mardi 8 décembre 2009

Les nouvelles lettres de cachet.




La distance qui vous sépare du bourreau est peut-être nettement plus réduite que ce que vous croyez naïvement.

Un des scandales les plus révélateurs de l’état de corruption de nos gouvernements et de sa technostructure se trouve actuellement caractérisé dans l’abus qui est fait, tant par l’exécutif que par le judiciaire, de la garde à vue.

Lors d’une dernière émission télévisée de la chaîne 5 : C dans l’air, consacrée à ce sujet particulièrement révoltant, l’excellent journaliste Yves Calvi avait réuni sur son plateau, entre autres personnalités, un représentant du principal syndicat de policiers, et le bâtonnier de l’Ordre des avocats du barreau de Paris, Me Charrière-Bournazel.

Ce dernier a d’ailleurs brillamment expliqué que les gardes à vue étaient France dix fois supérieure à ceux des pays européens comparables au nôtre. Que la Cour européenne des droits de l’homme avait rendu des avis déclarant l’illégitimité de ces gardes à vue abusives, et que par voie d’obligations réglementaires la France devait et devra respecter ses directives qui s’imposent à elle ayant force de loi. Ce «brillant» avocat a déclaré que pour ce qui le concerne, surtout après qu’un membre de son barreau ait eu à subir une garde à vue scélérate et infamante, il considérait dorénavant toutes les gardes à vue comme illégales et encourageait les membres de sa corporation à en faire autant.

Je remarque encore une fois, que les citoyennes et les citoyens de bases de ce pays peuvent subir des actes arbitraires et des abus de pouvoir, sans que nos avocats y aient trouvé beaucoup à redire jusqu’à présent, mais dès lors ou l’incendie commence à toucher la caserne des pompiers, on les voit sortir en vociférant et criant au feu, au scandale et à l’infamie.

Durant cette émission, le représentant du principal syndicat des policiers a ouvertement reconnu que l’excès (abus caractérisé) des gardes à vue venait du fait que maintenant les policiers devaient produire des résultats chiffrés. C’est vrai qu’avant la société se contentait de payer de plus en plus de fonctionnaires de police, dont la France est l’un des pays parmi les plus pourvues dans le rapport nombre de policiers par nombre d’habitants, sans jamais leur exiger de produire des résultats conformes à ce pour quoi ils étaient payés. Donc, ce fonctionnaire représentant publiquement les membres de sa profession nous a expliqué, sans même se rendre compte de son comportement arbitraire, illégal et parfaitement déloyal, que pour améliorer leurs statistiques ils avaient trouvé le moyen de pratiquer des gardes à vue pour tout et n’importe quoi, car leur nombre était pris en compte pour l’amélioration de leurs résultats statistiques.

Cet aveu public de dévoiement de la réglementation et d’abus de droit est déjà en soi une imposture et une forfaiture. Ce «brave» policier nous a expliqué, sans que jamais son sens «moral» ne semble troublé, que cette pratique était par ailleurs couverte par les magistrats charger d’en vérifier la légalité, car, expliqua-t-il, ils n’avaient ni les moyens ni les possibilités d’en contrôler réellement la conformité légale. Ce qui fait, nous précisa ce joyeux pandore entre les mains duquel sont confiées nos libertés individuelles, qu’ils peuvent se permettre de mettre en garde à vue n’importe qui pour n’importe quoi, ils se savent protégés et par leur hiérarchie et par l’incompétence, la complaisance coupable et la paresse des magistrats.

À ce niveau du débat, notre «brillant» avocat aurait dû bondir d’indignation et élever une vive protestation devant l’inacceptable violation des Droits de l’Homme, droits Constitutionnels réputés naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles, car, il n’aurait pas dû ignorer l’article 9, de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, qui stipule :

Article 9 - Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.

En quoi le fait d’arrêter un citoyen pour truquer des statistiques internes à une corporation constitue-t-il une obligation juridiquement indispensable ? En quoi les violences pratiquées par les policiers, comme le relatent les personnes qui ont été victimes de ces actes d’arbitraires, ont-elles été nécessaires ?

L’excès même du nombre de gardes à vue pratiquées en France démontre et prouve cette violation de ce droit à la présomption d’innocence, et accable la profession qui s’en rend coupable, la hiérarchie qui en permet la pratique, les magistrats incompétents qui laissent ces actes d’arbitraire se multiplier et le gouvernement corrompu qui, pour des besoins purement électoraux ou d’asservissement du corps social, permet cette pratique totalitaire qui n’est que la forme "modernisée" des lettres de cachet de l’Ancien Régime.

Notre avocat, bâtonnier de surcroît, c’est-à-dire représentant lui aussi de sa profession, n’a pas le moins du monde évoqué cet article 9, pas plus que l’article 6, dans lequel il est pourtant clairement énoncé : que ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis. D'ailleurs, il n’y a pas beaucoup de procédures qui ont été instrumentalisées par nos avocats, qui sont pourtant sur la ligne de front de la guerre qui se joue entre le totalitarisme d’État et nos libertés individuelles, et concernant la défense de ces articles si souvent bafoués par tous ceux qui ont pourtant la responsabilité d’en assurer la conservation.

C’est ce que j’explique et démontre dans mon dernier livre ; La Dictature à la Française.

Il serait temps que nos concitoyens si anesthésiés par l’ignorance de leurs droits et la résignation qui en devient de plus en plus complaisante, finissent par se réveiller dans le cadre d’un fort courant d’opinion au profit de notre vénérable Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, car sinon, en plus d’une dette monstrueuse que nous ne lèguerons aux générations futures, il y aura aussi l’héritage de nos lâchetés et de nos bassesses morales. Pas de quoi encourager la jeunesse de ce pays à suivre notre exemple...

Sans compter que contrairement à l’idée rassurante qui veut que tant que nous ne sommes pas directement touchés par une injustice de cette nature, on a la faiblesse de croire que le bourreau est loin de nous, alors qu’il est déjà dans notre ombre et que son souffle se fait sentir sur notre nuque si tentante à sa convoitise sadique.

L’insécurité de ce pays viendra bientôt plus des forces de l’ordre ayant échappées aux contrôles des magistrats laxistes et irresponsables, que des délinquants...


Mais un policier qui ne respecte pas les Droits de l'Homme n'est-ce pas autre chose qu'un délinquant ?





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mardi 1 décembre 2009

L'Amérique a-t-elle encore un stock d'or ?




Une escroquerie issue de la plus haute corruption d’État et qui fait passer Bernard Madoff pour un grand honnête homme.

Les États-Unis qui souhaitaient pouvoir s’affranchir du lien qu’avait le dollar avec l’or ont décidé le 15 août 1971 de le supprimer. Depuis cette date, le dollar n’est plus convertible en or et la planche à billets peut donc tourner jour et nuit pour inonder le monde de ce que l’Histoire retiendra probablement comme l’archétype de la monnaie de singe.

Mais ce n’était pas encore suffisant ! Pour assurer la prospérité artificielle du pays, dès lors ou il dépense régulièrement plus que ce qu’il produit, il faut la bienveillance des investisseurs étrangers sans lesquels les fins de mois seraient dramatiquement impossibles à boucler. Non seulement il faut leur bienveillance, mais il faut aussi qu’ils aient une solide confiance dans cette monnaie de singe pour en plus prêter à des taux d’intérêt historiquement bas.

Hélas ! un ennemi redoutable de cette confiance artificielle rodait sur les marchés, le concurrent le plus direct et l’adversaire résolu de cette monnaie de singe, je veux parler de l’or. La confiance dans l’or traduit une méfiance dans la monnaie papier obligeant celle-ci à produire des taux d’intérêt de plus en plus attractifs ; à l'inverse, la confiance dans le papier voit les cours de l’or s’affaiblir durablement et les taux d’intérêt durablement baissés.

Devant le besoin croissant d’emprunter pour maintenir la croissance artificielle du pays, et constatant l’existence de cet empêcheur de corruption généralisée qu’était l’or, le secrétaire au Trésor sous Bill Clinton eut l’idée, pour discréditer durablement la confiance dans l’or, qualifier abondamment par la propagande médiatique de “relique barbare”, de faire fabriquer un million et demi de faux lingots (tungstène ayant la même densité que l’or, recouvert d'un peu de ce métal étalon) soit un total de 16.000 tonnes. Ces lingots n’étaient pas à l’origine prévus pour être vendus en tant que tels, mais devaient plus sournoisement permettre de vendre discrètement et régulièrement sur les marchés l’or (le vrai) détenu par Fort Knox, en donnant l'illusion que ce stock restait identique. Ces ventes importantes dont le marché ignorait la provenance, venant lourdement peser sur les cours du métal précieux, devait à l'usure décourager les investissements dans la “relique barbare”, et indiquer aux investisseurs qu'elle n’avait plus sont rôle de gendarme de la confiance, et que le dollar était la seule véritable valeur refuge universelle, ce qui invitait les investisseurs étrangers à placer l’essentiel de leurs avoir dans les bons du Trésor américain. Comme une part de cette confiance dans le dollar reposait malgré tout sur les quantités d’or détenues par Fort Knox, le fait de donner l’illusion que ce stock d’or n’était pas touché était un des paramètres de cette confiance. Car, imaginer un instant ce que penseraient les investisseurs en dollars, si demain on leur annonçait qu’en réalité le stock d’or de Fort Knox est composé de faux lingots, alors que les vraies ont été depuis longtemps vendus ?

Non seulement le dollar n'est plus que du vulgaire papier représentant une montagne de dette, mais le peu d'or qui lui aurait donner une parcelle de valeur s'est probablement volatilisé...

