lettres de cachet sévissant sous l’Ancien Régime.

Leur décision aurait probablement été en faveur du maintien en l’état de cette disposition totalitaire, si commode à l’ensemble des gouvernements corrompus, s’il n’y avait pas eu des décisions préalables de la Cour Européenne des droits de l’homme déclarant cette pratique abusive comme étant une atteinte aux libertés individuelles. Ceci pour dire que malgré l’inclination à respecter une solidarité de classe, nos prétendus «sages» se trouvaient coincés entre des obligations contradictoires, celle de la complicité politique et celle de l’éthique d’une justice européenne qui n’est pourtant que le prolongement imparfait de notre sublime Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Cette situation paradoxale est à l’origine de la formulation parfaitement alambiquée utilisée par les sophistes et propre à égarer le bon sens sens commun de n’importe quel citoyen, pour dire, du bout des lèvres, qu’une chose qui était bonne hier - à leurs yeux à la clairvoyance aussi déficiente qu’une vision ordinaire frappée de sénilité -, ne l’est plus aujourd’hui, et donc que cette pratique, devenue arbitraire par les excès qui découlent de l’utilisation abusive qu’ont pu en faire, et en font toujours les gouvernements corrompus, est contraire à la Constitution...

Laborieux cheminement pour ceux qui ne considèrent pas la simplicité comme une vertu républicaine, alors qu’elle est le principe même de la DDHC de 1789 (principe constitutionnel), et une ardente obligation imposée tant au législatif qu’à l’exécutif.

Or donc, la garde à vue dans sa pratique abusive est devenue largement un acte arbitraire que sollicitent, expédient, exécutent et font exécuter tant les responsables du gouvernement que les membres d’une technostructure à l’image de la corruption qu’ils servent.

Voilà une bonne et juste décision, et nous ne pouvons que regretter que ces prétendus «sages» se soient montrés si peu empressés à mettre rapidement un terme à une dérive terriblement totalitaire, laissant ainsi la porte ouverte à tous ces petits tyrans du haut jusqu’en bas de l’échelle de la technostructure, qui, comme lors de la dernière guerre, se drapent dans une vaniteuse toge de respectabilité de pacotille sous le fallacieux prétexte qu’ils ne font qu’obéir aux ordres et aux lois scélérates.

De là où je me tiens, c’est-à-dire celui d’un simple membre du corps social, je ne peux m’empêcher de constater que l’éthique des membres du Conseil Constitutionnel est aussi étroite que leur conscience politique. Les voilà en face de comportements arbitraires avérés, infiniment préjudiciables aux libertés individuelles et à l’esprit même de la plus élémentaire justice, et oubliant le principe fondateur de notre République, je veux parler de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, ils ne prennent pas la peine de relever, comme l’indique clairement son article 7, auquel ils font pourtant référence, que les auteurs des ces actes arbitraires, ainsi que ceux qui les ont exécutés : DOIVENT ÊTRE PUNIS.

Méconnaissant volontairement les dispositions de cet article 7, ils ont par la même délibérément violé les dispositions de l’article 6, de cette même Déclaration, celui qui résultant de la suppression des privilèges, institue le principe du DROIT COMMUN, dont je crois utile d’en rappeler une partie du contenu :

Article 6 - La loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse.

Ainsi donc, pour nos vénérables vieillards du Conseil Constitutionnel, ceux qui servent les gouvernements corrompus par des pratiques arbitraires, sont au-dessus des lois et bénéficient du privilège insolent de pouvoir violer sans risque la Constitution.

Ceci est d’ores est déjà la démonstration caractérisée de l’imposture de cet organisme à l’utilité si discutable.

Mais il en existe une plus grande encore, que d’ailleurs peu de juristes et de journalistes ont été capable de relever, et qui est le fait que cette pratique abusive de la garde à vue est reconnue comme étant inconstitutionnelle, mais qu’elle est encore autorisée, par le Conseil de la Dictature, jusqu’au... 1er juillet 2011...

Reconnaissez qu’en matière d’imposture ils se révèlent, par cette décision aussi stupides que malhonnêtes, nos gardiens du temple de la corruption. Non seulement il n’y aura aucune sanction pour les gravissimes infractions antérieurement commises, mais en plus elles sont autorisées pour une durée supplémentaire d’un an...

