jeudi 25 juin 2009

Votez Gribouille...



L’emprunt d’État, le degré zéro de l’imagination politique.

Depuis bientôt trente ans, nos camelots de la politique, imbus de leurs vaniteuses certitudes, nous revendent avec les mêmes arguments éculés, la mondialisation comme panacée de la croissance économique et in fine du bien-être social. Drapés dans leur suffisance prétentieuse, truquant comme de vulgaires escrocs les chiffres de leurs bilans calamiteux pour tenter de dissimuler l’état réel de faillite frauduleuse qui est le résultat de cette politique de nigauds et de coquins, ils font mine d’ignorer le taux de chômage endémique dont les chiffres officiels (largement tripatouillés) ne sont en réalité que la partie immergée de l’iceberg. Ils ont habillement dissimulés quelques millions de personnes dans les castes de RMistes, de stagiaires en formations bidons, de contrats d’emplois fantaisistes payés par le contribuable, de préretraités de plus en plus jeunes, et de jeunes de plus en plus maintenus au sein de l’éducation nationale sachant qu’ils y perdent temps et courage ; liste à laquelle il convient de rajouter les radiés pour cause de dommages collatéraux de la terreur administrative.

Tous ses indicateurs, s’ils ne nous avaient pas été présentés sous la forme la plus soporifique du : dormez tranquille braves gens on s'occupe de tout, auraient dû consacrer la faillite flagrante d’une politique économique dogmatique et parfaitement inefficace. Mais s’il est maintenant clairement établi que l’être humain refuse de regarder en face la vérité, il est tout aussi établi que le mouton de votant ne veut croire que dans les chimères et les rêves des affabulateurs les plus délirants. L’augmentation considérable de la dette du pays est pourtant là pour certifier qu’il n’y a pas eu enrichissement en rapport des prétendus avantages sociaux qui ont été distribués, mais que ce mieux être transitoire n’était que de la poudre aux yeux puisqu’il s’est fait essentiellement à crédit. Le comble de l’imposture est me semble-t-il atteint lorsque notre actuel président de la République nous annonce dans un discours que la mondialisation est maintenant en marche et que rien ni personne ne pourra plus s’y opposer...

L’escroquerie à ceci de commun avec le monde sectaire, c’est qu’il faut sans cesse garder ses victimes sous forte influence psychologique, afin de neutraliser ce redoutable adversaire qu’est le bon sens commun. Combien de personnes victimes de vendeurs charlatans reconnaissent que s’ils n’avaient pas été noyés sous un flot ininterrompu de paroles, promesses et manipulations émotionnelles, jamais elles n’auraient succombé à ce qui, avec le recul, est manifestement qu’une grosse ânerie du simple point de vue du bon sens commun.

Remarquons que plus la faillite de l’État devient frauduleuse, plus nos politiciens saturent le monde médiatique de leurs interventions intempestives, au point qu’il est difficile de ne pas croire que Sarkozy interviendra personnellement si demain vous tomber en panne d’essence sur une route de campagne...

En 1985 l’ami Coluche lança les restos du coeur pour faire face à ce que déjà les pouvoirs publics étaient dans l’incapacité d’assumer, je veux parler du développement de la misère la plus criante et la plus insupportable, celle de la faim. Dans le même temps où il était confié à la sphère privée de s’occuper charitablement des victimes du succès de la mondialisation, l’État et ceux qui en ont pris possession, ont continuer à dépenser sans compter, tant pour les nombreux privilèges de la technostructure, que pour s’offrir de couteux outils de prestige comme des sous-marins nucléaires, porte-avion, et autres joujoux dont un seul suffirait à nourrir tous les nécessiteux de ce pays pendant plusieurs années... Depuis ce lancement, chaque année le nombre des bénéficiaires de ces restos ducoeur ne cesse d’augmenter. Soit, il convient de considérer qu’un remède qui crée plus de malades qu’il est censé en soigner est nécessairement un mauvais remède. Soit ce service pris en charge par le secteur privé, arrange si bien nos dirigeants qu’ils en font un élément de leur politique aventureuse et spoliatrice. Soit, et c’est ce vers quoi je penche, il faut considérer les deux possibles... Les restos du coeur, à l’insu même de leurs dirigeants bénévoles, généreux et charitables, sont manipulés pour servir les desseins d’une politique mondialiste à l’échec patent.