Cette immense carambouille de maffieux était assurément couverte par le plus grand secret d”État. Hélas ! les banquiers de Hongkong ont découvert que des lingots en provenance des États unis etaient truffés au tungstène. Ce qui veut dire que les faux lingots ont été mis sur le marché. Depuis, malgré les efforts de l’administration américaine pour tenter d’étouffer cette monstrueuse escroquerie, les révélations commencent à sortir révélant le comportement délictueux et de cette administration, et de la FED qui refuse de répondre aux questions qui lui sont posées sur ce sujet, ainsi que de fournir, comme elle est pourtant tenue de le faire, les documents qui permettraient de savoir si en vérité Fort Knox possède encore la moindre once d’or, ou s'il est simplement devenu un vulgaire ferrailleur...

Pour plus de détails, sur le sujet voir ce site :

La Faillite frauduleuse de l'Oncle Sam.


Petites questions au sujet de la vaccination...

Le vaccin contre le virus H1N1, nous est présenté par la propagande gouvernementale comme étant la panacée.

Toute la communication est faite comme si ce vaccin avait une efficacité de 100%, alors qu’il est incontestable qu’aucun vaccin, aucun médicament n’a jamais un taux d’efficacité de 100%. Un taux de 40% est déjà considéré comme une bonne chose. 60% comme étant exceptionnel.

Dès lors, il convient de considérer, que si ce n’est pas la panacée que l’on nous présente, forcément un grand nombre de personnes vaccinées auront inévitablement la grippe A. C’est d’ailleurs ce qui se produit depuis de nombreuses années avec le vaccin de la grippe saisonnière. De nombreuses personnes âgées se font vacciner sans que cela les empêche d'attraper la grippe.

Question : Qui va étudier le nombre de personnes contaminées ayant préalablement reçu un vaccin, et qui comparera le taux des personnes contaminées avec celui des sans vaccin ?

Question : Dès lors ou un vaccin ne peut jamais prétendre être efficace à 100%, comment savoir si les personnes vaccinées ne seront pas en réalité les vecteurs de la propagation de cette épidémie, je pense notamment aux personnels de santé qui se croient immunisés ?

Question : quel organisme crédible, pas sous le contrôle de la propagande d’État, pourra nous donner des informations post vaccination crédibles ?


Les Minarets à l’assaut des fondements de la démocratie.

Les Suisses, conformément à des principes hautement démocratiques, ont refusé, après une intense campagne durant laquelle tout le monde à pu s’exprimer librement, que se développe la construction des minarets sur leur sol.

Depuis, dans l’Europe entière, ainsi qu’aux États-Unis, se multiplient les déclarations d’hostilité à ce résultat démocratique, et les condamnations viennent en plus de ceux qui ont été capables de faire revoter deux fois un pays sous prétexte que le premier vote démocratiquement manifesté ne correspondait pas à l’idée qu’ils souhaitent IMPOSER arbitrairement aux peuples souverains.

Peu importe de savoir ce que la Suisse a démocratiquement décidée, c’est là sa souveraineté, et la non-ingérence que doivent respecter les autres Nations qui se prétendent tout aussi démocratiques, sans avoir le courage de cette pratique régulière du référendum, qui n’est rien de moins que le respect des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, qui stipule dans son article 3 :

“Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.

Alors, nos dirigeants préfèrent-ils la “démocratie” selon Amine Karzaï, la démocratie selon le bourrage des urnes pratiquée au Parti Socialiste, ou la “démocratie” version Tunisienne ou Gabonnaise ?

Lorsqu’un peuple souverain s’est librement exprimé en connaissance de cause, il convient d’avoir le minimum de sens moral qui veut d’une part, que nous n'ayons pas de leçons à lui donner, surtout lorsqu’on est pas un très bon exemple, et d’autre part de respecter sa souveraineté, que l’on soit ou non d’accord avec ses décisions !

Si cela continue, en matière de corruption politique, nous allons avoir bientôt des interventions militaires, dans le pays le plus pacifique de la planète, au nom d’un droit d’ingérence d’un ordre du politiquement correct comme le pratiquait l'ancienne Union Soviétique...

Peut-être que cette boutade n'est pas si loin de la vérité...




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mardi 24 novembre 2009

La petite sirène de Copenhague.


Lorsque l’écologie sert de fausse barbe au Nouvel Ordre Mondial.

L'angélisme benêt des écologistes des salons politiques est devenu caricatural.

Face à la toute-puissance d’une volonté totalitaire pour une main mise sur l’ensemble des ressources de la planète, l’écologie est dans la même situation que ce petit chaperon rouge venant naïvement entretenir une conversation de salon avec le plus féroce des loups outrageusement déguisés en mère-grand.

La prochaine conférence de Copenhague, que les plus optimistes considèrent comme d’ores et déjà vouée à l’échec sur son objectif écologique, n’est en fait que le fameux déguisement du vice se drapant dans la trop grande toge de la vertu. La vérité est tout autre et nous est révélée par un ancien conseiller scientifique d’un ancien Premier ministre britannique (Margaret Thatcher) qui affirme que le principal dessein de cette conférence de Copenhague, organisée par les Nations Unies pour se pencher sur les problèmes de changement climatique, est en réalité une réunion devant servir à mettre sur pied les bases d’un gouvernement mondial. Gouvernement mondial devant être entériné lors de cette conférence.

Bien évidemment, les divergences d’appréciation concernant la réalité de ces changements climatiques, et la part de responsabilité de chaque pays sont telles qu’il est pratiquement impossible que puisse se produire autre chose que de vagues résolutions n’engageant que ceux qui voudront bien y satisfaire. Par contre, il y a fort à parier que ce qui sera connu dans l’Histoire comme le traité de Copenhague comportera les dispositions stipulant la création officielle d’un gouvernement mondial, entité non démocratique, composée de membres non élus, mais dont les décisions s’imposeront à tous les pays signataires sans que les peuples ne puissent s’y opposer.

Ce traité, dont les conséquences ultérieures seront considérables, sera signé par l’ensemble des États représentés par leurs principaux dirigeants sans même qu’ils aient obtenu la moindre autorisation de leurs représentations nationales respectives, pour s’engager dans cette voie du totalitarisme absolu.

Les palabres médiatiques se feront tout naturellement autour des risques pour la planète des différentes formes de pollution, mais ce ne sera là qu’un numéro d’illusionniste bien rodé, comme savent le pratiquer depuis quelques décennies tous ces dirigeants, plus ou moins occultes du Nouvel Ordre Mondial en gestation, qui parlent publiquement d'une chose, pour en faire une autre très différente dans le cénacle de leurs réunions secrètes.

Déjà, chacun des responsables politiques locaux, s’agite pour entretenir la flamme de la dévotion populaire écologique au sein de chaque pays participant à cette conférence. Le suspense est entretenu avec les versions catastrophes chargées de convaincre les plus incrédules, sur la nécessité de faire quelque chose pour sauver la planète. Probablement que la concomitance de la sortie du film sur 2012 et la tenue de cette conférence n'est pas le fruit du hasard. Je ne reviendrai pas sur l’expression monumentale de vanité qu’exprime cette conviction ridicule qui voudrait que l’être humain, qui n’est probablement que pour une part insignifiante dans le changement climatique en cours, puisse avoir entre ces microscopiques mains le pouvoir d’y porter remède durant la minuscule durée d'une vie. Je renvoie le lecteur à l’article que j’ai consacré sur ce sujet lors de la sortie du film «Home», et figurant toujours sur ce blog.

La réalité la plus cynique, que peu de personnes clairvoyantes perçoivent, est que le monde politique, dont les résultats de ces dernières décennies sont globalement calamiteux ( endettement colossal des nations, crise économique, sociale, culturelle, militaire et morale ; corruption généralisée, injustices, etc...) a saisi le thème de l’écologie, car il permet d’une part, de considérables possibilités de taxes nouvelles et d’autre part, de détourner l’attention du public sur l’écrasante responsabilité qui découle de l’ineptie des programmes politiques, économiques et sociaux qui ont été mis en oeuvre par ces castes de dirigeants corrompus et incompétents.

La crise, la misère à venir, les catastrophes, l’appauvrissement des populations, la réduction des salaires, le développement du chômage, de la famine, des maladies et le développement des pandémies, ce n’est plus de leur faute, mais celle des changements climatiques occasionnés par le fait que VOUS consommer trop d’eau, trop d’énergie, trop de ressources agricoles, trop de matières premières, trop de médicaments, trop voitures, et d’électronique. C’est donc VOUS les coupables des ces dérèglements et c’est donc VOUS qui devrez payer la facture de leurs incuries pour lesquelles ils ont été grassement payés.

La pilule va être terriblement amère et difficile à avaler. À ceux qui en doutent qu’ils se posent la question de savoir comment et qui vont payer l’accumulation stratosphérique des dettes déjà accumulées ? Contrairement à l’idée simpliste que chacun pourrait s’en faire, en pratiquant la politique de l’autruche, où en se disant : après moi le déluge, la dette devra se payer et il est probable que la facture est déjà en cours d’acheminement, ce qui ne renverra pas indéfiniment cette charge sur d’hypothétiques générations futures, mais bel et bien dans un avenir beaucoup plus proche que nous l'imaginons.

Face aux inéluctables désagréments à venir, il est plus que probable que nos gouvernants se soient entendus comme larrons en foire, pour mutualiser les moyens de gérer fermement (militairement) l’état de chaos que provoquera l’accumulation des contraintes, servitudes et paupérisations des populations qui jusqu’à présent ont vécu dans l’anesthésie soporifique d'un surendettement de l’État providence érigé en dogme de la bonne gestion économique. Nous risquons de découvrir, avec une sacrée gueule de bois, les dessous peu flatteurs d’une démocratie de pacotille dissimulant les rudesses implacables d’un gouvernement mondial devenu inaccessible à la souveraineté populaire et totalitaire en diable.