Ils sont tous devenus fous de pouvoir et d'arrogance !

Constatons qu’il n’est pas dans l’éthique de ces sages fantoches de faire cesser les atteintes à la Liberté et à la Justice, et qu’en plus ils s’offrent cyniquement d’en jouer les prolongations. Après ça, essayez de comprendre l’intransigeance parfaitement imbécile du flic verbalisateur qui vous colle un PV pour avoir dépassé la vitesse autorisée pour deux ou trois kilomètres de plus.

S’il y a une certaine tolérance dans la pratique du totalitarisme d'Etat, alors selon le principe du droit commun, nous devons demander une tolérance au moins aussi grande concernant toutes les autres infractions possibles. Et si, comme je pense qu’il serait juste que cela soit, il ne doit y avoir aucune tolérance en matière de violation du droit constitutionnel, alors il faut traîner devant les tribunaux tous les sollicitateurs des actes arbitraires antérieurement commis, du premier Vizir jusqu’au dernier sbire, comme l’aurait dit avec cette grande équité qui était la sienne, le comte de Mirabeau.

Ne rêvons pas, à l’heure ou la corruption suprême s’apprête à enterrer l’affaire des financements occultes du parti politique au pouvoir, ce n’est pas ce gouvernement qui va faire preuve de droiture et de loyauté, en serait-il seulement capable ?


Je suis convaincu que non.



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jeudi 8 juillet 2010

La corruption généralisée


Les dessous de l’affaire Sarkozy - Woerth - Bettencourt.

Loin de moi l’idée de venir apporter mon grain de sel sur ce qui fait l’actualité du moment concernant le financement occulte de campagnes électorales.

Croire qu’une telle chose serait possible, en France, de la part d’une gent politique dont le passé récent démontre sa pureté angélique, serait faire preuve d’un mauvais esprit, pour ne pas dire d’une franche mauvaise fois. Non, François Mitterrand n’était pas à la base de l’énorme entreprise de pompage des marchés publics au travers de l’organisme URBA, entre autres combines maffieuses de même espèce... Non, le maire de Paris, Jacques Chirac, ne recevait pas des valises de billets d'un certain Méric et provenant de la même origine : celle de la corruption... Non, Edouard Balladur n’a pas financé sa campagne présidentielle autrement que par les dons de généreux donateurs qui venaient assister à ses meetings avec force billets de 500 euros dans les poches. Billet de 500 euros dont tout le monde sait que c’est la coupure qui ne circule que dans le milieu des trafiquants en tout genre, ainsi que celui de la corruption., pas dans les poches des citoyens lambdas. Non, le sieur de Maistre n’a pas reçu la Légion d’honneur pour autre chose que son incroyable dévouement en faveur d’UNE personne âgée. Dévouement exceptionnel, car a l’inverse des milliers de bénévoles faisant la même chose auprès de plusieurs personnes âgées, lui il le fait contre force rétributions et luxueux cadeaux en tout genre, voilà qui mérite bien de la nation.

Loin de moi l’idée saugrenue de croire que de telles malversations ont été, sont ou seront possibles. Si une telle calamité advenait un jour, je ne doute pas que la justice si prompte à sanctionner la moindre contravention au Code de la route, la moindre ignorance à la foultitude de lois imbéciles qui pèse sur le plus modeste citoyen, montrera une sévérité implacable contre ces délinquants portant gravement atteinte, par leur absence d’honnêteté et de sens moral, aux bases de la démocratie, de la République et de l’égalité de droit.

Mon propos, dans cette affaire Sarkozy- Woert - Bettencourt, se situe sur un autre registre, celui des fanfaronnades de nos dirigeants corrompus, qui - comme je le démontre dans mon dernier livre : La dictature à la française -, imbus de leurs insolents privilèges, méprisent à longueur d’années le respect du droit commun, pour venir, lorsque par malheur on ose s’en prendre à leur pseudo intégrité morale, pleurnicher piteusement devant les micros et caméras, dont aucun ne fait défaut, et qui plus est à une heure de grande écoute, pour clamer et protester contre la violation de leur présomption d’innocence...