Les détournements effectués par l’État dans les caisses de la sécurité sociale, et qui constituent l’essentiel de son déficit, en ne remboursant pas ce que ce dernier lui doit, ont pour conséquence et la baisse des remboursements des assurés, et l’augmentation des prélèvements sur les salaires de ces derniers, et l’obligation de faire financer une partie de la couverture sociale par les assurances privées (mutuelles)... Malgré les douloureuses réformes, ayant soi-disant demandées du courage de la part de nos responsables politiques, l’assuré paye toujours plus, et est de moins en moins bien remboursé et le trou de la Sécu lui, est toujours de plus en plus grand chaque année. Dans une note d’humour, j’ai dit un jour que nos technocrates seraient probablement capables de supprimer tout remboursement pour l’assuré, tout en maintenant la croissance du déficit de la Sécu, je ne pensais pas qu’ils finiraient par prendre cette boutade au pied de la lettre.

J’ai déjà eu l’occasion d’écrire dans un précédent article que la mondialisation avait donnée le même sentiment d’enrichissement que celui que procure, pendant un certain temps, le surendettement. Tant qu’il n’a pas à rembourser les crédits, le surendetté a le sentiment qu’il peut acheter tout ce qui lui fait envie, mais dès que les échéances arrivent et que les crédits se font plus rares, alors le jardin des délices fait place à cette longue et inexorable descente aux enfers. De riche qu’il se croyait devenu, il va découvrir que sont illusion va le rendre encore plus pauvre que ce qu’il était véritablement.

Tout le monde sait, la Cour des comptes en premier, que notre pays est en état de surendettement calamiteux. La solution pour sortir de la crise nous est présentée, par les gribouilles qui nous gouvernent, comme étant dans la souscription d’un grand emprunt d’État auprès des particuliers... En matière d’imbécilité financière je crois qu’il est difficile de faire plus stupide que cela. La France emprunte ses besoins de trésorerie sur les marchés de capitaux, où elle trouve d’ailleurs, par le jeu de la libre concurrence, les meilleurs taux. Un emprunt d’État réservé aux particuliers doit être plus rémunérateur pour celui-ci que les taux du Pibor par très motivant pour un petit investisseur. Cet emprunt coutera donc plus cher à l’État, et bien évidemment il aggravera considérablement la dette globale qui est déjà très au-delà du raisonnable.

Bien évidemment, comme c’est invariablement le cas depuis ces trente dernières années, on nous dira qu’il n’y a pas d’autre politique possible et que c’est la seule solution pour résoudre tous nos problèmes. Hélas pour nos charlatans de la politique, il existe une autre solution, et qui pour leur plus grand malheur à fait la preuve de son efficacité, chaque fois qu’elle a été mise en pratique, je veux parler de ce qui tombe sous le plus élémentaire bon sens : la réduction drastique des dépenses de l’État et des collectivités locales. Le Canada et la Nouvelle-Zélande sont des cas d’école de la réussite de cette politique. D'ailleurs, il ne viendrait jamais à l’esprit d’un individu raisonnable et surtout responsable, d’imaginer qu’en dépensant plus de 20% de ce qu’il gagne chaque année, il puisse améliorer sa situation en dépendant encore plus, sans augmenter ses recettes...

Car, est c’est là encore un moyen délictueux utiliser par nos technocrates pour nous anesthésier le bon sens commun, lorsqu’il est fait état d’un déficit de 3 à 7,5% PIB du budget de l’État, la réalité est, elle plus croustillante puisque ramener au volume des recettes cela représente plus de 20% en matière de déficit.

C’est un peu comme si un habitant d’un immeuble calculait le pourcentage de déficit de ses finances non pas par rapport à son revenu propre, mais par rapport aux revenus cumulés de l’ensemble des occupants de l’immeuble...

En vérité la crise est beaucoup plus grave que ne le laissent apparaitre les effets anesthésiants des drogues utilisées pour tenter d’en masquer la profondeur du mal. La mondialisation n’est qu’une chimère qui s’est toujours terminée par des catastrophes financières, sociales et humaines. Nos dirigeants sont d’une incompétence incommensurable, malgré des déclarations péremptoires du contraire. Ils connaissent l’étendue du problème, et ils savent qu’il est légitime d’avoir peur des conséquences que produira cette politique de dupes et de nigauds.

Nous en somme simplement rendu, avec cet emprunt d'État, à l'histoire de cet individu qui décide de se suicider en se lançant du haut d’une des plus grandes tours de la ville, et qui tout au long de sa descente vertigineuse répète : jusque-là ça va...




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lundi 8 juin 2009

Home et le cinéma des élections européennes



De L’HOME à l’homme, ou lorsque le pire est dans le meilleur.