L’écologie risque d’avoir des effets secondaires fâcheusement indésirables et les écologistes sincères devenir les dindons de la farce...

L'enfer reste pavé de bonnes intentions, et les lendemains qui chantent des rêveries bucoliques de jeunes filles en fleur.

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur les turlupinades du Co2 et des changements climatiques, cliquez sur le titre ci-après :




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mercredi 21 octobre 2009

Comment sortir de la crise économique...



Crise économique et Droits de l’Homme.

Pour nos gouvernements corrompus, la crise économique a toujours pour cause un ou des éléments exogènes. Lorsque les choses vont bien, c’est toujours grâce à leurs actions politiques «intelligentes», lorsqu’elles vont mal c’est nécessairement pour des raisons de conjoncture internationale, genre de fatalité naturelle contre laquelle personne ne peut rien. Ceci me rappelle les formulations qu’utilisent les avocats, sachant qu’ils n’ont aucune obligation de résultat, et qui peuvent dire à leur client : nous allons gagner ce procès... Et si le sort est contraire : vous avez perdu, vous me devez tant !

Ce processus de falsification des réalités se retrouve dans toutes les dictatures lorsqu’elles éprouvent des difficultés sur le plan interne - difficultés qui découlent d’une politique calamiteuse et injuste -, elles désignent alors un ennemi extérieur pour détourner l’attention du peuple de ses souffrances quotidiennes, afin qu’il concentre autour de ses dirigeants cette énergie fédératrice en diable qu’est la haine de l’autre. Tout apprenti propagandiste sait rapidement manipuler ces concepts primaires, c’est d’ailleurs pour cette raison que les dictateurs n’ont pas besoin d’être très cultivés, et que les plus cultivés ne sauraient s’en priver.

Un autre paramètre est régulièrement manipulé par nos gouvernants corrompus, c’est celui de la courte vue. Cette vision étriquée repose sur deux choses. La première, le maintient autant qu’il soit possible du peuple dans la plus grande ignorance. La deuxième, l’entretien de cette ignorance par un réseau serré de propagande directe (médias) et indirecte (enseignements, sondages et dénigrement des autres politiques). Ceci forge ce qui est délicieusement appelé : l’opinion publique. Un peu comme l’image artificielle que l’on donne d’un individu appartenant à une population locale en établissant la moyenne des paramètres de chacun de ses membres. Tous y retrouveront quelque chose d’eux-mêmes, mais personne ne sera jamais capable de se reconnaître dans l’archétype. En raisonnant comme cet archétype, alors même qu’ils savent que les données du problème sont d’une tout autre amplitude, nos gouvernants corrompus donnent à l’opinion publique l’os sur lequel la population pourra ronger son frein, évitant les révolutions salvatrices qui nettoient cycliquement les écuries d'Augias.

En vérité, lorsque l’on prend la peine de sortir de cette camisole du prêt-à-penser pour les moutons de votants, il est aisé de constater que la crise économique n’est que le thermomètre révélant que le patient à la fièvre et qu’il est manifestement touché par une affection. Cette maladie peut provenir d’un virus extérieur, fatalité des aléas de la Nature ; mais elle peut aussi provenir d’une mauvaise hygiène de vie, auquel cas il n’est pas nécessaire d’accabler la nature pour se dédouaner de sa responsabilité, ce comportement ne fait qu’aggraver le mal. C'est hélas ce qui se produit actuellement.

La crise économique actuelle, n’est pas purement économique et financière, comme voudrait nous le faire croire une abondante propagande qui, curieusement, est à peu de chose près, la même dans tous les pays (Mondialisation oblige), mais a pour cause essentielle cette mauvaise hygiène de vie des États et qui se nomme : l’INJUSTICE.

Les banques peuvent faire n’importe quoi, car elles sont devenues apatrides depuis fort longtemps (paradis fiscaux). Étant apatrides, mais néanmoins solidaires dans leur dessein, elles ne sont plus soumises à la justice d'aucuns pays, comme le démontre l’insolence de leur comportement actuel défiant les autorités politiques les plus puissantes de la planète (USA), pour continuer leurs actions prédatrices. La politique monétaire et économique de ce plus puissant Pays est d’ailleurs définie et entièrement entre les mains de... Banquiers. Difficile de croire qu’ils seraient capables de faire autre chose que de défendre d'abord leurs privilèges...

Ces banques ont constitué une autorité qui se place au-dessus de celle des États souverains, et qui n’émane plus d’aucune Nation. Elles peuvent donc, en toute impunité, exercer leurs dominations qui ne sont plus que l’expression de la loi du plus fort.

Ceci nous renvoie automatiquement à la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789. Cette Déclaration a pour dessein essentiel de substituer à cette loi féodale du plus fort, qui n’est qu’un barbarisme tribal, la loi du plus JUSTE, degré supérieur de civilisation par l’élévation morale qu’implique sa pratique dans le respect des droits naturels des individus.

La crise économique est d’abord celle de la reconstitution sournoise des privilèges, parfaitement contraire à la DDHC de 1789, aux injustices et inégalités immorales qu’elles engendrent ; de la collusion des castes de privilégiés avec les pouvoirs corrompus, chacun utilisant l’autre pour assoir et leurs autorités et la permanence de leurs privilèges, en veillant attentivement que la «justice» soit devenue et tributaire de ces pouvoirs corrompus et complaisante, par cet asservissement, envers ses nouveaux suzerains, ce qu'elle fait avec un zèle accablant.

La politique économique qui peut être menée dans une telle configuration, s’exonère rapidement et des obligations légales (respect de la souveraineté populaire, notamment par la production démentielle de lois scélérates), et des obligations morales, dont la première est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme, que l’Article 2, de la DDHC de 1789, résume comme étant : la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression... Sur ces quatre points, tous nos gouvernements corrompus se révèlent coupables d’arbitraire.

Si nous supprimions les lois scélérates, celles qui sont en violation flagrante avec la DDHC, plus aucune autorité, fut-elle celle des banques apatrides, ne pourrait prévaloir sur celle qui émane expressément de la Nation. L’essentiel du code des impôts serait à supprimer, car il est en totale infraction avec les principes les plus fondamentaux de la DDHC. Et c’est grâce à ces infractions que nos gouvernements corrompus ont pu menés, et continue de mener leur politique économique de gribouille, qui se résume selon l’unique principe : dépensons toujours plus, sans jamais tenir compte des recettes, le contribuable paiera !

Cette folie économique, fondamentalement injuste et corruptrice à l’excès, produit les mêmes effets sur le plan macroéconomique, que celui que produit pour un particulier le surendettement par utilisation compulsive de crédits révolving. L’ivresse que procure le sentiment d’avoir toujours à sa disposition l’argent dont on a besoin, masque temporairement la terrible dépendance qu’engendre la dette vis-à-vis de tous ces banquiers, qui, le moment venu, seront implacables pour exiger que soient honorées leurs créances. Le surendettement repose sur l’injustice qui consiste à dépenser plus que ce que l’on est capable de gagner, et se croire plus riche que ce que l'on est véritablement. La longue crise de rétablissement qui en est la conséquence se traduira par une perte de liberté et un réel appauvrissement de la situation patrimoniale.

La présente crise économique en est pour l’instant dans la phase d’accélération de l’endettement. Ils se trouvent toujours des banquiers pour prêter aux États fortement endettés, car l’argent qu’ils prêtent n’est pas le leur, mais celui artificiel des banques centrales, qui ne sont que des lignes de crédits (argent virtuel qui n’existe pas) et qu’elles prêtent aux États à un taux d’intérêt supérieur, devenant ainsi le créancières de ces États, sachant que la garantie de remboursement repose sur la fiscalité confiscatoire dont les principes ne sont plus, depuis très longtemps déjà, ni démocratiques, ni justes, ni légaux, mais repose uniquement sur la loi du plus fort.

La pseudo sortie de crise, ne sera qu’une illusion, tôt ou tard, les débiteurs devront régler leurs créances, et la crise économique sera alors dans sa phase paroxystique, mais nos gouvernements corrompus à la vision limitée à la durée du mandat qu’ils ont réussi à obtenir du peuple, plus ou moins fallacieusement, jouent à se repasser le mystigris en espérant ne pas être celui qui devra en assumer la responsabilité...

Pour l'instant contentons-nous de constater que plus les gouvernements dépenses (fausse illusion de leur richesse), moins les revenus individuels augmentent, et plus il y a de pauvreté dans le pays.

La seule et unique solution à la crise économique réside dans la restauration de la justice selon les principes moraux de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789...

Il serait temps de substituer une politique de Justice à la lamentable politique purement économique des gouvernements corrompus.



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dimanche 13 septembre 2009

La démocratie du bourrage des urnes, n'est qu'une dictature



L’écologie, la prochaine dictature politique.


La “démocratie” ayant atteint les limites de ses capacités de séduction des ignorants et des incultes, le temps de la véritable révélation de sa nature arrive rapidement.

N’oublions pas que dès ses origines en Grèce la “démocratie” s’est terminée en dictature de la ploutocratie. le présent scandale des banquiers apatrides de la planète faisant payer leurs erreurs de gestions, leurs magouilles spéculatives et leur cupidité sans morale par les contribuables de tous les pays, avec la totale complicité des dirigeants politiques, n’est que le résultat naturelle de cette “démocratie”.