Championne en titre de la duplicité et de l’imposture j’ai nommé : Michèle Alliot-Marie, ancien ministre des armées, dont on sait qu’au sein de laquelle se trame de sombres magouilles même pas pudiquement recouvertes par le sordide secret défense, si contraire au principe de transparence qui fonde la loyauté et l'honnêteté. Qu'elle a été un des Anciens ministres de l’Intérieur, dont on sait le peu de cas qu’ils font de la présomption d’innocence en faisant de notre pays celui qui, parmi les pays les plus développés, pratique le plus grand nombre de gardes à vue et de détentions provisoires, sous des prétextes aussi ineptes que les anciennes lettres de cachet, comme : le trouble à l’ordre public selon l’interprétation la plus oiseuse que se fera le flic le plus teigneux et borné (les deux ne sont pas incompatibles), d’une situation qui échappe à son entendement limité dans l’exercice de ses fonctions.

Michèle Alliot-Marie, notre présente Garde des Sceaux, qui vient au secours de ce pauvre Woerth, claironner qu’il bénéficie de la présomption d’innocence, alors qu’il n’est ni inculpé ni en garde à vue, et que parallèlement à ça, elle n’intervient jamais pour tous les cas, infiniment fort nombreux (par millions), où la présomption d’innocence est bafouée par une magistrature aux ordres, et les services des forces de l'ordre couverts par l’insolent privilège d’une technostructure n’ayant pas à satisfaire au DROIT COMMUN. Principe aussi constitutionnel que la présomption d’innocence, car figurant dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.

Comble de tartuferie, elle est venue déclarer, toujours à une heure de grande écoute, qu’il ne fallait pas d’une part violer la présomption d’innocence, et qu’il ne fallait pas d'autre part, condamner sans preuve. Personnellement je souscris intégralement à ces deux principes, mais là où je suis sidéré c’est lorsque le maître de la chancellerie vient nous dire ce qu’il ne faut pas faire alors que ses services font exactement le contraire. Je ne reviendrai pas sur les millions d'actes de violations de la présomption d’innocence que chaque citoyen subit au quotidien, et qui n’a jamais soulevé la moindre émotion de la part de notre Garde des Sceaux, mais quant à dire qu'il ne faut pas condamner sans preuve, là je trouve qu’elle pousse le bouchon du cynisme au-delà du raisonnable. Aurait-elle passé en perte et profit ou pour cause de mémoire défaillante, le fait qu’en France il est possible d’être régulièrement condamné non pas sur des preuves, mais juste sur l’intime conviction que peuvent se faire des jurés fortement manipulés par un encadrement de magistrats qui, comme par hasard, obtiennent toujours des jugements allant dans le sens d’une opinion publique guidant le mouvement que nos gouvernants savent exploiter habilement...

Comme figure de proue de la droiture, de l’égalité des droits, du respect de l’éthique républicaine et de la morale publique, nul doute que si nous n’avons que Michèle Alliot-Marie à offrir au corps social, alors il ne s’agit plus de démocratie et d’État de droit, mais de Sodome et Gomorrhe et de république bananière.

M. Woerth, avec son air de cocker triste vient nous dire devant les caméras de télévision, pendant le journal de 20 heures, la peine qu’il a de se voir accuser «injustement» et de voir son honorabilité jetée en pâture à une opinion publique sans la moindre considération pour le respect, là encore, de sa présomption d’innocence. Lui qui a été à la tête de l’administration, qui dans l’histoire, a été la moins respectueuse de la présomption d’innocence. Administration, comme je le démontre dans mon livre la Dictature à la Française, (que tous les parlementaires et les ministres ont reçus), est celle qui ne respecte l'État de droit que lorsque cela l’arrange, voilà qui pourrait paraître un poil insolent. Là où cela devient du plus grand comique, c’est que le 24 mars 2009, ce Monsieur, pendant le journal télévisé de 13 heures est venu faire un cours sur la morale publique en dénonçant les indemnités de départ, qui d’un point de vue légal étaient parfaitement incontestables, de l’ex-PDG de Valéo : Thierry Morin. J’ai à cette époque écrit un article sur ce blog (article qui y figure toujours) pour dénoncer cet acte de forfaiture venant d’un des plus hauts personnages de l’État, et qui portait atteinte à l’article 5 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Déclaration ayant force de loi puisque figurant en tête de la Constitution de 1958.


