Mort pour cause de Vanité, d’arrogance et de moralité douteuse
Ilyes, un petit garçon de trois ans est mort accidentellement à l’hôpital Saint-Vincent de Paul à Paris. Le père raconte devant les médias comment, et avec quel mépris, il a été traité au lieu de bénéficier de l’assistance du personnel hospitalier.
L’absence de personnel disponible auprès des patients, et lorsque se dernier se manifeste c’est pour faire preuve de la plus grande arrogance et de la plus insupportable vanité, affirmant péremptoirement, comme le rapporte ce père : Arrêtez de vous affoler Monsieur, votre fils n’a rien !
Effectivement, il n’avait rien, il était simplement en train de mourir dans les bras de son père à cause de la négligence irresponsable des infirmiers.
Le drame affreux que subit ce père, se trouve d’autant plus aggravé qu’il est en droit de se demander si à la place d’avoir à faire à du personnel hospitalier incompétent et désinvolte, il avait eu à faire à des individus ayant pour minium de moralité un soupçon de conscience professionnelle, son fils n’aurait pas Pu être sauver de l’erreur et de la maladresse d’un membre de ces services dont la base déontologique est, bien qu’ils en aient longtemps perdu le sens : NE PAS NUIRE.
Les services politiques du ministère de la Santé, aura pour préoccupation, comme ils sont coutumiers du fait, de faire dans les jours qui viennent, une habile propagande pour laisser croire qu’il s’agit là d’un horrible accident, comme il s’en produit rarement, et qu’il y a en toute activité humaine une part de risque imprévisible... Que des enquêtes et des dispositions seront prises pour qu’un tel accident ne puisse se reproduire... Et que la douleur des parents ne doit pas occulter le travail merveilleux des personnels de santé en milieu hospitalier, et blablabla, et blablabla, les rengaines qui servent à l’identique en chaque occasion semblable...
Je me souviens d’une expérience vécue par l’une de mes proches qui, se tordant de douleur à cause d’un problème gastrique, fût emmenées aux services des urgences de Rangueil près de Toulouse, après quelques heures passées sur un chariot sans le moindre soin, en attente d’examens, toujours dans les mêmes souffrances ; après que les examens furent effectués, le médecin urgentiste vient dire à cette personne toujours sans soins et dans sa souffrance : Mme après résultats des différents examens, vous n’avez rien, vous pouvez rentrer chez vous !
Lorsque, à la suite de cette sortie, elle s’est rendue chez son médecin traitant, ce dernier a été effondré devant l’incompétence absolument irresponsable de ce médecin (et de la clique du personnel de ce service d’urgence de cet hôpital) qui n’a pas été capable de diagnostiquer, ce qui est apparu immédiatement aux yeux de ce praticien compétent, comme les conséquences d’une hernie hiatale, avec ses crises très douloureuses, auxquels il est possible, sans grande difficulté, de porter remède.
Ceci pour dire qu’en vérité la corruption qui sévit dans l’administration hospitalière est autrement plus répandue que ne veulent bien le laisser paraître les interventions politiques si promptes à ne pas froisser les syndicats et leur pouvoir de nuisance. Le personnel hospitalier, imbu de ses privilèges et de pratiques dévoyées, est par son absence de moralité, plus souvent qu’il serait naturellement souhaitable, à l’origine de négligences coupables, et de comportement vaniteux et occultant tout esprit de conscience professionnelle... Comme le disait en son temps le bon Dr. Rabelais : Science sans Conscience n’est que ruine de l’âme.
Sans qu’il soit nécessaire de revenir sur l’épouvantable hérésie dogmatique de notre célèbre Dr. Kouchner, qui, lorsqu’il était ministre de la Santé, a été à l’origine de cette calamiteuse campagne de vaccination contre l’hépatite B, qualifiée par lui, comme n’ayant aucun effet secondaire dangereux, en négation des nombreux problèmes qui pourtant étaient portés à sa connaissance, je n’évoquerai, pour démontrer qu’il ne s’agit pas d’un accident occasionnel, mais bel et bien de ce qui devient la règle au sein de nos hôpitaux, les plus de 4000 morts par an dans ces services de fonctionnaires irresponsables, qui sont directement imputables à leurs négligences, incompétences notamment en matière d’hygiène élémentaire, et à la suffisante arrogance de prétendus personnels qualifiés...
La moralité implique un minimum d’humilité, et force est de constater que ce n’est jamais là une qualité qui se cultive parmi les membres de la fonction publique... Il y a plus de chance aujourd’hui d’être victimes des méfaits de ce personnel hospitalier, que d’en recevoir les soins et les secours salvateurs, comme ce serait pourtant ce que l’usager, qui en assure la très lourde charge financière pour honorer un nombre incroyable de privilèges, serait en droit d’attendre...
Lorsque vous allez dans un hôpital, habituez-vous à prendre conscience que vous êtes au service du personnel de celui-ci, et non l’inverse, toute l’incompréhension du public, et sa légitime colère, vient de cette inversion artificielle des valeurs...
L’ancienne Union Soviétique nous a pourtant démontré que lorsque le pouvoir est délégué à des fonctionnaires, cela finit toujours par la pire des corruptions, et par un état d’incompétence inégalable.
Citoyens de ce pays, faites-vous à l’idée que vous ne mourrez ni de vieillesse, ni à cause d’une maladie qui vous sera propre, mais à cause de la corruption et de l’immoralité politique, qui, comme un redoutable venin, s’est rependu, dans tout le corps social, en passant en priorité par les fonctionnaires, ces agents serviles et sans conscience d’une technostructure gangrénée par les privilèges indus...
Je terminerai par cette citation faite par Mirabeau lors des débats précédents l’adoption de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 :
« Si la loi de responsabilité ne s’étendait pas sur tous les agents subalternes du despotisme, si elle n’existait pas surtout parmi nous, il n’y aurait pas de nations sur la terre plus faite que nous pour l’esclavage. Il n’y en a pas qui ait été plus insultée, plus oppressée par le despotisme.
Jusqu’en 1705 il existait une loi salutaire que tout détenu devait être interrogé dans les vingt-quatre heures de sa détention. En 1765 elle a été abolie. Un monceau de lettres de cachet a précipité une foule de citoyens dans les cachots de la Bastille.
Je le répète : notre liberté exige la responsabilité de toute la hiérarchie des mandataires. Tout subalterne est responsable, et vous ne serez jamais que des esclaves si, depuis le premier vizir jusqu’au dernier sbire, la responsabilité n’est pas établie. »
Faut-il que ceux qui nous ont gouvernés, et qui nous gouvernent, soient à ce point ignorants et/ou corrompus pour avoir méconnu ces principes élémentaires de moralité publique!
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