Il est d’ailleurs tout aussi révélateur de voir que les élections américaines qui ont amené un certain Bush au pouvoir sur la base de contestations électorales semblables à celles que nous avons eues au Parti socialiste en France, - dont les dirigeants considéraient comme normal et naturel le principe du bourrage des urnes -, de voir que nous retrouvons ces pratiques tant en Afghanistan qui a bénéficié de l’apport d’élection “démocratique” sous l’autorité de la bannière étoilée, qu'en Irak. Comme nous les retrouvons dernièrement au Congo, qui se veut l’image des “démocraties” occidentales (modèle français)... Il serait peut-être judicieux de se demander si en vérité, depuis déjà des lustres nos élections démocratiques ne sont pas en réalité toutes complètement bidonnées...

Donc, le dogme de la “démocratie” étant de plus en plus éculé, il y a fort à parier que nos politiciens de tous bords, trouvent dans “l’écologie”, dont les dogmes sont tout aussi bidons que fantaisistes, une nouvelle forme de séduction du corps électoral, utilisant l’angélisme benêt des Nicolas Hulot ou des Yann Artus Bertrand pour se refaire une virginité politique et s’offrir un gisement considérable de taxes, impôts et autres contributions.

Quant aux écolos sincères, mais inconséquents et à courte vue, leur récupération politique est déjà en phase terminale, et les résultats qu’ils obtiendront seront à la mesure de leur naïveté, c’est-à-dire une aggravation des fléaux naturels auxquels ils auront contribué à ajouter un accablement fiscal populaire insupportable.

Non seulement il ne sauveront pas la planète (je suis prêt à prendre tous les paris sur ce sujet) comme leur incroyable vanité leur laisse croire, mais ils seront en plus les complices ignorants (enfin pas tous) de l’aggravation de la misère, de la servitude et des inégalités sociales.

Bien évidemment, comme tous les irresponsables, ils diront après : Ben c’est pas ce que nous voulions, on ne savait pas que le pire était certain, on a détourné la pureté de nos intentions...

Depuis les calamités sanglantes, du christianisme, jusqu’à celles du communisme, en passant, par tous les trucs en “isme” comme dogmatisme, la promesse des lendemains qui chantent s’est toujours terminée, par : l’enfer est pavé de bonnes intentions !

Il serait temps que la conscience populaire, cette fameuse souveraineté supérieure de la Nation, cesse de roupiller et qu’elle finisse par faire entendre sa voix, si toutefois il lui en reste une, ce dont je commence sérieusement à douter...



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vendredi 4 septembre 2009

La démagogie fiscale devient de la folie furieuse.




La taxe carbone ou le retour de la Gabelle...

Il y a quelques années, dans un écrit humoristique, je disais que nos technocrates des finances étaient si intelligemment absurdes, qu’ils finiraient bien un jour par créer un impôt sur le droit de respirer sous le prétexte que ce serait fiscalement rentable.

Avec la taxe carbone nous nous approchons dangereusement de la matérialisation de cette boutade qui de caricature, devient progressivement réalité. En effet, lorsque cette taxe carbone sera dans les faits, ce qui devient maintenant inéluctable tant elle paraît alléchante pour nos gouvernants voraces et totalement corrompus, il ne restera plus qu’à constater que la respiration humaine produisant du co2 (dioxyde de carbone) il deviendra donc normal et légal de taxer chacun d’entre nous soit forfaitairement, comme pour la T.V.A., soit en tenant compte de la capacité de la cage thoracique, ce qui imposera moult formulaires, déclarations et démarches administratives, pour être classé dans une catégorie plutôt que dans une autre... Ah, des formulaires de la paperasse, des obligations administratives, le miel des fonctionnaires et d’une technostructure totalitaire délicieusement asservissante...

Pour l’élaboration de ce projet de taxe carbone, nos dirigeants actuels ont fait appel à la personnalité la plus charismatique en matière de pensée technocratique fiscale, je veux parler de Michel Rocard, le père de la CSG, celle qui bouche les trous de la sécu sans jamais parvenir à l’empêcher d’en faire de nouveaux... Accessoirement on fait appel à cet autre technocrate expert en prélèvements obligatoires massifs, le bien nommé Alain Juppé, qui peut s’enorgueillir d’avoir brutalement instauré un prélèvement annuel de 100 milliards de francs pour, disait-il à l’époque..., réduire le déficit d’un gouvernement caractérisé par la gabegie outrancière... Résultat, après l’action de ce brillant énarque, comme il y en a hélas tant dans la classe politique, la France a non seulement toujours un déficit budgétaire, mais il est en plus trois fois supérieures à celui existant avant que n’aie lieu ce massif coup de massue fiscal...

Michel Roccard, cet apparatchik d’une gauche utopiste, irréaliste et chimérique, est dans la ligné des dirigeants politiques corrompus qui n’ont que pour unique dessein non pas de servir la Res Publica et les citoyens, mais la technostructure dont il est le serviteur stupidement zélé. La philosophie de cette technostructure se résume à : dépensons sans compter, les déficits seront toujours comblés par plus de fiscalité.

Seulement, voilà, depuis le temps que nos technocrates inventent des taxes et prélèvements obligatoires sous des formes les plus imaginatives qui soient, le seuil de tolérance et du raisonnable est depuis longtemps dépassé... La fumeuse journée de travail sacrifiée au bénéfice des personnes âgées (réactualisation de la mémorable vignette auto) n’est rien d’autre qu’un impôt grossièrement travesti en fausse générosité publique. Nous pouvons rajouter la tout aussi fumeuse taxe sur les billets d’avion pour sauver les victimes du SIDA, et qui ne fera rien de plus que nourrir des fonctionnaires et des privilégiés...

Heureusement est arrivée l’écologie, et nos technocrates y ont découvert qu’il s’agissait en réalité d’une extraordinaire boite de Pandore fiscale. Je vous tranquillise nos gouvernements corrompus n’ont rigoureusement rien à foutre de l’écologie, leurs actes ne plaide jamais en leur faveur, et les accointances, souvent douteuses et intéressées, qu’ils entretiennent avec les multinationales les plus polluantes de la planète démontre que là encore, le vice sait se déguiser avec la fausse barbe de la vertu et se draper dans la toge mitée des apparence de l’intérêt nationale, pour ne pas dire carrément le sauvetage de l’humanité, l’outrance en la matière n’ayant aucune limite...


L’écologie permet donc de produire presque à l’infini une nouvelle variété de prélèvements obligatoires : l’éco taxe. L’éco taxe pour le recyclage de machins et de bidules, l’éco taxe pour le recyclage des ordures que nous imposent les emballages superfétatoires des multinationales ; l’éco taxe pour les piles, les déchets informatiques, les appareils ménagers, etc, etc...

Pourtant nous avons tous sous les yeux l’exemple lamentable des taxes sociales qui devaient et doivent évitées le fameux trou de la sécu... Plus les prélèvements augmentent, et ce, sur une très longue période, plus le trou de la sécu augmente... Ne serait-il pas temps de se poser la question sur un remède qui ne guérit jamais le malade qu’il est censé remettre sur pied ?...

Ce qui vaut pour la sécu, vaut tout autant pour les déficits chroniques des finances publiques. Jamais dans l’histoire de notre pays les prélèvements obligatoires n’ont été aussi importants, et jamais le déficit public n’a été aussi grand que celui d’aujourd’hui... Ne croyez surtout pas que la crise y est pour quelque chose, puisque ce sont ces technocrates, qui ont corrompu la technostructure d’État, qui sont tous à l’origine de cette crise... Faudrait quand même pas avoir la mémoire courte, et jouer les victimes lorsque l’on est en vérité les principaux coupables.

La taxe carbone ne résoudra pas les problèmes de réchauffement climatique, seule la vanité de l’être humain peut laisser croire qu’il est en son pouvoir de résoudre ce qui le dépasse, et sur lequel il n’a aucun moyen d’agir... Le climat de la planète terre n’a jamais été ni stable ni régulier, il change selon des périodes au regard desquelles la durée humaine, prise individuellement ou collectivement, n’est qu’insignifiance et dérision. Tous nos gouvernants le savent pertinemment, et M. Claude Allègre a très bien résumé l’essence de la taxe carbone, impôt écologiquement inutile, économiquement imbécile, et socialement crétin.

Mais le gâteau est si prometteur que rien ni personne ne pourra empêcher cette imbécilité politique, économique et sociale, de devenir réalité. D’ailleurs, la gauche, la droite, le centre les écolos politiques, sont tous unanimement d’accord pour l’instauration de cette nouvelle Gabelle, probablement qu’ils ont gardé la nostalgie de l’ancienne...

Il y a fort à parier que dans la fouler, nous ayons la restauration de la vignette auto, disons pour sauver les limaces et les escargots victimes de la sècheresse due au réchauffement climatique... Ne riez pas, en matière fiscale le plus con est toujours le plus probable !

La seule chose qui serait sérieusement efficace et que nos gouvernants corrompus se refusent à mettre en pratique, c’est uniquement la réduction des dépenses publiques, mais autant demander à des mouches à M... de se séparer du pot de confiture.



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samedi 29 août 2009

L'ignorance n'est pas une circonstance atténuante.




La mondialisation histoire infantile racontée aux moutons de votants.

Il était une fois de brillants responsables politiques, entourés d’experts les plus compétents - tant en matière économique que sociale, industrielle, écologique, de santé publique et dans tant d’autres domaines des sciences humaines -, qui décidèrent, après consultations de ces experts les plus éminents, de transformer la diversité culturelle, politique, sociale et économique de la planète pour l’uniformiser dans un grand dessein qu’ils appelèrent le Nouvel Ordre Mondial.