Que Mme Bettencourt soit constamment sous l’oeil vigilant et «protecteur» de la technostructure la plus corrompue que nous ayons eue, compte tenu de l’importance du pot de confiture qu’elle représente, il n’y a là rien de surprenant. Mais que les plus éminent représentants du gouvernement, sous l’autorité et les instructions du Président de la République, viennent publiquement fouler aux pieds d’une Démocratie déjà bien malade, l’État de droit, le respect de la Constitution, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, et surtout la justice sans laquelle il n’y a pas de liberté possible, en dit long sur cette technostructure, nos gouvernants et les marionnettes de parlementaires qui ont échangé le Mandat qu’ils ont reçu du peuple souverain, contre des petits privilèges de cour...

Voilà ce que révèle au grand jour, les dessous de l’affaire Sarkozy - Woerth - Bettencourt, et c’est autrement plus calamiteux qu’un éventuel financement occulte de campagne électorale...



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mercredi 2 juin 2010

La liberté n'est pas une affaire d'Etat, mais de citoyen.


Le Nouvel Ordre Mondial est incompatible avec les droits de l’homme.

Comme il est aisé de le constater, le principe même de la mondialisation des échanges, derrière la fausse barbe du progrès pour tous, et des lendemains qui devront finir par chanter, n’est qu’une puissante organisation de corruption et de corrompus, ainsi que la plus grande entreprise de spoliation des ressources et des richesses par un ordre cupide et vorace.

Le maître d’oeuvre de ce nouvel ordre mondial (les USA) s’est depuis longtemps affranchi de toute contrainte que réclame la justice sans laquelle il ne peut y avoir de liberté. Comme le fait systématiquement son âme damnée qu’est Israël, il viole délibérément les lois internationales lorsque celles-ci sont contraires à ses petits intérêts mercantiles, sur lesquels repose l’essentiel de sa moralité, de sa doctrine et de sa philosophie matérialiste.

Il viole de la même manière les principes fondateurs de sa propre Constitution qui proclame pourtant dans son préambule que son but est d’établir la justice et de développer la liberté. L’exemple lamentable du Patriot act est la démonstration que la démocratie américaine n’est qu’une toge mitée de fausses vertus venant recouvrir les vices des usurpateurs illégitimes qui sont parvenus à détourner la souveraineté du peuple à leur unique avantage et profit.

Le principe corrupteur qui sert de règle de fonctionnement à cette puissante organisation mafieuse, comme un poison sournois, s’est répandu et continue de se répandre dans tous les rouages des organisations internationales, essentiellement sous son contrôle, et les structures politiques nationales des pays vassalisés.

Le complexe militaro-industriel qui détourne à son profit des masses financières considérables échappant à tous contrôles véritablement démocratiques, est et reste le coeur de ce système, moteur du nouvel ordre mondial. En détournant de la société civile des sommes faramineuses pour assoir sa domination planétaire, il a, comme cela s’est produit dans l’ancienne Union Soviétique, constamment appauvri sa population ne maintenant qu’une nomenklatura d’oligarques très riches qu’il maintient, selon les mécanismes complexes corrompus/corrupteurs, à sa merci et à sa disposition. Pour masquer l’appauvrissement de cette population, dont le niveau de vie (protection sociale et sécurité de survie) n’a pas cessé de diminuer en valeur, l'illusion de l'abondance n'a été partiellement maintenu que par le recours à un endettement colossal comme jamais il n’en a existé en tant de paix dans l'histoire humaine.

Tenant le pouvoir, par des stratagèmes aussi glauques que malfaisants, il a organisé un système d’aspiration des crédits internationaux au profit de ses insatiables besoins financiers, bien supérieurs à ceux que pouvait produire la Nation pourtant réputée la plus riche de la planète. Il est donc au coeur de l’immense dérèglement de la finance internationale, comme l’est un trou noir au coeur d’une galaxie et qui ne cesse d’aspirer à lui l’essentiel de ce qu’elle contient de forces et d’énergies. N’ayant plus de règles à respecter, comme c’est invariablement le cas dans une telle occurrence, la seule qui s’impose est alors la loi du plus fort, d’où la nécessité de la puissance militaire la plus absolue qui puisse être.