Même s’il s’agit d’un montage de différents films de Yann Arthus Bertrand, - celui dont toute la sphère médiatique a claironné comme étant l’évènement d’une révélation mondiale avec le titre qui se veut hautement symbolique de : HOME -, est un spectacle grandiose de la beauté de cette planète qu’est la Terre. La qualité des images, le montage dynamique et l’accompagnement musical sont autant d’éléments jouant essentiellement sur la corde émotionnelle.

Cette corde émotionnelle dont tous ceux qui cherchent à nous vendre quelque chose usent et abusent, ce que n’a pas hésité à faire le réalisateur de ce film à l’instar des professionnels utilisant un média de masse. En général, lorsque l’émotionnel est pratiqué avec ce savant surdosage, il a essentiellement pour effet, souvent aussi pour but, de faire perdre aux spectateurs l’usage de leurs facultés intellectuelles et de leur libre arbitre. Deux choses me sont d’abord venues à l’esprit pendant le visionnage de ce film, la première c’est que la liberté de penser est toujours un acte rebelle ; la deuxième c’est cette citation de Bulwer Lytton dans son roman ZANONI et qui dit : il n’y a pas d’initiation pour qui est victime de ses émotions.

En plus de la musique, les images véhiculaient, par le truchement de la voix off des informations qui se voulaient des postulats d’une crédibilité incontestable, et donc des vérités universelles assénées avec certitude. Si l’enfer est pavé de bonnes intentions, ce film aura une place d’honneur sur le chemin de la descente en ces lieux pour notre présente civilisation.

L’accumulation de poncifs de l’écologiquement correct, de lieux communs, de clichés, lapalissades et autres platitudes réchauffées ont fait bon ménage avec des informations parcellaires, superficielles et souvent erronées. Dire que l’homme est sur terre depuis les 200.000 dernières années est déjà la marque d’une vision particulièrement étroite de la chronologie des espèces. Laisser croire que ce qui se produit sur des siècles ou des millénaires peut se résorber sur les 10 prochaines années, n’est qu’une imposture parmi tant d’autres. Faire croire que de passer de la surexploitation de la planète, qui déjà ne suffit pas à satisfaire aux besoins essentiels d’une humanité galopante, pourrait y parvenir en revenant à ce qui est considéré comme une exploitation «équilibrée », en est une autre tout aussi ridicule.

D’après les commentaires, pour le moins peu éclairés, de ce film, il suffirait de manger moins de viande ce qui induirait la réduction des troupeaux de bovins, responsables par leurs flatulences de l’émission de gaz à effet de serre très nettement supérieure à l’ensemble de la combustion des énergies fossiles utilisées par tous les moyens de transports, pour réduire considérablement la pollution... Peut-être doit-on attribuer la disparition des dinosaures à un formidable concert de pets...

Plus sérieusement, je remarque que pendant la dernière campagne électorale pour les élections européennes, la liste Europe écologie qui jusqu’à la dernière semaine faisait, selon tous les sondages, jeu égal avec la liste du Modem, subitement cette dernière liste a décrochée en fin de semaine, juste après l’important battage médiatique annonçant le film de Yann Arthus Bertrand... Les résultats de cette élection démontrent un score très inattendu pour la liste Europe écologie, sans que personne, hommes politiques, journalistes spécialisés, responsables d’organismes de sondages, analystes politiques, ne fassent jamais le rapprochement entre la diffusion de ce film, et le succès qui a été le sien et les dommages collatéraux sur la campagne électorale... Voilà qui en dit long sur le champ de vision intellectuel de ces personnes...

Mais revenons à ce film que je qualifierais de non-évènement, surtout après celui d’Al Gorre : une vérité qui dérange. Derrière le fatras de commentaires tous parfaitement discutables, se cache une réalité d’une tout autre amplitude.

La Terre, bien avant l’avènement de l’espèce humaine, a à plusieurs reprises procédée à des mutations profondes de son environnement au point de faire disparaître, à chaque grande mutation, 98% de toutes les espèces du moment. Ces mutations reposent sur une modification de son niveau vibratoire ce qui induit l’apparition de nouveaux échanges chimiques. Pour comprendre, sur une petite échelle de temps, l’importance de ces nouveaux échanges chimiques, qu’il suffise de savoir que l’ensemble de notre civilisation présente, repose sur des échanges chimiques qui n’existaient pas il y a seulement deux siècles en arrière. Et que c’est sur ces nouveaux échanges chimiques que reposent l’essentiel de ce que nous appelons le progrès et le modernisme.