Pour imposer aux foules incultes cette structure centralisée, hiérarchisée, autoritaire, oligarchique et nécessairement totalitaire et fondamentalement injuste, ils ont répandu, à l’aide d’une intense propagande médiatique et pendant plusieurs générations, qu’il n’y avait pas d’autre alternative pour l’humanité...

Notons au passage que ce qui caractérise un responsable politique suffisant, vaniteux et fondamentalement incompétent réside dans cet argument péremptoirement asséné et qui consiste à dire : en dehors de ce que je fais, il n’y a pas d’autre solution possible... Commode pour faire passer de force moult textes de lois scélérates, d’impôts de plus en plus complexes alambiqués et confiscatoires, mais parfaitement contraires à la réalité objectivement observable.

Donc, la décision a été prise sur le plan international, par un cercle, plus ou moins occulte, de responsables (politiques, économiques, militaires) autoproclamés de cette mondialisation. II est difficile d’imaginer qu’une seule Nation puisse imposer aux autres, autrement que par la violence militaire la plus brutale, une décision d’une telle ampleur aux conséquences considérables et dont la mise en place ne se conçoit que sur des décennies, pour ne pas dire des siècles...

La volonté d’un seul homme exprimée au travers d’une Nation dont il a su se rendre le maître, se retrouve régulièrement dans l’histoire. Cela crée des empires qui ne durent en général que le temps de vie de ces hommes à l’ambition mégalomaniaque. L’empire d’Alexandre le Grand s’est terminé à sa mort, celui de Napoléon s’est disloqué avant même qu’il ne meure... Aucun n’a jamais pu prétendre à l’orgueil de la vanité suprême celui de la maîtrise du monde. Pour qu’une telle prétention babélienne puisse voir le jour, elle doit obligatoirement réunir des chefs (et la cohorte de serviteurs) d’États partageant le même dessein soit par vanité et infatuation d’eux-mêmes, et comme cette mondialisation ne se fait pas au nom d’un homme, mais d’une organisation, cette raison n’est pas la plus crédible. Soit pour des conjonctions d’intérêts mercantiles les plus cupides, de pouvoirs ou, plus vraisemblablement, des deux réunis...

Certains pourraient se dire, dans un élan d’angélisme naïf en diable : pourquoi ne le feraient-ils pas tout simplement dans l’intérêt de l’humanité...

Les arguments en vérité ne manquent pas, par exemple le principal généralement invoqué : La juste répartition des richesses pour assurer la survie d’une population devenue exponentielle. Mais argument logique ne veut pas dire vérité et si nous devons apprécier la sincérité de ceux qui se réclament de cet argument, nous devons le faire non pas par la foi aveugle et l’idolâtrie imbécile dans le guide suprême auquel nous avons remis, plus ou moins consciemment, les clefs de nos destins, mais par la foi éclairée par la raison, celle qui repose obligatoirement sur la connaissance et le libre arbitre.

À l‘aune de cette foi éclairée, nous pouvons constater, sauf à considérer que les responsables politiques sont les plus parfaits crétins de l’espèce humaine, qu’ils disposaient, et disposent toujours, de très nombreuses études, dans les domaines les plus variés, qui leur démontrent que la mondialisation ne peut pas se faire sur le standard de vie le plus élevé pour la simple et bonne raison que les ressources essentielles de la planète n’y suffirait pas ; certains de ces experts ayant calculés qu’il y faudrait au moins l’équivalent de 4 ou 5 planètes terre. La mondialisation n’est donc pas, comme il est trop souvent proclamé, un enrichissement pour tous, mais inévitablement un appauvrissement des plus riches pour un modeste enrichissement des plus pauvres... Quoi que...

Nous ne pouvons pas exclure, là encore, que cet argument ne dissimule en réalité, comme l’actualité nous le démontre dans les faits, que derrière cet alibi faussement vertueux, se dissimule un dessein qui consiste en vérité à appauvrir les classes moyennes pour continuer d’enrichir les plus riches sans que pour autant les plus pauvres y retrouvent leur compte et leur dû...

Pour que cette mondialisation soit possible, il faut nécessairement que les responsables des états, qui entrent dans cette association de malfaiteurs, fassent en sorte que les populations qu’ils régentent par des lois, règlements, servitudes et contraintes de toute nature, continuent de s’imposer à leur population, sans qu’elles s’imposent aux autres... Ce qu’y a été rendu possible par le fallacieux principe de la libre circulation des biens... Ce principe n’est rien de moins que la base de la pire concurrence déloyale qui aboutie par exemple à ruiner nos paysans locaux, en leur imposant taxes, charges, salaires et protections sociales à un niveau élevé, alors que les productions venant d’autres pays n’ayant pas ce niveau d’obligations fiscales et sociales, seront facilement moins chères, même lorsqu’ils viennent par avion de l’autre bout de la planète... Ainsi, la misère et la désespérance, de nombreuses catégories sociales, deviennent une volonté politique avérée pour prix d’appartenance au club aristocratique qu’est le mondialisme apatride.

Cette pratique de concurrence déloyale généralisée est ce qui fait reposer la mondialisation sur l’INJUSTICE caractérisée. Pour palier aux problèmes les plus flagrants de cette injustice, les états recourent à des subventions, des prêts bonifiés et autre emplâtre sur une jambe de bois, ce qui revient à rien d’autre que de faire payer le prix exorbitant de cette injustice aux... Contribuables locaux...

La mondialisation n’est pas une juste répartition des richesses, qui ne peut se faire que par le travail, comme l’histoire de l’humanité le démontre, mais une spoliation organisée des populations ayant atteint, par un long et patient travail des générations antérieures, un niveau de richesse pour la transférer de façon quasi mafieuse à des puissances financières et militaro-industrielles qui ne se réclament d'aucuns État, comme le démontre l'influence considérable des paradis fiscaux dans lesquels toutes les grandes banques de la planète se retrouvent à tripatouiller, hors la vue des législateurs locaux.

Nos dirigeants savent depuis toujours que la mondialisation, derrière la fausse barbe de la générosité et de l’altruisme, n’est qu’une entreprise totalitaire à caractère mafieux comme le démontre les énormes carambouilles financières qui viennent de s’effectuer sur le dos des tous les contribuables de la planète, aux profits des instances financières internationales. La dette colossale est sur le dos des contribuables pour de très nombreuses années, alors que les profits continuent de se déverser dans des structures opaques et apatrides et au profit de quelques uns, le contraire de la juste répartition des richesses.

Lorsque les historiens futurs analyseront les terribles conséquences qu’a produit et que va encore produire cette mondialisation forcée, antidémocratique et fondamentalement INJUSTE, ils se demanderont probablement comment une telle énormité imbécile à fait pour exister, sauf à croire que les peuples sont eux aussi véritablement imbéciles... C’est aussi la question que je me pose...



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jeudi 25 juin 2009

Votez Gribouille...



L’emprunt d’État, le degré zéro de l’imagination politique.

Depuis bientôt trente ans, nos camelots de la politique, imbus de leurs vaniteuses certitudes, nous revendent avec les mêmes arguments éculés, la mondialisation comme panacée de la croissance économique et in fine du bien-être social. Drapés dans leur suffisance prétentieuse, truquant comme de vulgaires escrocs les chiffres de leurs bilans calamiteux pour tenter de dissimuler l’état réel de faillite frauduleuse qui est le résultat de cette politique de nigauds et de coquins, ils font mine d’ignorer le taux de chômage endémique dont les chiffres officiels (largement tripatouillés) ne sont en réalité que la partie immergée de l’iceberg. Ils ont habillement dissimulés quelques millions de personnes dans les castes de RMistes, de stagiaires en formations bidons, de contrats d’emplois fantaisistes payés par le contribuable, de préretraités de plus en plus jeunes, et de jeunes de plus en plus maintenus au sein de l’éducation nationale sachant qu’ils y perdent temps et courage ; liste à laquelle il convient de rajouter les radiés pour cause de dommages collatéraux de la terreur administrative.

Tous ses indicateurs, s’ils ne nous avaient pas été présentés sous la forme la plus soporifique du : dormez tranquille braves gens on s'occupe de tout, auraient dû consacrer la faillite flagrante d’une politique économique dogmatique et parfaitement inefficace. Mais s’il est maintenant clairement établi que l’être humain refuse de regarder en face la vérité, il est tout aussi établi que le mouton de votant ne veut croire que dans les chimères et les rêves des affabulateurs les plus délirants. L’augmentation considérable de la dette du pays est pourtant là pour certifier qu’il n’y a pas eu enrichissement en rapport des prétendus avantages sociaux qui ont été distribués, mais que ce mieux être transitoire n’était que de la poudre aux yeux puisqu’il s’est fait essentiellement à crédit. Le comble de l’imposture est me semble-t-il atteint lorsque notre actuel président de la République nous annonce dans un discours que la mondialisation est maintenant en marche et que rien ni personne ne pourra plus s’y opposer...

L’escroquerie à ceci de commun avec le monde sectaire, c’est qu’il faut sans cesse garder ses victimes sous forte influence psychologique, afin de neutraliser ce redoutable adversaire qu’est le bon sens commun. Combien de personnes victimes de vendeurs charlatans reconnaissent que s’ils n’avaient pas été noyés sous un flot ininterrompu de paroles, promesses et manipulations émotionnelles, jamais elles n’auraient succombé à ce qui, avec le recul, est manifestement qu’une grosse ânerie du simple point de vue du bon sens commun.

Remarquons que plus la faillite de l’État devient frauduleuse, plus nos politiciens saturent le monde médiatique de leurs interventions intempestives, au point qu’il est difficile de ne pas croire que Sarkozy interviendra personnellement si demain vous tomber en panne d’essence sur une route de campagne...

