jeudi 7 mai 2009

Le lamentable épilogue de l'affaire d'Outreau




La violation du droit commun ( Art 6, de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789) par le Conseil Supérieur de la Magistrature.

La décision du CSM, concernant le petit juge de l’affaire d’Outreau, démontre l’état pitoyable de la corruption de la magistrature et du système politique actuel.

Un épicier qui n'affiche pas les prix de ses produits est pénalement responsable, et encoure une lourde peine même lorsque cette négligence vient de son ou ses employés.

Un magistrat qui bafoue les droits constitutionnels, les droits de l'Homme, réputés naturels, inaliénables, imprescriptibles et sacrés, comme l’a fait de façon indiscutable le juge Fabrice Burgaud en ne respectant pas scrupuleusement la Présomption d’innocence, est responsable d’une part, de la violation de son serment de magistrat et d’autre part, coupable d’avoir sollicité, expédié, exécuté et fait exécuter des ordres arbitraires découlant de ces violations manifestes.

Arbitraire qui, toujours selon la DDHC, doit obligatoirement être puni !

Ce juge qui est directement responsable, par ses pratiques déloyales, d'un fiasco judiciaire ayant détruit des vies sociales, professionnelles, et même provoquer la mort d'une de ses victimes - en plus d’un coût financier considérable qu’il fait entièrement porter sur les épaules des contribuables, ces autres victimes innocentes de ses forfaits -, ne recueille comme peine que d'être sermonné, presqu'affectueusement par ses pères manifestement complices, comme on le ferait pour un enfant en bas âge, sans autre mise en cause de sa responsabilité civile et pénale.

Ce juge qui avec une arrogance insolente n’a jamais voulu reconnaître la moindre faute, dont de nombreuses ont été révélées lors de sa comparution publique devant la commission parlementaire, - c’est dire son niveau de vanité, d’aveuglement et de corruption -, n’est donc pas soumis au sacro-saint principe du droit commun qui veut que le responsable d’un préjudice doit en assumer réparation, en plus de subir une condamnation... Cette violation de ce droit commun est aussi une violation des Droits de l’homme : article 6.

Cette ignoble décision du CSM démontre en outre qu’il y a reconstitution des privilèges si contraire à l’application même de ces droits de l’homme... Que fait Rama Yade soi-disant responsable des droits de l’homme ? Que font nos parlementaires qui ont pourtant pour devoir de défendre les droits de l’homme (article 2), et donc de manifester, au minimum, une forte indignation publique devant une telle forfaiture violant la Constitution ? Que font le garde des Sceaux, le chef du gouvernement, le premier magistrat de ce pays qu’est le Président de la République ? Que font les journalistes devant une telle provocation insolente de la caste des dirigeants ?

Circulez-y a rien à voir, aurait dit Coluche... La parodie de « justice » vient de faire son numéro de drag queen, de vice travesti en apparence de vertu et avec les déguisements somptueux autant que ridicule des robes des magistrats du CSM...

Dormez tranquille braves gens, la force obscure est au pouvoir. On finira même par vous faire oublier cette imposture de dictature bananière en focalisant, avec le concours des journalistes, l’attention du plus grand nombre sur une actualité dérisoire, mais tapageuse en diable.

Nous avons, par cette caricature grotesque de justice dans l’affaire Outreau, jusqu’à la décision du CSM, l’image flagrante de la corruption généralisée de l’ensemble des élites de la Nation. Tous ces intellectuels si prompts à parader devant les micros et caméras, pour nous vendre leurs salades insignifiantes, leurs causes bidon, et la fausse monnaie de leur morale politiquement correcte, sont d’un silence de plomb... Auraient-ils à ce point peur de déplaire en cour ?

La défense des Droits de l’Homme et du Citoyen ne passe plus par eux, mais uniquement par le peuple, enfin ces membres du corps social pas encore complètement atrophiés par le venin de la propagande et de la paresse intellectuelle, politique et citoyenne.

La décision du CSM implique au moins une chose d’utile, dont chaque citoyen de ce pays doit s’emparer fermement et qui est, toujours selon le respect du droit commun, que si un juge coupable des malversations issues d’une conscience professionnelle corrompue, n’est condamnable qu’à un simple blâme, chaque justiciable se trouve parfaitement légitimer, en cas d’infraction pénale, à exiger l’alignement des peines sur l’exemple fourni par la plus haute autorité qu’est ce Conseil Supérieure de la Magistrature... La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, en abolissant les privilèges et en instaurant le droit commun comme un droit naturel inaliénable, sacré et IMPRESCRIPTIBLE, interdit les anciens jugements de cour qui, comme l’avait si bien relevé Lafontaine, selon que vous étiez puissant ou misérable ces jugements de cour vous faisaient blanc où noir.

Puisque les juges s’accordent le droit de n’avoir qu’un simple blâme, lorsqu’ils commettent, dans l’exercice de leur fonction, des catastrophes aussi considérables que celle de l’affaire d’Outreau, le citoyen à donc le droit de n’avoir qu’un simple blâme pour des responsabilités ayant entrainés des préjudices similaires ou inférieurs.

Ce n’est plus un souhait ou une requête de bienveillance, mais un DROIT !

Tant que le juge Patrice Burgaud ne sera pas condamné, conformément à la loi, aux dispositions de la DDHC, pour ses infractions caractérisées et maintenant indiscutables, personne dans ce pays ne doit pouvoir l’être, si les avocats décident de faire un tant soit peu le boulot, ce qui serait une première...

N’avez-vous pas remarqué l’étrange et pesant silence des associations qui se prétendent défenderesses des Droits de l’Homme ?...

Après le sang contaminé qui nous a valu le principe de responsable, mais pas coupable. Ou encore coupable, mais exempter de sanction pour non-respect de la présomption d’innocence (jugement rendu par la folklorique haute cour de justice), nous avons maintenant coupable, mais juste blâmable, le préjudice devant être réparé par les contribuables...

Au fait, savez-vous qui rémunère les avocats de Fabrice Burgaud ?...

Qu’il est doux d’être fonctionnaire dans une technostructure si bellement corrompue...

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Consultez le blog : Justice et Liberté


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2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour cher éclaireur que vous êtes.

Les associations qui se disent défendre la DDHC ne réagissent pas d'un iota... pourquoi ?
Serait-ce de la fumisterie, ou la peur de perdre de gracieuses subventions ?

Bien à vous.

Le Gaulois libre a dit…

Probablement des deux, et en plus une grande ignorance de la cause qu'ils ambitionnent de défendre...;-)