Or donc, la terre produit des échanges chimiques, et ces échanges chimiques génèrent une faune et une flore adaptées à cet environnement. Lorsque ces échanges chimiques se modifient, ils créent un environnement qui produira et la disparition des espèces qui ne sont plus adaptées à ce nouvel environnement, et l’adaptation de certaines de ces espèces, par ce que Darwin qualifiait d’évolution, et surtout l’apparition de nouvelles espèces qui n’ont plus grand-chose à voir avec celles disparues, pour cause de changement radical de vibrations, de nourritures et de gaz... La cohabitation temporaire des anciennes et des nouvelles espèces végétales et animales, pouvant se faire le temps de la transition, car dans la nature la règle est le chevauchement. Une espèce apparaît toujours avant la disparition de la précédente, exemple : Néenderthal et Cromagnon.

La Terre ne décide pas ces changements selon l’état d’une des espèces qu’elle engendre, même si cela doit beaucoup décevoir l’espèce humaine sur l’importance qu’elle se donne, mais plus certainement en fonction de données planétaires et cosmiques. La Terre change son niveau vibratoire grâce et avec les ressources du Soleil. Ce dernier n’agit dans ses modulations de puissances qu’avec le concours d’énergies cosmiques (astres plus puissants, constellations et galaxies). Tout ce processus grandiose agissant à l’intérieur de cycles temporels de différentes amplitudes. Ainsi, une vision qui me semble tout aussi probable que le réductionnisme écologique qui veut faire porter sur les frêles épaules d’une espèce du microcosme, la responsabilité qui n’est pas la sienne, - même s’il peut être établi qu’elle est la dernière goutte qui va faire déborder le vase -, que les modifications climatiques que nous subissons actuellement sont les conséquences d’un cycle en cours qui provoque un profond changement vibratoire de la Terre avec l’apparition de nouvelles et nombreuses réactions chimiques, qui ont commencé il y a déjà plusieurs siècles, et qui vont se poursuivre probablement sur plusieurs millénaires.

La longueur des périodes de mutations qui sont en action, n’est en rien comparable à celle de la nature humaine, et probablement même d’une civilisation, même si régulièrement il est possible d’assister à des phénomènes de surfusion, comme celui qui a vu pendant l’hiver 1942 plus d’un millier de chevaux instantanément pétrifiés par la glace en plongeant dans le lac Ladoga, pour fuir un feu de forêt déclenché par les bombardements aériens, lors de l’affrontement des armées allemandes et russes autour de la ville de Lenigrad.

Malaparte raconte que le lendemain «le lac était comme une immense plaque de marbre blanc sur laquelle étaient posées des centaines et des centaines de têtes de chevaux. Les têtes semblaient coupées net au couperet. Seules, elles émergeaient de la croûte de glace. Toutes les têtes étaient tournées vers le rivage. Dans les yeux dilatés, on voyait encore briller la terreur comme une flamme blanche. Près du rivage, un enchevêtrement de chevaux férocement cabrés émergeait de la prison de glace».

Probablement que c’est ce phénomène de surfusion qui a saisi les nombreux mammouths laineux qui se retrouvent pris dans le permafrost de Sibérie avec dans l’estomac le contenu de leur dernier repas parfaitement conservé, preuve qu’il s’agit bien d’un processus brutal. D’autant plus violent que ces mammouths laineux étaient parfaitement équipés et adaptés aux grands froids sibériens...

Voilà personnellement ce que m’inspire ce très beau film HOME, une vision autrement plus pertinente que celle étriquée que nous propose l’écologiquement correct. Tout sur cette Terre est cyclique, l’homme pas plus qu’une autre espèce n’est appelé à y survivre dans sa forme actuelle indéfiniment, et si ce qui a un début doit avoir une fin, il convient, me semble-t-il, de profiter de ces évènements pour tenter d’élargir notre champ de conscience, plutôt que de faire du nombrilisme anthropomorphique. L’espèce humaine, n’en déplaise à sa vanité, n’est pas là pour changer le monde, c’est le monde qui est là pour la changer.

Quant à la pollution dont l’être humain est responsable, je la résumerai par une de mes petites Clavicules de la Sapience :

66 - En fait, une civilisation polluante, n’est rien qu’une civilisation sans vertu. Car seule la Justice alliée à la tempérance est équilibre et harmonie.



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mardi 2 juin 2009

Le bidonnage de la technostructure européenne



L'Europe des carambouilles, des tricheries et des supercheries.

Prenons le principe de la souveraineté nationale. Dans l’ancien régime, il était incarné par le Roi, et les individus qui peuplaient son royaume n’étaient rien d’autre que ses sujets... Expression tout aussi désobligeante qu’infiniment méprisante.

Pour la République des Droits de l’Homme, la souveraineté nationale est définie par l’Article 3, qui stipule :

Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.