En 1985 l’ami Coluche lança les restos du coeur pour faire face à ce que déjà les pouvoirs publics étaient dans l’incapacité d’assumer, je veux parler du développement de la misère la plus criante et la plus insupportable, celle de la faim. Dans le même temps où il était confié à la sphère privée de s’occuper charitablement des victimes du succès de la mondialisation, l’État et ceux qui en ont pris possession, ont continuer à dépenser sans compter, tant pour les nombreux privilèges de la technostructure, que pour s’offrir de couteux outils de prestige comme des sous-marins nucléaires, porte-avion, et autres joujoux dont un seul suffirait à nourrir tous les nécessiteux de ce pays pendant plusieurs années... Depuis ce lancement, chaque année le nombre des bénéficiaires de ces restos ducoeur ne cesse d’augmenter. Soit, il convient de considérer qu’un remède qui crée plus de malades qu’il est censé en soigner est nécessairement un mauvais remède. Soit ce service pris en charge par le secteur privé, arrange si bien nos dirigeants qu’ils en font un élément de leur politique aventureuse et spoliatrice. Soit, et c’est ce vers quoi je penche, il faut considérer les deux possibles... Les restos du coeur, à l’insu même de leurs dirigeants bénévoles, généreux et charitables, sont manipulés pour servir les desseins d’une politique mondialiste à l’échec patent.

Les détournements effectués par l’État dans les caisses de la sécurité sociale, et qui constituent l’essentiel de son déficit, en ne remboursant pas ce que ce dernier lui doit, ont pour conséquence et la baisse des remboursements des assurés, et l’augmentation des prélèvements sur les salaires de ces derniers, et l’obligation de faire financer une partie de la couverture sociale par les assurances privées (mutuelles)... Malgré les douloureuses réformes, ayant soi-disant demandées du courage de la part de nos responsables politiques, l’assuré paye toujours plus, et est de moins en moins bien remboursé et le trou de la Sécu lui, est toujours de plus en plus grand chaque année. Dans une note d’humour, j’ai dit un jour que nos technocrates seraient probablement capables de supprimer tout remboursement pour l’assuré, tout en maintenant la croissance du déficit de la Sécu, je ne pensais pas qu’ils finiraient par prendre cette boutade au pied de la lettre.

J’ai déjà eu l’occasion d’écrire dans un précédent article que la mondialisation avait donnée le même sentiment d’enrichissement que celui que procure, pendant un certain temps, le surendettement. Tant qu’il n’a pas à rembourser les crédits, le surendetté a le sentiment qu’il peut acheter tout ce qui lui fait envie, mais dès que les échéances arrivent et que les crédits se font plus rares, alors le jardin des délices fait place à cette longue et inexorable descente aux enfers. De riche qu’il se croyait devenu, il va découvrir que sont illusion va le rendre encore plus pauvre que ce qu’il était véritablement.

Tout le monde sait, la Cour des comptes en premier, que notre pays est en état de surendettement calamiteux. La solution pour sortir de la crise nous est présentée, par les gribouilles qui nous gouvernent, comme étant dans la souscription d’un grand emprunt d’État auprès des particuliers... En matière d’imbécilité financière je crois qu’il est difficile de faire plus stupide que cela. La France emprunte ses besoins de trésorerie sur les marchés de capitaux, où elle trouve d’ailleurs, par le jeu de la libre concurrence, les meilleurs taux. Un emprunt d’État réservé aux particuliers doit être plus rémunérateur pour celui-ci que les taux du Pibor par très motivant pour un petit investisseur. Cet emprunt coutera donc plus cher à l’État, et bien évidemment il aggravera considérablement la dette globale qui est déjà très au-delà du raisonnable.

Bien évidemment, comme c’est invariablement le cas depuis ces trente dernières années, on nous dira qu’il n’y a pas d’autre politique possible et que c’est la seule solution pour résoudre tous nos problèmes. Hélas pour nos charlatans de la politique, il existe une autre solution, et qui pour leur plus grand malheur à fait la preuve de son efficacité, chaque fois qu’elle a été mise en pratique, je veux parler de ce qui tombe sous le plus élémentaire bon sens : la réduction drastique des dépenses de l’État et des collectivités locales. Le Canada et la Nouvelle-Zélande sont des cas d’école de la réussite de cette politique. D'ailleurs, il ne viendrait jamais à l’esprit d’un individu raisonnable et surtout responsable, d’imaginer qu’en dépensant plus de 20% de ce qu’il gagne chaque année, il puisse améliorer sa situation en dépendant encore plus, sans augmenter ses recettes...

Car, est c’est là encore un moyen délictueux utiliser par nos technocrates pour nous anesthésier le bon sens commun, lorsqu’il est fait état d’un déficit de 3 à 7,5% PIB du budget de l’État, la réalité est, elle plus croustillante puisque ramener au volume des recettes cela représente plus de 20% en matière de déficit.

C’est un peu comme si un habitant d’un immeuble calculait le pourcentage de déficit de ses finances non pas par rapport à son revenu propre, mais par rapport aux revenus cumulés de l’ensemble des occupants de l’immeuble...

En vérité la crise est beaucoup plus grave que ne le laissent apparaitre les effets anesthésiants des drogues utilisées pour tenter d’en masquer la profondeur du mal. La mondialisation n’est qu’une chimère qui s’est toujours terminée par des catastrophes financières, sociales et humaines. Nos dirigeants sont d’une incompétence incommensurable, malgré des déclarations péremptoires du contraire. Ils connaissent l’étendue du problème, et ils savent qu’il est légitime d’avoir peur des conséquences que produira cette politique de dupes et de nigauds.

Nous en somme simplement rendu, avec cet emprunt d'État, à l'histoire de cet individu qui décide de se suicider en se lançant du haut d’une des plus grandes tours de la ville, et qui tout au long de sa descente vertigineuse répète : jusque-là ça va...




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lundi 8 juin 2009

Home et le cinéma des élections européennes



De L’HOME à l’homme, ou lorsque le pire est dans le meilleur.

Même s’il s’agit d’un montage de différents films de Yann Arthus Bertrand, - celui dont toute la sphère médiatique a claironné comme étant l’évènement d’une révélation mondiale avec le titre qui se veut hautement symbolique de : HOME -, est un spectacle grandiose de la beauté de cette planète qu’est la Terre. La qualité des images, le montage dynamique et l’accompagnement musical sont autant d’éléments jouant essentiellement sur la corde émotionnelle.

Cette corde émotionnelle dont tous ceux qui cherchent à nous vendre quelque chose usent et abusent, ce que n’a pas hésité à faire le réalisateur de ce film à l’instar des professionnels utilisant un média de masse. En général, lorsque l’émotionnel est pratiqué avec ce savant surdosage, il a essentiellement pour effet, souvent aussi pour but, de faire perdre aux spectateurs l’usage de leurs facultés intellectuelles et de leur libre arbitre. Deux choses me sont d’abord venues à l’esprit pendant le visionnage de ce film, la première c’est que la liberté de penser est toujours un acte rebelle ; la deuxième c’est cette citation de Bulwer Lytton dans son roman ZANONI et qui dit : il n’y a pas d’initiation pour qui est victime de ses émotions.

En plus de la musique, les images véhiculaient, par le truchement de la voix off des informations qui se voulaient des postulats d’une crédibilité incontestable, et donc des vérités universelles assénées avec certitude. Si l’enfer est pavé de bonnes intentions, ce film aura une place d’honneur sur le chemin de la descente en ces lieux pour notre présente civilisation.

L’accumulation de poncifs de l’écologiquement correct, de lieux communs, de clichés, lapalissades et autres platitudes réchauffées ont fait bon ménage avec des informations parcellaires, superficielles et souvent erronées. Dire que l’homme est sur terre depuis les 200.000 dernières années est déjà la marque d’une vision particulièrement étroite de la chronologie des espèces. Laisser croire que ce qui se produit sur des siècles ou des millénaires peut se résorber sur les 10 prochaines années, n’est qu’une imposture parmi tant d’autres. Faire croire que de passer de la surexploitation de la planète, qui déjà ne suffit pas à satisfaire aux besoins essentiels d’une humanité galopante, pourrait y parvenir en revenant à ce qui est considéré comme une exploitation «équilibrée », en est une autre tout aussi ridicule.

D’après les commentaires, pour le moins peu éclairés, de ce film, il suffirait de manger moins de viande ce qui induirait la réduction des troupeaux de bovins, responsables par leurs flatulences de l’émission de gaz à effet de serre très nettement supérieure à l’ensemble de la combustion des énergies fossiles utilisées par tous les moyens de transports, pour réduire considérablement la pollution... Peut-être doit-on attribuer la disparition des dinosaures à un formidable concert de pets...

Plus sérieusement, je remarque que pendant la dernière campagne électorale pour les élections européennes, la liste Europe écologie qui jusqu’à la dernière semaine faisait, selon tous les sondages, jeu égal avec la liste du Modem, subitement cette dernière liste a décrochée en fin de semaine, juste après l’important battage médiatique annonçant le film de Yann Arthus Bertrand... Les résultats de cette élection démontrent un score très inattendu pour la liste Europe écologie, sans que personne, hommes politiques, journalistes spécialisés, responsables d’organismes de sondages, analystes politiques, ne fassent jamais le rapprochement entre la diffusion de ce film, et le succès qui a été le sien et les dommages collatéraux sur la campagne électorale... Voilà qui en dit long sur le champ de vision intellectuel de ces personnes...

Mais revenons à ce film que je qualifierais de non-évènement, surtout après celui d’Al Gorre : une vérité qui dérange. Derrière le fatras de commentaires tous parfaitement discutables, se cache une réalité d’une tout autre amplitude.