L’Union Soviétique s’est en vérité effondrée sous le poids disproportionné de son complexe militaro-industriel. Avant qu’elle en arrive à cette fin inéluctable, elle a d’abord ruiné les populations qu’elle avait asservies ; ruiné les structures sociales, culturelles, politiques, économiques et cultuelles de son corps social. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, selon une échelle de proportion, comment ne serait-il pas de même pour ce maître d’oeuvre du Nouvel Ordre Mondial qui a en plus la vanité suprême de vouloir dominer et asservir sous sa seule autorité le reste des peuples de la planète ?

«Et l'un des sept anges qui tenaient les sept coupes s'avança et me parla en ces termes : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui réside au bord des océans. 2 Avec elle les rois de la terre se sont prostitués, et les habitants de la terre se sont enivrés du vin de sa prostitution. 3 Alors il me transporta en esprit au désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, couverte de noms blasphématoires, et qui avait sept têtes et dix cornes. 4 La femme, vêtue de pourpre et d'écarlate, étincelait d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or pleine d'abominations : les souillures de sa prostitution. 5 Sur son front un nom était écrit, mystérieux : « Babylone la grande, mère des prostituées et des abominations de la terre. » 6 Et je vis la femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus.» Livre de l'Apocalypse, chapitre 17.

Ce qui rend une structure obèse, difforme et pour finir impuissante malgré son surarmement, c’est justement l’absence de justice, le non-respect des règles de son code moral, et la CORRUPTION généralisée qui ruine la base même sur laquelle s’appuie l’accroissement de la richesse et qui s’appelle : la CONFIANCE.

Qui peut avoir confiance dans des représentants manipulés par des organisations apatrides occultes, opaques et non démocratiques ? Qui peut avoir confiance dans le porte-parole de l’armée Israélienne, lorsque cette armée impose le blocus de l’information partout où elle intervient ? Qui peut avoir confiance dans une monnaie internationale alors que ceux qui sont censés en préserver la valeur, se comportent comme les pires escrocs que jamais on ne vit dans l’Histoire de l’humanité ? Qui peut croire en la justice lorsque la Nation la plus puissante se comporte comme la plus barbare et la plus injuste ? Qui peut croire un seul instant ceux qui passent leur temps à mentir effrontément à l’ensemble de la planète (exemple des armes de destruction massive pour justifier la guerre d’Irak, mais il y en a tant d’autres), et dont la crédibilité n’est plus comparable qu’à un abîme sans fond ? Qui peut faire confiance a ceux qui se réclament de cette puissante organisation aux desseins si néfastes ?

Aujourd’hui, où cette puissante structure occulte et perverse se trouve condamnée à une fuite en avant pour tenter d’échapper à ses propres turpitudes ; détenant une puissance militaire sans cesse croissante, elle s'apprête à faire valoir sa suzeraineté mondiale par l'intimidation, la menace et si besoin la force tant auprès de ses adversaires de toujours, que de ses créanciers ou de ses propres "alliés" si fortement vassalisés, comme l'est l'Europe. Ils devront soit servir servilement ses intérêts, soit comme cela l'a été pour la France refusant de participer à une guerre injuste (l'Irak) basée sur des mensonges d'États, se voir traiter avec arrogance, mépris, dénigrement et autres moyens de rétorsion pour ne pas avoir respecté la solidarité de clan.

Encore, nous avons là un traitement relativement favorable en comparaison de celui accordé à certains pays d'Amérique latine, considérés comme sa chasse gardée, qui eux ont eu droit à des coups d'État directement orchestrés par ses services secrets, ainsi que des assassinats politiques.

L'expansion de cette force brutale, grossière, rustique et primaire n'est rendue possible que parce qu'il n'y a en face aucune règle qui lui est opposée. La Constitution américaine, censée reposer sur les droits de l'homme, est une Constitution de pacotille dès lors ou elle n'a pas su empêcher l'usurpation de la souveraineté du peuple par des forces totalitaires corrompues et corruptrices. Le peuple américain, aux idéaux si généreux, n'est plus que l'otage de l'arbitraire, des forces de l''argent et des lois scélérates. Sa Constitution ne repose pas sur des principes décrétés justes, inviolables, inaliénables, imprescriptibles. Il n'y a d'ailleurs de par le monde, aucune Constitution en dehors de celle de la France, qui possède cet avantage politique qui lui confère un caractère universel.