Ce principe de souveraineté nationale est donc un DROIT, et qui plus est un DROIT naturel, INALIENABLE, sacré et imprescriptible. Ceci revient à dire qu’il n’y a pas ni de lois ni de circonstances susceptibles de porter directement ou indirectement, atteintes à ce DROIT. Sa nature imprescriptible fait que jamais les citoyens ne peuvent se trouver dépossédés de ce DROIT. La souveraineté nationale réside donc bien dans ce corps social dont chaque membre est co-indivisaire.

Cet article précise en outre, que nul corps (associations, organisations gouvernementales, partis politiques ; nul individu, du premier Vizir au dernier sbire), ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément...

Ceci étant précisé, il découle naturellement que toute disposition qui viendrait à priver le corps social de sa légitime souveraineté nationale, serait par nature une violation de ce droit, naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible. Il découle donc que tout transfert de cette souveraineté nationale, au profit d’une autorité extérieure (étrangère à la nation) dont le corps (en l’occurrence le gouvernement) n’est en rien l’expression de la souveraineté populaire nationale, est par essence une imposture et, lorsqu’elle est orchestrée par les représentants du peuple n’ayant pas reçu EXPRESSEMENT mandat pour le faire, une forfaiture de la pire espèce.

Un droit issu de la DDHC de 1789, est non seulement imprescriptible et inaliénable, mais nul ne saurait en être privé, même avec son consentement, puisque ce n’est pas une loi, et que cela reviendrait à disposer des droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles des générations à venir, sans leur consentement...

Ce qui est naturel ne peut pas dépendre de lois politiques, sauf pour les dictatures.

Cornélienne comme situation, c’est pourtant celle dans laquelle nous met l’Europe actuelle avec ses traités illisibles pour n'importe quel individu normalement constitué. Ses règlements, lois, normes qu’elle impose en tant qu’autorité souveraine, à la France, alors même que cette autorité n’émane pas EXPRESSEMENT de la Nation, est donc une autorité fallacieuse.

Ici l’adverbe EXPRESSEMENT, prend tout son sens et sa vertu. Il signifie que la souveraineté nationale peut parfaitement déléguer son autorité pour tel ou tel sujet, mais qu’elle a la possibilité de revenir sur cette délégation à tout moment, la seule valide étant la dernière qui a été exprimée. Le corps social ne peut donc jamais être privé de sa souveraineté.

La dernière expression plénière du corps social, en ce qui concerne le projet de constitution Européenne, a été de dire NON à cette constitution dans le cadre d’un référendum, qui est l’expression la plus directe de son autorité, je devrai dire la plus haute expression de cette autorité. Qu’aujourd’hui, par des maneouvres de politiciens corrompus qui ne sont même pas discutables, tant la ficelle est énorme, que l’on ait fait accepter un traité de Lisbonne, qui n’est que le projet de Constitution précédemment refusé par la souveraineté plénière de la Nation, par des représentants dévoyés n’ayant jamais été mandatés pour cela, il y a plus qu’une imposture, mais une véritable forfaiture et malversation politique. Avoir fait accepter ce traité par des médiocres députés et sénateurs ignorants, transgressant les limites de leurs mandats, usurpant de façon éhontée la souveraineté nationale, au profit de leurs petits intérêts cupides résultant de leurs privilèges, et d’une autorité apatride des puissances de la finance et des multinationales, cela relèverait de la Haute Cour de Justice, si cette dernière n’était pas entièrement inféodée aux gouvernements corrompus, et à son image.

Le traité de Lisbonne n’a donc pas été ratifié par la souveraineté nationale, puisque la dernière expression qui en émane expressément est le référendum qui a dit NON, au projet de cette Constitution et donc à ce traité qui n’en est que la fausse barbe.

Un autre problème découle de cet Article 3, de la DDHC, c’est celui qui veut que les lois Européenne s’imposent aux lois nationales. Si aucune autorité ne peut s’exercer sur le territoire français, qui n’émane EXPRESSEMENT du corps social, de la Nation seul détentrice de la souveraineté nationale, principe naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible, alors aucune autorité ne peut se prétendre supérieure à celle de la souveraineté nationale. Ce principe ne souffre d’aucune exception, les lois qui en disposent autrement sont donc naturellement caduques, car contraire à la Constitution, et aux Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.

L’Europe telle qu’elle est actuellement est une imposture politique, juridique et une dictature administrative, comme savent si habilement en constituer les technostructures corrompues. Ses dictats ne s’imposent pas aux membres du corps social, et ces derniers ont toujours la faculté de considérer que ces lois européennes ne sont que des oppressions, auxquels la DDHC de 1789 permet de façon parfaitement légale de s’y opposer par ce droit défini par l’Article 2 :

Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.




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