La Terre, bien avant l’avènement de l’espèce humaine, a à plusieurs reprises procédée à des mutations profondes de son environnement au point de faire disparaître, à chaque grande mutation, 98% de toutes les espèces du moment. Ces mutations reposent sur une modification de son niveau vibratoire ce qui induit l’apparition de nouveaux échanges chimiques. Pour comprendre, sur une petite échelle de temps, l’importance de ces nouveaux échanges chimiques, qu’il suffise de savoir que l’ensemble de notre civilisation présente, repose sur des échanges chimiques qui n’existaient pas il y a seulement deux siècles en arrière. Et que c’est sur ces nouveaux échanges chimiques que reposent l’essentiel de ce que nous appelons le progrès et le modernisme.

Or donc, la terre produit des échanges chimiques, et ces échanges chimiques génèrent une faune et une flore adaptées à cet environnement. Lorsque ces échanges chimiques se modifient, ils créent un environnement qui produira et la disparition des espèces qui ne sont plus adaptées à ce nouvel environnement, et l’adaptation de certaines de ces espèces, par ce que Darwin qualifiait d’évolution, et surtout l’apparition de nouvelles espèces qui n’ont plus grand-chose à voir avec celles disparues, pour cause de changement radical de vibrations, de nourritures et de gaz... La cohabitation temporaire des anciennes et des nouvelles espèces végétales et animales, pouvant se faire le temps de la transition, car dans la nature la règle est le chevauchement. Une espèce apparaît toujours avant la disparition de la précédente, exemple : Néenderthal et Cromagnon.

La Terre ne décide pas ces changements selon l’état d’une des espèces qu’elle engendre, même si cela doit beaucoup décevoir l’espèce humaine sur l’importance qu’elle se donne, mais plus certainement en fonction de données planétaires et cosmiques. La Terre change son niveau vibratoire grâce et avec les ressources du Soleil. Ce dernier n’agit dans ses modulations de puissances qu’avec le concours d’énergies cosmiques (astres plus puissants, constellations et galaxies). Tout ce processus grandiose agissant à l’intérieur de cycles temporels de différentes amplitudes. Ainsi, une vision qui me semble tout aussi probable que le réductionnisme écologique qui veut faire porter sur les frêles épaules d’une espèce du microcosme, la responsabilité qui n’est pas la sienne, - même s’il peut être établi qu’elle est la dernière goutte qui va faire déborder le vase -, que les modifications climatiques que nous subissons actuellement sont les conséquences d’un cycle en cours qui provoque un profond changement vibratoire de la Terre avec l’apparition de nouvelles et nombreuses réactions chimiques, qui ont commencé il y a déjà plusieurs siècles, et qui vont se poursuivre probablement sur plusieurs millénaires.

La longueur des périodes de mutations qui sont en action, n’est en rien comparable à celle de la nature humaine, et probablement même d’une civilisation, même si régulièrement il est possible d’assister à des phénomènes de surfusion, comme celui qui a vu pendant l’hiver 1942 plus d’un millier de chevaux instantanément pétrifiés par la glace en plongeant dans le lac Ladoga, pour fuir un feu de forêt déclenché par les bombardements aériens, lors de l’affrontement des armées allemandes et russes autour de la ville de Lenigrad.

Malaparte raconte que le lendemain «le lac était comme une immense plaque de marbre blanc sur laquelle étaient posées des centaines et des centaines de têtes de chevaux. Les têtes semblaient coupées net au couperet. Seules, elles émergeaient de la croûte de glace. Toutes les têtes étaient tournées vers le rivage. Dans les yeux dilatés, on voyait encore briller la terreur comme une flamme blanche. Près du rivage, un enchevêtrement de chevaux férocement cabrés émergeait de la prison de glace».

Probablement que c’est ce phénomène de surfusion qui a saisi les nombreux mammouths laineux qui se retrouvent pris dans le permafrost de Sibérie avec dans l’estomac le contenu de leur dernier repas parfaitement conservé, preuve qu’il s’agit bien d’un processus brutal. D’autant plus violent que ces mammouths laineux étaient parfaitement équipés et adaptés aux grands froids sibériens...

Voilà personnellement ce que m’inspire ce très beau film HOME, une vision autrement plus pertinente que celle étriquée que nous propose l’écologiquement correct. Tout sur cette Terre est cyclique, l’homme pas plus qu’une autre espèce n’est appelé à y survivre dans sa forme actuelle indéfiniment, et si ce qui a un début doit avoir une fin, il convient, me semble-t-il, de profiter de ces évènements pour tenter d’élargir notre champ de conscience, plutôt que de faire du nombrilisme anthropomorphique. L’espèce humaine, n’en déplaise à sa vanité, n’est pas là pour changer le monde, c’est le monde qui est là pour la changer.

Quant à la pollution dont l’être humain est responsable, je la résumerai par une de mes petites Clavicules de la Sapience :

66 - En fait, une civilisation polluante, n’est rien qu’une civilisation sans vertu. Car seule la Justice alliée à la tempérance est équilibre et harmonie.



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mardi 2 juin 2009

Le bidonnage de la technostructure européenne



L'Europe des carambouilles, des tricheries et des supercheries.

Prenons le principe de la souveraineté nationale. Dans l’ancien régime, il était incarné par le Roi, et les individus qui peuplaient son royaume n’étaient rien d’autre que ses sujets... Expression tout aussi désobligeante qu’infiniment méprisante.

Pour la République des Droits de l’Homme, la souveraineté nationale est définie par l’Article 3, qui stipule :

Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.

Ce principe de souveraineté nationale est donc un DROIT, et qui plus est un DROIT naturel, INALIENABLE, sacré et imprescriptible. Ceci revient à dire qu’il n’y a pas ni de lois ni de circonstances susceptibles de porter directement ou indirectement, atteintes à ce DROIT. Sa nature imprescriptible fait que jamais les citoyens ne peuvent se trouver dépossédés de ce DROIT. La souveraineté nationale réside donc bien dans ce corps social dont chaque membre est co-indivisaire.

Cet article précise en outre, que nul corps (associations, organisations gouvernementales, partis politiques ; nul individu, du premier Vizir au dernier sbire), ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément...

Ceci étant précisé, il découle naturellement que toute disposition qui viendrait à priver le corps social de sa légitime souveraineté nationale, serait par nature une violation de ce droit, naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible. Il découle donc que tout transfert de cette souveraineté nationale, au profit d’une autorité extérieure (étrangère à la nation) dont le corps (en l’occurrence le gouvernement) n’est en rien l’expression de la souveraineté populaire nationale, est par essence une imposture et, lorsqu’elle est orchestrée par les représentants du peuple n’ayant pas reçu EXPRESSEMENT mandat pour le faire, une forfaiture de la pire espèce.

Un droit issu de la DDHC de 1789, est non seulement imprescriptible et inaliénable, mais nul ne saurait en être privé, même avec son consentement, puisque ce n’est pas une loi, et que cela reviendrait à disposer des droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles des générations à venir, sans leur consentement...

Ce qui est naturel ne peut pas dépendre de lois politiques, sauf pour les dictatures.

Cornélienne comme situation, c’est pourtant celle dans laquelle nous met l’Europe actuelle avec ses traités illisibles pour n'importe quel individu normalement constitué. Ses règlements, lois, normes qu’elle impose en tant qu’autorité souveraine, à la France, alors même que cette autorité n’émane pas EXPRESSEMENT de la Nation, est donc une autorité fallacieuse.

Ici l’adverbe EXPRESSEMENT, prend tout son sens et sa vertu. Il signifie que la souveraineté nationale peut parfaitement déléguer son autorité pour tel ou tel sujet, mais qu’elle a la possibilité de revenir sur cette délégation à tout moment, la seule valide étant la dernière qui a été exprimée. Le corps social ne peut donc jamais être privé de sa souveraineté.

La dernière expression plénière du corps social, en ce qui concerne le projet de constitution Européenne, a été de dire NON à cette constitution dans le cadre d’un référendum, qui est l’expression la plus directe de son autorité, je devrai dire la plus haute expression de cette autorité. Qu’aujourd’hui, par des maneouvres de politiciens corrompus qui ne sont même pas discutables, tant la ficelle est énorme, que l’on ait fait accepter un traité de Lisbonne, qui n’est que le projet de Constitution précédemment refusé par la souveraineté plénière de la Nation, par des représentants dévoyés n’ayant jamais été mandatés pour cela, il y a plus qu’une imposture, mais une véritable forfaiture et malversation politique. Avoir fait accepter ce traité par des médiocres députés et sénateurs ignorants, transgressant les limites de leurs mandats, usurpant de façon éhontée la souveraineté nationale, au profit de leurs petits intérêts cupides résultant de leurs privilèges, et d’une autorité apatride des puissances de la finance et des multinationales, cela relèverait de la Haute Cour de Justice, si cette dernière n’était pas entièrement inféodée aux gouvernements corrompus, et à son image.

Le traité de Lisbonne n’a donc pas été ratifié par la souveraineté nationale, puisque la dernière expression qui en émane expressément est le référendum qui a dit NON, au projet de cette Constitution et donc à ce traité qui n’en est que la fausse barbe.

Un autre problème découle de cet Article 3, de la DDHC, c’est celui qui veut que les lois Européenne s’imposent aux lois nationales. Si aucune autorité ne peut s’exercer sur le territoire français, qui n’émane EXPRESSEMENT du corps social, de la Nation seul détentrice de la souveraineté nationale, principe naturel, inaliénable, sacré et imprescriptible, alors aucune autorité ne peut se prétendre supérieure à celle de la souveraineté nationale. Ce principe ne souffre d’aucune exception, les lois qui en disposent autrement sont donc naturellement caduques, car contraire à la Constitution, et aux Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.