Car, et c'est là le privilège et la responsabilité que détient cette Nation au sein de laquelle s'est forgé ces principes universels de civilisation - au travers de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 -, celui de disposer de Droits qu'elle reconnait aux citoyens comme étant : Naturels, Sacrés, Inaliénables et Imprescriptibles. C'est la seule Déclaration au monde qui possède ces propriétés, qui la place au-dessus de toutes lois passés, présentes ou futures, et qui permettent à n'importe quel citoyen de s'en réclamer contre les lois scélérates, et tous ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires. Ce dispositif ne permet pas au pays qui fait reposer sa Constitution sur le respect de cette Déclaration, de faire n'importe quoi sous prétexte qu'il parvient à faire voter une loi, comme l'illustre l'exemple du Patriot act et le détournement que peut en faire des forces nuisibles. La Nation qui fait reposer sa Constitution sur cette Déclaration Mère, se prive définitivement du droit de pouvoir en changer une ligne, une virgule, un iota. Chaque membre du corps social de cette Nation, dispose d'un droit imprescriptible d'opposer à ceux qui font la loi, comme à ceux qui la font appliquer, le devoir irréductible de respect prioritairement ces Droits.

Quel rapport avec le Nouvel Ordre Mondial, me direz-vous?

C'est celui qu'illustre si admirablement la bande dessinée Astrérix, et ce petit village gaulois parvenant à résister au nouvel ordre mondial Romain, grâce à leur fameuse potion magique. La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, est en vérité notre puissante potion magique. Si aucune loi ne peut être faite par le législateur qui soit contraire à l'un des articles de cette Déclaration, à fortiori, aucune loi, aucun règlement, aucune directive d'origine internationale ne peuvent pas plus s'imposer sur le territoire régi par cette Déclaration. La mondialisation, les accords de l'OMC, du GATT, ceux de l'Europe n'ont aucune valeur dans notre village gaulois dès lors ou ils disposent de principes contraires à un ou des articles de notre Déclaration, que personne ne peut violer, pas même les citoyens de ce pays qui en bénéficient par héritage, et se doivent d'en conserver les pouvoirs intacts pour les générations futures.

La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 - notre potion magique -, s'impose à nos gouvernants, même le plus corrompus par le totalitarisme du mondialisme, et s'oppose à ce que ce totalitarisme étranger à nos valeurs vienne se substituer à cette souveraineté qui réside essentiellement dans la Nation et dont nul corps, nul individu ne peuvent exercer d'autorité qui n'en émane expressément.

En défendant notre précieuse potion magique, que tous les peuples asservis ou en voie de l'être nous envient, nous assurons la défense même de la Liberté et de la Justice, car il n'y a jamais de liberté sans justice. Ce ne sont pas nos gouvernements corrompus qui défendront notre héritage, ils ne savent comment s'en débarrasser tant cela entrave leurs libertés de mouvement et leur tentation totalitaire. Non ! C’est chaque membre du corps social de ce pays qui doit sans cesse rappeler d'une part qu'il connait ses Droits, et qu'il a le petit courage d'en faire état chaque fois que l'occasion se présente et elles sont hélas! nombreuses, tant les violations sont prolifiques. En défendant bec et ongle, cet héritage glorieux, non seulement nous le préservons pour nos enfants, mais en plus nous offrons au reste du monde l'exemple qu'une libération est encore possible, car si la mondialisation n'est pas applicable partout, pour cause de défense des libertés, alors elle n'est plus applicable du tout !

C'est pour cette raison, que nous, peuple de France, nous avons en charge une responsabilité considérable, car l'Histoire nous a accordé ce privilège (potion magique), mais dans le même temps il nous fait gardien d'un des derniers recours dont peuvent encore se réclamer les peuples opprimés. Encore faut-il que nous ne laissions pas berner par nos responsables politiques de pacotilles, si prompts à vendre nos intérêts fondamentaux pour de vulgaires privilèges de classe…

C'est parce que le Nouvel Ordre Mondial est incompatible avec la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, que nous avons le pouvoir extraordinaire de nous opposer pacifiquement, ce qui pourrait ne pas durer encore bien longtemps, aux méfaits catastrophiques de la mondialisation reposant uniquement entre les mains de puissantes dictatures qu'elles soient orientales ou occidentales et/ou complices.