L’Europe telle qu’elle est actuellement est une imposture politique, juridique et une dictature administrative, comme savent si habilement en constituer les technostructures corrompues. Ses dictats ne s’imposent pas aux membres du corps social, et ces derniers ont toujours la faculté de considérer que ces lois européennes ne sont que des oppressions, auxquels la DDHC de 1789 permet de façon parfaitement légale de s’y opposer par ce droit défini par l’Article 2 :

Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.




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mercredi 27 mai 2009

Le négationnisme est-il légitime ?



Négationnisme du complot et des conspirationnistes.

Certains hurluberlus, marginaux, anticonformistes prétendent que le monde serait entre les mains de forces obscures et d’organisations plus ou moins secrètes qui tireraient dans l’ombre les ficelles des marionnettes que seraient les femmes et hommes politiques à la tête des gouvernements de la planète.

Ces paranoïaques du complot mondial évoquent des organisations comme les Illuminati, le groupe Bilderberg, le Concil on Foreign Relation, la commission Trilatérale, sans compter des organisations comme les Jésuistes, les Francs-Maçons, les Juifs, ou l’Opus Deï qui ourdiraient, depuis des siècles, des plans machiavéliques d’infiltration des organismes financiers, structures industrielles, religieuses, philosophiques et culturelles ; ainsi que des gouvernements et officines détentrices de la moindre parcelle de pouvoir et d’influence, dont le dessein serait rien de moins que d’en prendre le contrôle direct et indirect pour parvenir à la domination du monde.

Je voudrai dire à ces adeptes de la conspiration mondiale qu’il serait parfaitement imbécile de croire une chose pareille, car il faudrait, pour le rendre crédible, que soient réunies d’improbables conditions.

Il faudrait d’abord démontrer que la mondialisation de l’économie, qui implique celle de la culture, de la politique, de l’alimentation, de l’industrie, etc..., n’est pas issue du hasard et de la génération spontanée. Ce qui supposerait que pour exister, cette mondialisation soit l’oeuvre d’un schéma préalablement pensé et structuré, ce qui d’ores et déjà semble difficile à admettre... Qu’ensuite, pour que ce schéma ou plan préalablement défini, puisse se mettre en exécution sur une période impliquant une durée dépassant largement celle de la vie d’un individu, qu’il y ait une organisation centrale occulte qui assure la pérennité de ce plan dans le temps, une sorte d’eggrégore qui en serait le gardien.

Il faudrait en outre, pour que cette main occulte s’étende sur l’ensemble de la planète, que tous les acteurs régionaux soient soumis à une espèce de normalisation (asservissement) des principes politiques, sociaux, culturels, économiques, industriels, environnementaux et militaires pour qu’un tel plan de domination planétaire puisse espérer et voir le jour, et survivre à l’épreuve de sa mise en pratique.

Qui pourrait sérieusement croire qu’il puisse y avoir, même au travers d’un machin comme les Nations Unies, le Pentagone, la CIA, la NSA, la moindre tentative de vouloir uniformiser les politiques des différentes nations sur un standard unique genre celui d’une forme de gouvernement à vocation universelle, avec les mêmes critères donnant l’apparence du politiquement correct, de la «démocratie» et des Droits de l’Homme ?

Qui pourrait penser qu’il puisse y avoir tentative d’harmonisation des principes sociaux qui verrait l’avènement de revendications identiques de la part des populations du globe aux traditions si différentes et hétérogènes, sachant par avance que les ressources de la planète ne permettraient pas autre chose que l’alignement sur le plus petit dénominateur commun : le plus pauvre ?

Qui pourrait supposer qu’il puisse exister une culture ayant une vocation impérialiste au point de vouloir imposer, aux autres cultures, souvent plus riches et plus anciennes, ses standards, ses idéaux, ses espérances, sa philosophie, ses coutumes, habitudes, moeurs, moralité (ou immoralité), règles, rites et ses modes qui seraient nécessairement réducteurs et constituerait un appauvrissement ?

Qui pourrait imaginer une concentration économique au point que l’ensemble des mécanismes financiers serait entre les quelques mains de banquiers centraux qui seraient capables, grâce à cette main mise, de produire des apparences de richesses en ne partant de rien d’autre que d'une imprimerie et du papier "monnaie" ?

Qui aurait l’insolence de croire que ce dogmatisme financier, créateur essentiellement de dettes faramineuses, pourrait durablement s’imposer à l’ensemble de la planète sans avoir derrière lui la plus grande puissance militaire ?

Qui oserait croire que cette puissance militaire, ayant un appétit gargantuesque de moyens financiers et matériels, ne finisse par dominer et asservir à ses desseins, et la finance, et l’industrie, et la recherche, et les communications, les informations, les transports, et les organisations politiques, culturelles, philosophiques, sociales, religieuses ?

Qui pourrait trouver de par le monde un tel complexe militaro-industriel suffisamment puissant pour être capable d’agir en dehors des lois de sa propre nation, ainsi que des lois internationales ?

Comment imaginer que cette mondialisation, dont les leviers de pouvoirs seraient entre les mains de ces organisations obscures, puisse exister sans le secours de services secrets si puissants, grâce auxquels ils peuvent voir et entendre pratiquement tout ce qui se passe sur l’ensemble de la planète tant d’un point de vue collectif, que d’un point de vue individuel ?

Qui pourrait démontrer que ces moyens sont mis en place pour être capables de traquer un individu dans les moindres recoins du monde ?

Pourquoi ne pas aller jusqu’à subodorer que le machiavélisme de cette conspiration secrète soit aussi capable de contrôler la nourriture que nous devons absorber, qui serait nécessairement celle que produisent les industries agro-alimentaires de ce conglomérat mondial ; les loisirs que nous prenons, venant essentiellement de programmes TV ou Ciné ayant leur source principale géographiquement là où se situe les centres de commandement ; des principes et de l’éducation que nous donnons à nos enfants ; des médicaments que nous devons prendre, et des thérapies qui sont défendues pour cause principale qu’elle ne rapporte rien à la mégastructure...

En vérité, en vérité, je vous le dis, croire en l’existence de cette conspiration mondialiste, s'il n'existe aucune preuve de la réalité tangible des principes sur lesquels cette conspiration doit s’appuyer - et que j’évoque par mes précédentes questions -, serait d’une incroyable imbécilité, je le dis sans réserve !

Mais, si les preuves existent et confirment que la mondialisation ne peut exister qu’en reposant sur les puissants mécanismes structurels des complexes militaro-industriels et financiers évoqués par mes petites questions, alors ne pas avoir conscience de l’existence de cette conspiration, pour cause d’ignorance aveugle, d’angélisme benêt, de romantisme délirant, ou d’alignement sur le politiquement correct de la propagande officielle, est tout aussi imbécile !

La plus belle invention du diable a été celle qui consiste à faire croire qu’il n’existait pas ...

Jusqu'au plus récent conflit mondial, les États-Unis n'avaient pas d'industrie d'armement. Les fabricants américains de socs de charrues pouvaient, avec du temps et sur commande, forger des épées. Mais désormais, nous ne pouvons plus risquer l'improvisation dans l'urgence en ce qui concerne notre défense nationale. Nous avons été obligés de créer une industrie d'armement permanente de grande échelle. De plus, trois millions et demi d'hommes et de femmes sont directement impliqués dans la défense en tant qu'institution. Nous dépensons chaque année, rien que pour la sécurité militaire, une somme supérieure au revenu net de la totalité des sociétés US.

Cette conjonction d'une immense institution militaire et d'une grande industrie de l'armement est nouvelle dans l'expérience américaine. Son influence totale, économique, politique, spirituelle même, est ressentie dans chaque ville, dans chaque Parlement d'État, dans chaque bureau du Gouvernement fédéral. Nous reconnaissons le besoin impératif de ce développement. Mais nous ne devons pas manquer de comprendre ses graves implications. Notre labeur, nos ressources, nos gagne-pain… tous sont impliqués ; ainsi en va-t-il de la structure même de notre société.


Dans les assemblées du gouvernement, nous devons donc nous garder de toute influence injustifiée, qu'elle ait ou non été sollicitée, exercée par le complexe militaro-industriel. Le risque potentiel d'une désastreuse ascension d'un pouvoir illégitime existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertés et nos processus démocratiques. Nous ne devrions jamais rien prendre pour argent comptant. Seule une communauté de citoyens prompts à la réaction et bien informés pourra imposer un véritable entrelacement de l'énorme machinerie industrielle et militaire de la défense avec nos méthodes et nos buts pacifiques, de telle sorte que sécurité et liberté puissent prospérer ensemble.


...Un autre facteur de maintien de l'équilibre implique l'élément de temps. Alors que nous envisageons la société future, nous devons – vous et moi et notre gouvernement — éviter la tentation de vivre seulement pour le jour qui vient, pillant pour notre propre aisance, et à notre convenance les précieuses ressources de demain. Nous ne pouvons pas hypothéquer les actifs de nos petits-enfants sans risquer de dilapider également leur héritage politique et spirituel. Nous voulons que la démocratie survive pour les générations qui viennent, non pour devenir le fantôme insolvable de demain. (le passage de ce discours est ici quasiment prophétique)

Extrait du dernier discours du Président Eisenhower.


Question : Est-il possible de démontrer que la mondialisation n’est pas une manifestation de puissances occultes, mais est bien celle d’une large volonté populaire clairement et démocratiquement exprimée en parfaite connaissance de cause ?




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