Faites circuler le manifeste des citoyens de 1789, des peuples en souffrance n'attendent que la réactivation puissante de cette flamme libératrice. Il ne sert à rien d'avoir une potion magique si c'est pour ne jamais l'utiliser...



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jeudi 29 avril 2010

Ils ont tué Socrate...



Les Grecs sont si peu friands de la sagesse qu'ils ont tué Socrate.

Quel sublime raccourci de l'Histoire que nous fournissent les évènements économiques du moment.

La Grèce le berceau de la "démocratie" en a aussi été son tombeau. Cette "démocratie" a disparu en laissant tous les pouvoirs au profit d'une oligarchie censitaire réservant les postes du gouvernement aux seuls possesseurs d'une certaine fortune.

Cette "démocratie" a mené à la restauration de l'oligarchie et par voie de conséquence à la dictature.

Cette "démocratie", faussement idéalisée par l'Histoire, porte donc en elle le germe de sa propre destruction dont le mécanisme se répète à l'identique 2.500 ans après son avènement. Nos "démocraties" de pacotille d'aujourd'hui, reposant sur le mensonge d'État, la corruption des gouvernements, de la technostructure qui lui sert d'instrument politique, et celle des représentants du corps social élu sur des balivernes et des promesses parfaitement hypocrites, nous donnent comme résultat : la main mise d'une oligarchie censitaire qui réserve les postes stratégiques du pouvoir à ceux qu'elle approvisionne en moyens financiers (avec ou sans fonds secrets et douteux), à ceux qui devront lui rester fidèles.

Il était parfaitement imbécile, pour les dirigeants de la Grèce actuelle, d'imaginer qu'ils pourraient indéfiniment faire reposer leur économie sur l'endettement sans limites, avec des tripatouillages et dissimulations de leurs comptes publics. Mais les dirigeants de la Grèce actuelle ne sont pas des imbéciles, alors il ne reste qu'une seule alternative pour expliquer un comportement aussi suicidaire qu'irresponsable dans la gestion d'une économie, et cette alternative s'appelle : La CORRUPTION !

Tous les gouvernements de nos prétendues "démocraties", sont depuis longtemps entre les mains de cette oligarchie financière apatride qui impose à ses obligés et serviteurs que sont les hommes politiques modernes, ses dictats économiques qui se traduisent partout de la même façon à savoir : un endettement sans limites et totalement contraire au moindre bon sens commun. Cette oligarchie y parvient uniquement par le pouvoir de corruption dont elle dispose, tant sur les niveaux des Nations que sur celui de structure comme celle de l'Europe.

Nos responsables politiques sont grassement payés, avec moult avantages officiels et officieux, privilèges, immunités, honneurs, passe-droits, faveurs, dérogations, irresponsabilités, exemptions, etc.

L'économie de la Grèce n'est que le signe avant-coureur de ce qui attend l'ensemble de l'économie de cet espace "démocratique", preuve s'il en était besoin que les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Certains accuseront le capitalisme d'être la cause de cette faillite annoncée. D'autres, comme le responsable du syndicat CGT, accuseront les agences de notation d'être les fossoyeurs de ces économies en perdition. Comme si en cassant le thermomètre il était possible de faire tomber la fièvre.

En vérité le capitalisme, pas plus que le système communiste qui a vu son économie sombrer avec la défunte URSS, ne sont en cause. Ce qui est directement en cause dans les deux cas c'est uniquement : La CORRUPTION.

Le capitalisme repose sur une fondation essentielle, qui est : la CONFIANCE. La confiance à ceci de délicat c'est qu'elle ne se décrète pas, mais qu'elle se mérite ! Croire qu'une monnaie, simple image de papier, puisse avoir une valeur stable, alors que ceux qui sont chargés de veiller au maintien de cette valeur se comportent comme de vulgaires faux monnayeurs, en imprimant jour et nuit des montagnes de billets, cela revient à confier les clés d'un dépôt de carburant à un pyromane compulsif.

La CONFIANCE est inséparable de la Justice et cette dernière n'est légitime que par le strict respect des Lois qu'elle doit veiller à faire appliquer.

C'est maintenant un secret de polichinelle que celui qui veut que tous ceux qui occupent un moindre espace de pouvoir au sein de nos "démocraties", trichent honteusement, grossièrement, cyniquement. Les banquiers trichent avec l'argent de leurs clients, les États avec les impôts de leurs contribuables, les traders avec les règles du jeu de la finance, les Banquiers centraux avec les règles de bonne gestion de la solvabilité, les gouvernants avec les intérêts des électeurs, les organismes de contrôle avec l'éthique qui fait normalement la noblesse de leur activité.

Dans cet univers de corruption généralisée, de cynismes, d'immoralités, de laxisme volontairement orchestré pour de sombres desseins probablement calamiteux, la perte de confiance, comme la gangrène, pourrie par étapes l'ensemble des corps sociaux, des Nations et celui tant vanté de la Démocratie.

La moralité, la justice, l'honnêteté et la sagesse sont considérées comme des ringardises d'une époque révolue.

La Grèce va sombrer de plus en plus dans le gouffre des turpitudes dans lequel tous ses dirigeants politiques l'ont plongés. Un puissant Vortex s'est ouvert attirant les autres États corrompus qui y seront aspirés à leur tour, pour la simple et bonne raison que le seuil de l'incontrôlable à été, depuis un certain temps, largement dépassé. L'exemple de l'ancienne URSS est là pour nous démontrer que lorsque l'heure a sonné, rien ni personne ne peut s'opposer à l'inéluctable.

Y a-t-il un remède pour se remettre d'un tel fléau ?

OUI, bien évidemment, mais il est au antipodes que ceux qui sont utiliser non pas pour éradiquer le mal, mais juste pour masquer les symptômes d'une grave maladie dont la seule thérapie efficace semble si insupportable aux médecins qu'ils préfèrent, pour le moment, s'accoutumer à la mort du malade.

Ce remède s'appelle : La VERTU.

Restauration de la Justice, respect des lois naturelles et économiques. Respect du sens moral, de l'intérêt général (c'est-à-dire des autres), de celui des générations futures. Sens éthique de la responsabilité. Retour à la loi du mérite et condamnation sans équivoque des dictats des plus forts (multinationales, banquiers, complexes militaro-industriels, de la chimie et de la pharmacie, de l'agro-industrie), des plus cupides, des plus sournois, des plus cyniques, des plus malfaisants.

Un banquier qui ne sert pas ses clients avec l'éthique d'une conscience professionnelle et la responsabilité qui doit être à la hauteur de sa mission, n'est qu'un imposteur, un coquin, un exploiteur de crédulité et de la confiance dont il est un des gardiens, surtout en matière d'économie.

Un dirigeant politique qui promet tout et n'importe quoi pour ce faire élire, et qui fait le contraire une fois élu, doit rendre des comptes tant politiques que judiciaires, la trahison de la confiance est un délit (abus de confiance).

Un organisme de contrôle qui se révèle défaillant dans sa mission doit supporter les réparations que ce genre de préjudice fait subir à l'économie par la perte de confiance.

Les Banquiers centraux, gardiens de la monnaie, base essentielle de l'économie et de la CONFIANCE, qui par des comportements irresponsables mènent l'économie ( les salaires, le travail, les retraites et l'épargne des populations laborieuses) à l'état de faillite doivent être jugés pour crime contre l'humanité. Car l'Histoire démontre que ces comportements ont inévitablement été les précurseurs de guerres et de conflits dévastateurs.

Reste une dernière option, pour ceux qui s'imaginent que le scénario qui se déroule actuellement sur la scène internationale n'est pas un scénario catastrophe. Celui du Zimbabwe, et de son ministre de l'économie qui proclamait au début des difficultés économiques de son pays que : l'échec n'était pas une option. Quelques années plus tard, et l'utilisation des mêmes remèdes que ceux qui sont actuellement employés par nos grands argentiers (FED, FMI, EUROPE, etc.) Gidéon Gono pouvait s'enorgueillir d'une inflation à 150.000%. D'un dollar US s'échangeant contre 30.000 dollars locaux, et l'impression de billet de banque de valeur faciale de plusieurs milliards.

Croyez-vous que ce qui s'est produit durant la République de Weimar en Allemagne, comme ce qui s'est produit pour les mêmes raisons au Zimbawe, ne sera pas ce qui se produira pour cause d'économie mondialisée uniquement basée sur l'endettement et la corruption ?



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